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Action publique

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AgroParisTech Politiques et Actions Publiques pour le Développement Durable. Comment la France est devenue moche. Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne. Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases pé­riurbaines. Par Vincent Remy, Xavier de Jarcy Publié le 12 février 2010 à 23h00 Mis à jour le 11 septembre 2023 à 14h53 Partage LinkedIn Facebook X (ex Twitter) Envoyer par email Copier le lien Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d’ardoise, des tas de foin, des vaches… Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée. Un hypermarché Leclerc s’installe au bout de la nouvelle voie express qui se cons­truit par tronçons entre Brest et Rennes.

C’est à ce moment-là que ça s’est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre. L’empire du hangar L’homme le plus riche de France ? The Tragedy of the Commons. Risque environnemental et action collective : l’exemple de la gestion du risque d’érosion à Wissant (Côte d’Opale) 1Le risque s’appuie en règle générale sur deux composantes : l’aléa (probabilité d’occurrence d’un phénomène) auquel on associe, selon les auteurs, des enjeux ou des vulnérabilités (Dagorne, Dars, 2005, Dauphiné, 2001), Il est possible d’y intégrer d’autres critères, comme, par exemple, la résilience (D’Ercole, 1994). L’important est de comprendre que c’est la combinaison de deux éléments et non les éléments séparés - aléa et enjeux, par exemple, qui définit l’existence et la dynamique du risque (Meur-Férec, Morel, 2004).

Le risque dispose aujourd’hui d’une variété de qualificatifs qui parfois se superposent, sans que leurs contours soient clairement balisés. On parle ainsi de risques alimentaires, sanitaires, naturels, industriels, technologiques, économiques, sociaux, environnementaux… Certains auteurs se sont essayés à une typologie, même s’ils reconnaissent qu’ « [u]ne telle typologie est forcément très schématique. 2 CFC : chloro-fluoro-carbone. Tableau 2. Figure 1. Figure 2. Se souvenir de l'inondation, par Marc Laimé (Les blogs du Diplo, 10 juin 2016)

En quelques jours à peine, 6,10 mètres de crue enregistrée au zouave du Pont de l’Alma à Paris (pour 8,62 mètres en 1910), quatre morts, vingt-quatre blessés, 862 communes sinistrées dans 17 départements (dont la moitié ne disposaient pas de Plan de prévention des risques d’inondation), 25 000 personnes déplacées dans le Loiret, en Indre-et-Loire, dans l’Essonne, en Seine-et-Marne, qui ne retrouveront pas leur domicile ou leur outil de travail avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Des dégâts évalués à un milliard d’euros. Mais selon un rapport de l’OCDE publié en 2013, quand la grande crue centennale frappera l’Ile-de-France (et bien au-delà…), ce seront 600 000 personnes déplacées, 100 000 logements affectés, 30 à 40 milliards de dégâts, un ou deux points de PIB de la France évaporés, et au moins trois ans avant de retrouver une situation « normale ». Défaillances de gestion Des catastrophes bien peu « naturelles » Un puits sans fond Les collectivités locales à la peine.