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Bien-être au travail

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Le bureau "feel good" pour rendre les salariés heureux. Les seuls qui n’en rêvent pas sont ceux qui ignorent son existence. Ce qui relève de l’exploit tant ce dernier gagne du terrain. Et c’est tant mieux ! La mode est au bureau feel good. Ces espaces d’un nouveau genre où il fait bon travailler. Où tout est mis en œuvre afin que les salariés se sentent bien. Très bien ! Car on ne parle pas, ici, de la présence d’un malheureux ficus ou de l’installation d’une machine Nespresso dans l’espace détente. 43 % d’insatisfaits par notre environnement professionnel Fany Péchiodat est de celles qui pensent qu’un environnement de qualité et beau encourage la créativité, ouvre « d’autres cases dans les têtes », ajoute-t-elle. Revenons onze ans en arrière.

Google a depuis fait des émules partout dans le monde même si l’épicentre du bureau feel good reste San Francisco. « Pas étonnant, rétorque Fany Péchiodat, cette culture est très liée à Internet. Le beau et le calme (1) Comment (se) sauver (de) l’open space, d’Élisabeth Pélegrin-Genel, Éd. PROGRAMME Mindfulness en entreprise : performance et leadership.pdf. Bien-etre-au-travail-un-atout-pour-l-entreprise. Le bien-vivre au travail, premier défi de l’entreprise intelligente. L’information n’a pas obtenu toute l’attention qu’elle méritait. Une étude publiée dans la revue médicale International Archives of Occupational and Environmental Health a établi que « le chômage tuerait entre 10 000 et 20 000 personnes par an en France ».

Voilà de quoi remettre en cause de nombreuses idées reçues et nous inciter à changer de regard sur le monde du travail au XXIème siècle. Ces résultats rappellent que la bataille pour l’emploi doit être une priorité. Ils soulignent aussi que le travail représente bien davantage qu’une source de revenus. Comme l’ont observé nombre de psychologues et de sociologues, il est aussi une indispensable source de bien-être et de plaisir. A rebours d’un certain discours dominant, cette étude souligne que le bonheur ne réside pas dans l’oisiveté mais bien dans l’activité. Le travail n’est pas seulement un moyen de gagner sa vie mais aussi de lui donner un sens. Créer des emplois de qualité. Retour d'expérience : tapis de marche pour un bureau assis/debout. Sommaire Ce journal fait suite à celui qui parlait d'un bureau assis/debout. J'utilise ce tapis de marche depuis environ 2 mois.

J'ai commencé à prendre des notes dès le début, et ce texte a commencé à être écrit il y a un mois. Résumé J'utilise un bureau assis/debout équipé d'un tapis de marche. Le principe est d'avoir un tapis roulant en plus du bureau assis/debout, ce qui permet de ne pas rester statiquement debout devant le bureau. J'ai décidé d'acheter du tout fait de qualité, et d'adapter si besoin. Le principe du bureau assis/debout + tapis de marche est globalement une excellente idée. Physiquement, c'est une bonne solution. Les promesses Je suppose que la décision d'utiliser un tapis de marche vient généralement du quasi-unique inconvénient du bureau debout : la position debout quasi-statique de longue durée n'est pas agréable, et probablement néfaste physiquement (mais à mon avis pas autant que la position assise). C'est donc une rustine sur une rustine. Le choix 1 - le tapis. J'ai testé : la station debout pour travailler.

Rester assis tue. La sédentarité serait plus néfaste pour la santé que la cigarette. Cela fait des mois que je lis ce genre d’informations, le cul tranquillement posé sur ma chaise. Plutôt inconfortable comme position. J’ai beau aimer la marche, le vélo et la course à pied, j’ai beau parfois me lever pour partir en reportage, je sais que le compte n’y est pas. Comme beaucoup d’entre nous, je réponds : « Oui, mais », « oui, mais je n’ai pas le temps », « oui, mais je travaille derrière un écran », « oui, mais je vis dans une grande ville », etc. Et puis, un jour, je suis tombé sur l’histoire de Benoit Pereira da Silva. Ce développeur de 42 ans était devenu ultrasédentaire et quasi obèse, à cause de son métier de geek. . « Vous avez pas l’air très… » Chez lui, dans les Cévennes, j’ai d’abord essayé son tapis de marche.

