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Droit et opération Harmattan

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Libye, Japon : la "responsabilité de protéger" les populations en danger. Pearltrees • havana • Droit et opération Harmattan. Libye, les dessous d'une intervention internationale, actualité Défense ouverte : Le Point. Pourquoi avoir tant attendu ? La révolution libyenne a démarré le 17 février et il n'aura donc pas fallu un mois pour que la communauté internationale décide d'intervenir en soutien aux insurgés. Le 24 février, trois jours avant de quitter le ministère de la Défense pour celui des Affaires étrangères, Alain Juppé souhaitait que Muammar Kadhafi "vive ses derniers moments de chef d'État".

Il précisait alors qu'une intervention militaire n'était pas d'actualité, mais que l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne était une option. Une position qui sera reprise par le chef de l'État, l'Élysée évoquant rapidement la possibilité d'attaques au sol. Très en pointe dans cette affaire, la France avait précisé, dès le départ, qu'elle ne ferait rien sans une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies. Quel type d'intervention la résolution 1973 permet-elle ? Quelles sont les modalités d'ouverture du feu ? Quelles sont à ce stade les options des différents pays concernés ? Libye : une résolution à "multiples options" La coalition qui est entrée en action en Libye a-t-elle l'intention de déployer des troupes au sol? Soyons clairs : pour l'instant, tout envoi de soldats sur le terrain est totalement exclus par Paris, Londres et Washington. Lors d'une conférence de presse ce matin, le ministre de la Défense Gérard Longuet a néanmoins souligné que la résolution 1973, adoptée la semaine dernière par l'ONU, possédait "une base juridique extrêmement large" permettant "des formes d'interventions" avec des tirs au sol.

Tout en précisant : "sans déploiement au sol" de forces terrestres. Hasard ou pas, pour la première fois à l'ONU, les diplomates commencent à évoquer les nombreuses "options" qui sont contenues dans la résolution 1973. Apparemment, le choix du terme "occupation" a donné lieu à de belles bagarres. Pour résumer donc, rien dans la résolution de l'ONU n'interdit une intervention au sol en Libye. Photo : des Rafale sur le Charles de Gaulle Reuters. Imposition de la paix. Dossier_7_collec.pdf (Objet application/pdf) Les opérations sur la Libye. Qui commande qui ? Qui contrôle quoi ? Synthèse (maj2)

Nicolas Gros-Verheyde / Libye / (BRUXELLES2/Synthèse) Sur les interventions militaires en Libye, la confusion règne, habilement entretenue, par plusieurs des acteurs du dossier. Il n’y a pas une opération en Libye mais quatre, voire cinq (si on compte la mission Frontex). Tour du(des) propriétaire(s)… La répartition des tâches paraît claire sur quatre de ces cinq missions.

L’opération « No Fly Zone » devant passer sous contrôle de l’OTAN dim 27 mars. Il ne reste, en fait que, sur la « protection des civils », le partage des tâches entre OTAN et Coalition reste encore à préciser (1). Un partage de moyens et une confusion des rôles Avant tout, il faut savoir qu’il n’y a pas d’étanchéité totale entre toutes ces opérations. Il faut savoir aussi que les commandants ont plusieurs casquettes. Le contrôle du ciel « No Fly zone » (OTAN) Objectif : « interdire tous les vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne afin d’aider à protéger les civils » Nom de code : « Unified Protector ». Opérations de stabilisation de la paix. Bruxelles2 - Europe de la défense et de la sécurité.