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Management - Les maladies chroniques, un enjeu collectif au boulot. Les salariés atteints d'une affection chronique sont de plus en plus nombreux. Leur état de santé impacte leur travail et peut conduire à leur désinsertion. Un sujet que les employeurs ne peuvent plus ignorer. Les chiffres sont édifiants ! Chaque jour, 1 000 nouveaux cas de cancer sont recensés en France ; 4 millions d’individus vivent avec le diabète ; 2,8 millions de salariés sont atteints d’une maladie cardio-vasculaire. Des affections chroniques que les entreprises doivent prendre en compte. « Les progrès de la médecine, l’allongement de la vie active, les nécessités économiques font que ces salariés restent plus souvent en emploi que par le passé », explique Dominique Baradat, chargée de mission à l’Agence régionale pour l’amélioration des conditions de travail d’Aquitaine.

Impossible pour les DRH de continuer à éviter ce sujet tabou en se réfugiant derrière la seule médecine du travail. « Cela pose de vraies questions de management. Stratégies personnelles Prévention primaire. Quelles représentations de la maladie chronique ont les collectifs de travail ? Concilier maladie chronique et travail - Soulager la douleur chronique?

Pendant de nombreuses années, j’ai été obsédé par le désir de réussite professionnelle. Le travail était une façon pour moi de prendre une revanche sur ma maladie chronique. Le travail me permettait d’être comme tout le monde. J’avais un profond désir de me prouver à moi-même et à ma famille que ma maladie chronique n’aurait aucun impact sur mon travail et ma vie professionnelle en général. J’avais le désir de prouver que même malade, on peut réussir aussi bien voir mieux que les autres. Après 14 années de travail, cette volonté m’a permis d’avoir une belle carrière sur le papier. Six métiers différents mais cohérents, 5 entreprises différentes, un statut de cadre, des responsabilités, un salaire correct, un beau CV sans fausse note, et surtout la fausse croyance d’être à l’abri du chômage. A noter que je ne reniais pas la maladie sur le plan privé, car je prenais bien les traitements prescrits par mon médecin.

Dois-je parler de ma maladie à mon employeur ? Conclusion. Comment maintenir son emploi suite à un cancer ou une longue maladie ? Le Cabinet JLO Emploi propose d’accompagner les salariés après une interruption d’activité suite à une longue maladie, un cancer. Dans le cadre de la prévention de la désinsertion professionnelle, nous devons tous être vigilants dans ces situations personnelles.

Le cancer, un facteur de désinsertion professionnelle En effet, près d’un tiers des actifs malades d’un cancer ont quitté ou perdu leur emploi deux ans après le diagnostic, selon les chiffres du troisième rapport de l’Observatoire sociétal des cancers, présentés le 17 avril 2014 par la Ligue contre le cancer. L’interruption ou la perte d’emploi s’expliquent par la maladie elle-même, les traitements ou encore la vulnérabilité psychologique des patients.

La fatigue, la douleur, les troubles du sommeil, l’anxiété, la dépression sont autant de symptômes fréquents pendant ou après le traitement. Ils altèrent la productivité et nécessiteraient l’aménagement du poste de travail. Accompagnement en pré reprise : Anticiper pour réussir ! B7 Waser Lhuilier Mezza Hermand FR. Les maladies chroniques invalidantes: 1 personne sur 5 est touchée. Savez-vous ce que sont les maladies chroniques invalidantes? C’est un handicap encore peu connu, et pourtant, 1 personne sur 5 en France est touchée. Comment appréhender ces maladies au sein de l’entreprise? Voici des pistes possibles. En cette période estivale nous vous proposons de revenir sur l’un de nos articles les plus lus. Article original publié le 10 avril 2014. Quand on pense handicap, on pense souvent handicap moteur, handicap visuel, auditif, mental, ou encore psychique mais on oublie encore souvent les maladies chroniques invalidantes.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes: aujourd’hui, en France, 15 millions de personnes seraient concernées d’après le Ministère de la Santé, soit une personne sur 5 et pour près de la moitié des personnes, la maladie survient alors qu’elles sont encore dans la vie active. Quelles sont les maladies invalidantes? Maladies chroniques et travail Le rôle des entreprises et les pistes d’action Concrètement, comment faire? A lire également: Definition activit� professionnelle. Les maladies chroniques au travail.