. « Vous avez pas l’air très… », me lance Benoit Pereira da Silva, un peu gêné pour moi. En quittant le tapis, j’ai l’impression de descendre d’une attraction. Vous voulez vivre longtemps et en bonne santé ? Ne restez pas assis. L’homme moderne reste assis 9,3H/jour Rester assis vous tue. Vous restez assis en moyenne 9,3H dans une journée… Nous vivons un moment grave dans l’histoire de l’humanité.

Assez grave pour que je vous en parle. J’espère que vous êtes bien assis Nous vivons de moins en moins longtemps en bonne santé ! C’est un indicateur dont les médias ne parlent que très peu : « l’espérance de vie en bonne santé » (ou espérance de vie sans incapacité). Et il baisse depuis 2006. Et la tendance n’est pas près de s’inverser. Rester assis 9,3h/jour est un phénomène très récent pour l’homo sapiens : 50 ans assis contre 250 000 debout. Marche arrière. Voici votre journée type en 24h : à courir / sport : 0,7 Hà rester debout / marcher : 6,5Hallongé (sommeil) : 7,5Hassis : 9,3H Quand on regarde les chiffres… Ca fait froid dans le dos.

Le problème c’est le corps humain n’est pas conçu pour rester assis pendant des heures. Entre 1980 et 2000 : Lorsque vous restez assis : Et si vous restez assis, faites-le bien. Le bon coin. L’appel des députés pour la reconnaissance du burn out. Employés, cadres, artisans, agriculteurs… Environ 3,2 millions d’actifs risquent un épuisement nerveux au travail. Alarmée par cette "souffrance", Marie-Françoise Bechtel, députée MRC (chevènementiste) de l’Aisne, a fédéré une trentaine d’élus de gauche autour d’un appel au gouvernement publié dans le JDD. D’autres politiques sont appelés à s’engager. Les signataires souhaitent que le burn-out soit reconnu maladie professionnelle par la Sécurité sociale. Une initiative indispensable pour que le stress au travail "soit à la charge de ceux qui en sont responsables, c’est-à-dire les employeurs". La reconnaissance du burn-out pourrait résulter de la négociation avec les partenaires sociaux à travers les conventions collectives ou d’une décision du gouvernement après concertation.

L'appel des parlementaires : "Ce que l’on nomme souvent burn out est en train de devenir une question majeure dans notre société du 21e siècle. La liste des signataires : Marie Nicot - Le Journal du Dimanche. Burn-out, quand le feu redonne sens à la vie. Interview de Pascal Chabot, philosophe et auteur de Global burn-out par Marie Fuks Traduisible métaphoriquement par : « incendie de la personne », le burn-out est devenu le mal professionnel de la société postmoderne. Douloureux, ce syndrome d’épuisement peut toutefois devenir le lit d’une renaissance personnelle, en accord avec ses paysages intérieurs. Marie Fuks : En tant que philosophe, comment en êtes-vous venu à vous intéresser au burn-out ?

Pascal Chabot : À l’époque, je travaillais sur la question : « Comment parler de l’âme aujourd’hui ? Voyez-vous un lien direct entre le développement du burn-out et la révolution managériale des années 1980 dont parle le sociologue clinicien Vincent de Gaulejac ? Oui, indiscutablement. Y a-t-il un profil type de personne sujette au burn-out ? Ce sont des personnes zélées, perfectionnistes, exigeantes avec elles-mêmes, scrupuleuses, sensibles à la justice, très investies dans leur travail… Donc l’opposé des tire-au-flanc. Oui. "Burn-out": le mal professionnel du XXIe siècle | www.francesoir.fr. A force de trop tirer sur la corde, les employeurs finissent par épuiser leurs salariés. Stress, fatigue, dépression: le "burn-out", ce sentiment d'épuisement professionnel, ne cesse de se développer et les cas recensés, de se multiplier.

