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Maison des Babayagas

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« La maison des Babayagas » à Montreuil ou l'histoire d'une vieillesse solidaire. Les actifs que nous sommes (j’ai bientôt 55 ans) ne pourront se satisfaire des solutions actuelles proposées aux personnes en fin de vie, mais encore consciente et moyennement handicapées.

« La maison des Babayagas » à Montreuil ou l'histoire d'une vieillesse solidaire

Et surtout ils sont à la recherche d’un lieu de retraite qui soit conforme à leur mode de vie et aux valeurs qui les ont animés tout au long de leur existence. Ils éprouvent une peur fondée, malheureusement sur l’expérience, d’une vieillesse assistée et sur lequel ils ne garderont aucun contrôle C’est de Montreuil, banlieue dynamique et expérimentale par excellence que nous vient l’esquisse d’une solution... à débattre. Je voulais signaler une initiative qui a vu le jour à Montreuil, dans le 93 : la "Maison des Babayagas" ("la babayaga, sorcière des légendes russes, habite une maison montée sur des pattes de poulet et dont les murs sont en pain d’épice et le toit en pâte d’amande ») portée par trois copines décidées et organisées. L’intention première de leur projet est le suivant : Visite de la maison des Babayagas. La fondatrice des Babayagas : « La vieillesse, ce temps qui a magnifié » La Maison des Babayagas vient d’ouvrir ses portes à Montreuil-sous-Bois - Chez les Babayagas de Montreuil.

Bien vieillir grâce à un mode vie solidaire.

La Maison des Babayagas vient d’ouvrir ses portes à Montreuil-sous-Bois - Chez les Babayagas de Montreuil

Voilà le pari que se sont lancées ces habitantes de Montreuil-sous-Bois en ouvrant la Maison des Babayagas. Mise sur pied pour des retraitées à faibles revenus mais avec une forte envie de partage, cette structure d’habitation autogérée est une initiative unique en France. Reportage. Dans les contes slaves, les Babayagas sont d’effrayantes sorcières qui vivent dans une forêt impénétrable et dévorent voyageurs et jeunes enfants. Avec un brin d’ironie, comme pour prendre le contrepied de la vieillesse, c’est le nom que se sont choisies les membres d’une association de retraitées de Montreuil. Derrière la façade jaune et blanche, 25 logements sociaux destinés aux femmes modestes qui refusent de passer leurs vieux jours toutes seules. Cette utopie a germé dans l’esprit de Thérèse Clerc dès 1999. Les Babayagas, la silver solidarité au quotidien.

Vendredi 13 décembre, à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

Les Babayagas, la silver solidarité au quotidien

Au rez-de-chaussée d’un immeuble neuf, comme chaque deuxième vendredi du mois, les Babayagas reçoivent. Il est midi, une dizaine de femmes, plus ou moins âgées, ont dressé une grande table chargée de plats. Des amis arrivent, des habitants du quartier, des jeunes. Voire des journalistes, car les Babayagas sont médiatiques, à commencer par leur charismatique présidente, Thérèse Clerc. Charmeuse, celle-ci embrasse et tutoie chaque arrivant. Inaugurée en février 2013, la Maison des Babayagas, installée en centre-ville, à deux pas du métro et des commerces, a tout juste un an.

«Pas un sou» L’histoire a commencé en 1999. L’argument porte. Mais la partie n’est pas gagnée pour autant puisqu’un mois plus tôt, le groupe a explosé. Désormais réalité, la Maison des Babayagas n’en continue pas moins de tanguer. Cette expérience, qui reste à évaluer, a-t-elle de l’avenir ? «Génération de 1968» Photos Vincent Nguyen. Anne Denis.