Concilier maladie chronique et travail. Pendant de nombreuses années, j’ai été obsédé par le désir de réussite professionnelle. Le travail était une façon pour moi de prendre une revanche sur ma maladie chronique. Le travail me permettait d’être comme tout le monde. J’avais un profond désir de me prouver à moi-même et à ma famille que ma maladie chronique n’aurait aucun impact sur mon travail et ma vie professionnelle en général. J’avais le désir de prouver que même malade, on peut réussir aussi bien voir mieux que les autres. Après 14 années de travail, cette volonté m’a permis d’avoir une belle carrière sur le papier.

A noter que je ne reniais pas la maladie sur le plan privé, car je prenais bien les traitements prescrits par mon médecin. Les conséquences sur mon état de santé, de ce travail acharné et inadapté par rapport à ma santé, ont failli me coûter la vie ; Burnout, rechutes et arrêts maladies de plus en plus rapprochés, pour finir par une dépression sévère avec des idées de suicide qui vous traversent l’esprit. Des malades chroniques mis à l'écart au travail. Si rester actif leur permet de lutter contre l'emprise de la maladie, les personnes atteintes de pathologies chroniques restent aujourd'hui encore stigmatisées dans le monde de l'entreprise : trop absentes, trop fragiles, pas assez productives… "La maladie est considérée comme une anomalie dans le monde du travail. Quand on est malade, on sort du monde du travail. Et du même coup, on a tendance à penser que les personnes qui travaillent sont toutes des personnes en bonne santé, ce qui est aujourd'hui de plus en plus faux.

Considérer que le travailleur est tout le temps en permanence au mieux de sa forme, productif et performant, c'est du Walt Disney (sic)", explique Dominique Lhuilier, psychologue du travail. Diabète, migraine, cancer ou hépatite, si les maladies chroniques peuvent être invalidantes, elles n'altèrent pas nécessairement les compétences des travailleurs, bien au contraire. Associées à la vie privée, les maladies chroniques restent taboues au travail. Travailler avec une maladie chronique (introduction au dossier) Le maintien dans l'emploi ou au travail des personnes atteintes d'une maladie chronique évolutive, c'est un peu comme la lutte contre le réchauffement climatique : plus personne ne peut nier qu'il s'agit d'un impératif, beaucoup de structures affichent leur ambition, mais la réalité des engagements est rarement à la hauteur. Pourtant, l'âge de la retraite reculant et la part de malades chroniques augmentant avec l'âge, le monde du travail va être de plus en plus souvent confronté à la nécessité de combiner deux états - actif et malade - qui, jusqu'à présent, ont été pensés comme antagonistes.

L'aménagement du poste sur un plan ergonomique comme des horaires, pour tenir compte de la fatigue ou des soins, est un premier passage obligé en matière d'adaptation. Changer le regard de la hiérarchie et des collègues permettra d'augmenter les chances que la "greffe" prenne. Commentaires Commenter cet article. Maladie chronique et vie professionnelle : un enjeu majeur | Si j'étais DRH. Sclérose en plaques, myopathie, maladie de Parkinson, VIH, hépatites, diabète, cancer sont quelques unes des maladies dites « chroniques ». Elles ont en commun d’être des affections de longue durée qui, en règle générale, évoluent lentement. En France, 15 millions de personnes sont concernées par ces pathologies, soit près de 20% de la population. Avec une personne touchée sur cinq en France, les maladies chroniques concernent un nombre croissant de salariés.

