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GENERALITES

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Et si travail et réussite n’étaient pas forcément liés ? C’est en quelque sorte ce que conclut Anne Barrère, docteur en sociologie, dans son ouvrage “Les lycéens au travail”. Elle part d’un constat paradoxal : le manque de travail des élèves est souvent dénoncé comme la principale cause de l’échec scolaire et pourtant son enquête montre… qu’ils travaillent ! Elle a constaté que la plupart des élèves travaillent, beaucoup même, et ceci sans que les efforts ne se concrétisent systématiquement en réussite scolaire. Le travail scolaire mérite d’être étudié comme un objet autonome car c’est aujourd’hui un problème sérieux, pris au sérieux par une majorité de lycéens. Que font concrètement les lycéens lorsqu’ils travaillent ? L’ouvrage, sorti en 1997, reste probablement très actuel dans ses analyses et ses conclusions, et interroge au delà de la question des devoirs à l’école primaire et au collège, la fonction et le sens du travail personnel des lycéens.

Qu’est-ce que le travail scolaire ? Les significations du travail scolaire Like this: Le jour où j’ai aimé l’école. Je n’aimais pas l’école. Parce qu’au collège j’étais mauvaise élève et dissipée. La sanction est tombée : on m’a orientée en troisième professionnelle, autrement appelée entre nous « la classe poubelle ». Là bas, j’ai appris à faire des crêpes et du ménage. Je savais que cette orientation était une conséquence de mon comportement en classe. Mais je leur en ai voulu aux profs de me mettre à part au lieu d’essayer de comprendre. Choisis ton groupe : les « mauvais » ou les « poufs » Après la troisième pro, direction le BEP. Savoir pourquoi on est là Moi je me suis créée mon propre groupe.

Le bac : un risque de rechute A la sortie de mon BEP j’ai voulu m’orienter vers un bac pro (spécialité Services de proximité et vie locale). Double défi J’ai alors engagé une lutte acharnée pour prouver ma légitimité à être dans cette classe de terminale techno. Faire partager mon goût pour l’école Je pense que ce défi m’a vraiment emmené dans un engrenage positif et a fini de me faire aimer l’école. Entretien avec Daniel Marcelli : Éduquer n'est pas séduire. Les parents préfèrent souvent séduire plutôt que d’interdire pour parvenir à leurs fins. Mais tout autant que la coercition, la séduction repose sur le pouvoir et non sur une véritable autorité éducative. L’Enfant chef de famille, Il est permis d’obéir… Daniel Marcelli ferait-il partie de ces pourfendeurs des pratiques démocratiques d’éducation, qui condamnent la liberté et le respect octroyés aux enfants d’aujourd’hui, comme ces titres pourraient le laisser croire ?

En fait, il n’en est rien. Le propos est tout autre et mérite davantage qu’un jugement hâtif. Formé à l’école de la psychanalyse, il accorde à cette discipline sa fécondité en ce qui concerne la compréhension et le soin des individus. Inciter les apprenants à trouver leurs propres réponses. Par Jacques Rodet. Les apprenants à distance ont besoin du soutien de tuteurs à distance pour persévérer et atteindre leurs objectifs. Toutefois, les tuteurs ont à prendre garde de ne pas rendre les apprenants dépendants d'eux.

Cette dépendance peut facilement être créée dès lors que les tuteurs apportent systématiquement des réponses aux apprenants sans les amener à essayer de les trouver par eux-mêmes. Les principes de la maïeutique socratique apportent un certain nombre de pistes à explorer. Il est également possible de prévoir un cheminement préalable pour les apprenants avant qu'ils sollicitent leurs tuteurs. Situer en une phrase votre difficultéExpliquer en quelques lignes votre difficultéQuelles sont les causes qui font que vous êtes face à cette difficulté ? Dans de très nombreux cas, l'apprenant trouve ainsi, par lui-même, les moyens de solutionner sa difficulté. Apprendre à aimer apprendre,… avec le numérique, Si la session annuelle de Ludovia 2012 s’est intéressée au « plaisir d’apprendre », si on entend de plus en plus souvent parler de l’apprendre à apprendre, il y a une expression que l’on ne lit presque jamais : « apprendre à aimer apprendre ».

Une rapide recherche montre que le premier établissement et l’un des rares à employer cette expression est celui de Sciences-po Paris. Cette curieuse absence tient peut-être au sens difficile que l’on peut donner au verbe aimer et à ses différentes connotations, religieuses, affectives, morales etc… mais elle tient aussi au fait qu’aimer apprendre est souvent considéré comme allant de soi pour celui qui enseigne (du moins certains le pensent), mais pas forcément pour celui qui apprend.

Aimer apprendre, ce n’est pas être motivé même si ça le permet. Aimer apprendre, ce n’est pas prendre du plaisir même si parfois ça passe aussi par là. Aimer apprendre ce n’est pas une position douce à l’égard des exigences scolaires. A suivre et à débattre. Philosophie générale et philosophie esthétique. Jacques Darriulat. "Le "bon devoir, c'est celui que l'élève peut faire seul" Les secrets de l’éducation à la finlandaise : chaque élève est important | Kaizen magazine.

Depuis plus de dix ans le système éducatif finlandais fait figure de modèle en Europe et plus largement dans les pays occidentaux. Ce petit pays a obtenu des résultats faramineux aux évaluations internationales PISA[1] menées par l’OCDE (2ème mondial en Sciences, 3ème en lecture et 6ème en mathématiques en 2009, loin devant tous les pays occidentaux). Pour comprendre ce phénomène, Paul Robert, principal de collège dans le Gard, a participé à deux voyages d’étude en Finlande. Il a pu y visiter des établissements scolaires de tous niveaux : un jardin d’enfants, deux écoles primaires, deux collèges, deux lycées, un lycée professionnel, une université et un centre de formation continue. Il en a tiré un livre, La Finlande : un modèle éducatif pour la France ? Les secrets de la réussite et un passionnant rapport dont voici les points forts. Chaque élève est important Pour cela tout un modèle s’est progressivement construit, réforme après réforme.

Des rythmes d’apprentissage adaptés. Rentrée scolaire: Favoriser la réussite de nos enfants. Le parcours scolaire devrait-il être un long fleuve tranquille du moment où un élève n’a ni handicaps ni troubles d’apprentissage? On aimerait croire que oui, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Des enfants sans problèmes précis, mais dont la scolarité est un véritable chemin de croix, il y en a dans toutes les écoles du Québec. « Certains élèves sont plus naturellement motivés par des apprentissages scolaires. D’autres n’ont pas un intérêt aussi poussé pour l’école. Ils peuvent avoir une forme d’intelligence différente », signale Ginette Camirand, psychologue scolaire.Au primaire, les apprentissages se situent au niveau des outils de base comme la lecture, l’écriture et le calcul.

Pour certains élèves, poursuit la psychologue, ce n’est pas très stimulant. « Les parents doivent davantage les soutenir, les guider et les outiller, car ils risquent de ne pas s’investir autant à l’école. Attention à la pression! Motiver un enfant est un art qui nécessite du doigté. PedagoPsy.