En France, un salarié sur quatre aurait été touché par cette "maladie" au cours de sa carrière, selon une enquête du groupe Cegos, publiée le 20 novembre dernier. Ce chiffre alarmant a d'ailleurs poussé 26 députés à réclamer la reconnaissance de ce phénomène comme maladie professionnelle, dans une tribune publiée dimanche 7 par le Journal du Dimanche (JDD). Ces derniers souhaitent faire payer le "burn-out" aux entreprises. Ce changement de statut permettrait notamment à la collectivité de ne plus indemniser ces conséquences pathologiques. Faire toujours mieux, toujours plus avec moins de moyens est devenu au fil des années une obsession pour certains employeurs.

Littéralement, faire un "burn-out", signifie se "brûler de l'intérieur, se consommer". ESPACES DE DISCUSSION EN ENTREPRISE. Développer le dialogue au sein des entreprises, c’est une des tendances fortes du moment en matière de qualité de vie au travail. C’est aussi le sujet que l’Anact (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) a choisi de mettre au cœur de sa douzième semaine pour la qualité de vie au travail, qui s’est déroulée en juin dernier. Pour l'occasion, son directeur général, Hervé Lanouzière, a tenu à préciser : "Aujourd’hui, les salariés et les employeurs sont d’accord pour dire que les espaces de discussion manquent dans les entreprises.

Le sujet intéresse à la fois les organisations syndicales et le Ministère du Travail, dans le cadre de la Loi sur le dialogue social. " Alors qu’il existe déjà dans les entreprises des moments de discussion formalisés (entretiens individuels annuels, réunions du Comité d’Entreprise), que pourraient apporter ces "espaces de discussion" ? Renforcer le dialogue, une demande forte des salariés Trouver la bonne formule. Debout, les damnés des écrans ! "Cela fait 12 mois que je ne travaille plus assis sur une chaise. Je suis programmeur. J'exerce en milieu rural, dans les Cévennes". C'est ainsi que se présente Benoit Pereira da Silva (@bpereiradasilva) sur la scène de Lift France, avec calme et douceur. Son titre s'affiche sur l'écran de sa présentation derrière lui : "marcheur-programmeur", version post-post moderne du "chasseur cueilleur".

Image : Benoit Pereira da Silva arpentant de long en large la scène de Lift France. La chaise tue beaucoup La bipédie est une caractéristique physique des homo sapiens et de quelques autres espèces. "Notre bipédie n'est plus permanente. Un arrêté de la Cour européenne d'avril 2013 est pourtant venu rappeler que tout travailleur pouvait avoir accès à une table ajustable en hauteur pour travailler debout. Développer son chiffre d'affaires au kilomètre parcouru "La marche est un effort doux et continu. Pourtant, marcher à l'intérieur, sur un tapis roulant n'était pas pleinement satisfaisant. Brûlure, coup d'épaule, humiliation : chefs, attention à ce qui se passe dans vos cuisines. Gérard Cagna, auteur de "Touche pas à mon commis", à Paris, le 20 novembre 2014 (H.ROUILLIER/LE PLUS). Je voudrais qu’on affiche ce manifeste dans toutes les cuisines de France, et que les chefs s’y tiennent. Plus aucun stagiaire, aucun commis, aucun membre d’une brigade – et ce quelle que soit la taille de l'entreprise – ne doit subir ce qu’a subi ce jeune au Pré Catelan.

Ni aucun harcèlement d’aucune sorte. J’ai commencé ce métier à l’âge de 14 ans, en 1960. C’était chez Maxim’s, le fleuron de la gastronomie internationale à l’époque. J’ai vécu la violence en cuisine, une seule fois. J’avais oublié cet épisode jusqu’à ce qu’un ami journaliste, à force de discussion, me le remette en mémoire. Une grande frappe dans le dos J’avais 15 ans et je me tenais au-dessus du bac dans lequel on lavait les champignons de Paris, à l’eau froide et rapidement, pour ne pas les abimer.

À la place, j’ai encaissé. La vie en cuisine était dure. Prendre soin de son équipe Des psychopathes, il y en a partout. Travailler 3 jours par semaine : le conseil du multimilliardaire Carlos Slim - Les Echos.