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Pédagogie

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Educavox. Les Cahiers pédagogiques. Ecole et estime de soi. « Toute façon, chui nul. », « Chai pas lire, c’est ma maman qui le dit. », « Ah ! Ah ! Ah ! Y sait pas. », « Je sais qu’chui nul. », « C’est trop dur, j’y arriverai jamais ». Tous ces exemples de paroles prononcées peuvent laisser deviner un certain mal-être, ce qui peut sembler difficile lorsque l’on connaît l’importance du fait d’être fier de soi pour vivre mieux. Mais, il apparaît que le plus troublant dans ces déclarations, c’est le fait que toutes aient été prononcées par des enfants de moins de 10 ans et que toutes aient été prononcées dans une salle de classe, à des niveaux et à des endroits différents (zone rurale, zone périurbaine, grande ville). Le premier constat que l’on peut ainsi effectuer est que la mauvaise image de soi peut toucher n’importe qui, n’importe où.

A . Lorsque l’on aborde le sujet de l’estime de soi, il est facile de faire l’amalgame entre une multitude de termes plus ou moins synonymes. L’estime de soi est aussi multiple pour une seconde raison. B . C . Qu'est-ce qu'une "Classe inversée" ? A quoi cela peut-il servir ? Aujourd'hui nous parlons de la "classe inversée", une innovation pédagogique qui rencontre un succès sans précédent. Nous allons vous expliquer de quoi il s’agit et essayer de comprendre la raison de cet engouement soudain, avec deux invités dans notre studio et le 3ème qui est en "Insert téléphonique" depuis Saint-Brieuc. - Héloïse Dufour, Universitaire de formation scientifique (Biologiste), explique ce nouveau concept d'enseignement, dans lequel les rôles traditionnels d'apprentissages sont "inversés". - Vincent Faillet, Professeur agrégé de SVT au Lycée Dorian (75011 Paris). - Pascal Bihouée, Professeur de Sciences physiques au Collège Sainte-Marie de Saint-Brieuc (22), (en insert téléphonique) - Tous les deux ont une expérience de plusieurs années des "Classes inversées" dans leurs Lycée et Collège.

Héloïse Dufour et Vincent Faillet dans le studio G. Méric © Radio France Nos invités autour de la table du studio G. Ci-dessous, le lien avec le site "Inversons la classe" : Comment j’apprends. Au moment où on entend parler de plus en plus des moocs et autres classes inversées, il est toujours intéressant de revenir à des fondamentaux !

Or dans notre domaine de spécialité, ce qui est fondamental c’est le sujet qui apprend (cf la vidéo de cloture du mooc itypa2 dans l’échange que j’ai eu avec Marcel Lebrun). Les méthodes d’enseignement sont-elles capables de transformer les formes de l’apprentissage des sujets ? Les sujets doivent-ils s’adapter aux formes d’enseignement qui leur sont proposées ? La mesure des taux d’échecs ou d’abandon face aux différents systèmes, méthodes, types d’enseignement, nous renseigne au moins sur un point, bien connu depuis longtemps : il ne suffit pas d’enseigner pour que quelqu’un apprenne !!! Pour revenir aux fondamentaux, regardons simplement comment chacun de nous apprend.

Mais le problème initial est que l’école a tout déformé ou formaté. La question qui se pose à chacun de nous est donc de comprendre comment on apprend soi même. Comment améliorer la participation orale en classe ? "Chaque élève devrait avoir un temps de parole et de participation en classe. " Quelles formes de pratique peuvent rendre cela réalisable durant vos cours ? Quels sont les facteurs inhibiteurs ? Nous allons réfléchir à la manière de rendre les élèves actifs, notamment en leur accordant un temps de parole et/ou de participation minimal en cours.

En effet, nous avons tous vécu des cours où nous étions totalement passifs et durant lesquels aucune intervention ou participation ne nous étaient proposées. Je citerai en exemple, sans vouloir le stigmatiser, le cours de langue. Pour autant, entendre parler une langue est déjà un bon prélude à son apprentissage, certains l’ont bien compris en regardant des films en VO sous-titrée. Pour en revenir à notre cours de langue, si nous mesurons le temps d’activité effectif de chaque élève (temps de parole en langue étrangère, temps d’activité), nous constatons aisément qu’il est très faible et souvent inférieur à une minute sur une heure.

Café pédagogique. Le désir d'apprendre est-il naturel ? Saint Augustin pensait, comme Aristote, que le goût d’apprendre est naturel. Les bébés, ces chercheurs en herbe, semblent le confirmer. Plus étonnant : ni la soif ni les capacités d’apprendre ne semblent s’éteindre avec l’âge. « Tous les hommes ont un désir naturel de savoir » : Aristote le dit dès la première phrase de sa Métaphysique. Pour le philosophe, le désir d’apprendre est naturel et commence par le simple fait de tourner les yeux pour s’intéresser à ce qui se passe. Quelques siècles plus tard, saint Augustin fera aussi du désir de savoir (libido sciendi) l’une des pulsions fondamentales des humains aux côtés du désir sensuel (libido sentiendi) et du désir de dominer (libido dominandi).

Qui dit libido pense à Sigmund Freud. Les bébés chercheurs Qu’en est-il donc du désir de savoir ? Commençons par les animaux. Beaucoup d’animaux apprennent donc. Le désir d’apprendre s’observe aussi chez le petit humain. La vivacité de l’aiguillon de la curiosité Jusqu'à quel âge peut-on apprendre ? Quelles techniques pédagogiques choisir ? Vous avez clairement défini votre objectif d'apprentissage ? Mais vous hésitez sur la technique pédagogique la plus adaptée ? Fini le casse-tête ! Voici un outil facile à utiliser proposé par Olivier Legrand. Cette mindmap intitulée simplement "techniques pédagogiques pour la formation et l'enseignement" est un support très bien conçu qui permet de visualiser une vingtaine de techniques pédagogiques. 20 techniques à s'approprier Voici quelques techniques, certaines ayant été parfois mises de côté, et ce malgré leur intérêt pédagogique et d'autres à découvrir. L'exercice : l'apprenant, découvre, s'entraine, s'évalue ... une technique qui ne vieillit pas !

Combinez, mixez, innovez ! L'atout de cette mindmap est de pouvoir visualiser rapidement les techniques pédagogiques. Enfin, si vous souhaitez disposer d'un document synthétique, cette mindmap pourra être complétée par les outils numériques qui vous semblent particulièrement adaptés à ces techniques. Références.