Or le retour et le maintien dans l’emploi nécessitent de faire tomber certaines idées reçues et d’aménager un cadre professionnel tenant compte des incidences de la maladie. Alors, professionnels et DRH, comment agir et réagir face à ces maladies? Comment mieux accompagner ces salariés dans leur entreprise? Le rôle d’écoute du manager A titre d’exemple, les seuls arrêts maladie liés à des diagnostics de cancer engendrent des pertes de productivité estimées à 17 milliards d’euros selon le ministère de la Santé. J'aime :

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Maladies chroniques Guide pratique 2013. Actes SELF 2011 BARADAT. Salarié atteint d une maladie chronique. Source ANACT : Avec une personne touchée sur cinq en France, les maladies chroniques évolutives (MCE) concernent un nombre croissant de salariés. En plus des difficultés rencontrées par les salariés atteints, les MCE ont en général des répercutions sur l'organisation de la production et des équipes dans les entreprises. La situation est comparable dans les autres pays européens. Parfois même dans un contexte de pénurie de main d'oeuvre qui contribue à faire du maintien dans l'emploi un enjeu fort pour les entreprises.

D'où la mobilisation du programme de santé publique de l'Union européenne et le lancement du projet PH-Work en 2011. Piloté par le réseau ENWHP, il avait pour objectif de produire un état des lieux et d'identifier des bonnes pratiques sur le maintien et le retour à l'emploi des travailleurs atteints de MCE. Les facteurs clefs de succès pour le maintien dans l'emploi : - Permettre au salarié d'être actif et acteur dans le processus. Les 10 recommandations : Maladies chroniques et travail. Vie professionnelle - Vivre avec une maladie chronique - Ministère des Affaires sociales et de la Santé. Parler de sa maladie au travail À son employeur Pas simple d’évoquer ses ennuis de santé au travail, quand existe le risque d’être rejeté, de passer à côté d’un poste ou d’une promotion… D’autant qu’il n’y a aucune obligation légale d’en informer son employeur. Dès lors, dans quelle mesure a-t-on intérêt à en parler ? Mieux vaut-il se taire le plus longtemps possible ?

Lors de votre embauche, si votre responsable hiérarchique vous demande de lui fournir une attestation de carte vitale, pensez à demander à votre caisse d’assurance maladie un exemplaire où la mention « 100 % » ne figure pas. À ses collègues Évoquer sa maladie ou son handicap auprès de ses collègues reste une décision éminemment personnelle qui nécessite certaines précautions.

Dispositifs en cas de maladie grave Autorisations d’absence, aménagement de poste, mi-temps thérapeutique ou prise en charge totale par l’Assurance maladie : autant de dispositifs dont peuvent bénéficier les salariés atteints de maladies graves. Travailler avec une maladie chronique : 10 entreprises témoignent | Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) Piloté par le réseau ENWHP (European network for workplace health promotion) le projet PH-Work a pour objectif de produire un état des lieux et d'identifier des bonnes pratiques sur le maintien et le retour à l’emploi des travailleurs atteints de maladies chroniques évolutives (cancers, hépatites, VIH, scléroses en plaques, diabète…). Voici les bonnes pratiques mises en place par 7 entreprises européennes. 1 - Université de Miskolc (Hongrie) : programme de développement de la santé de l’Université de Miskolc Le centre professionnel et méthodologique pour la santé de l'université de Miskolc prend soin des 1 500 enseignants et autres employés de l'université.

Objectifs L'objectif de ce programme est d'améliorer et de construire la santé des employés, d’allonger la durée de leur vie professionnelle, de réduire et/ou d’éliminer les facteurs de risques liés au travail ou à l’hygiène de vie, et ce faisant, de diminuer les indicateurs de dégradation de la santé des employés. Résultats. Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine. Maladies chroniques et travail. 1Dans les représentations, mais également dans les faits, la maladie chronique est associée à un risque accru d’incapacité professionnelle, de limitation de l’activité, de perte ou changement d’emploi, d’absentéisme au travail. 2La plupart des travaux dans le champ santé et travail visent la construction de tableaux de responsabilités multifactorielles de non-reprise du travail ou de reprise partielle, la reprise témoignant d’un « retour à la normale » (Célérier, 2008).

Pourtant, des recherches compréhensives montrent a contrario la complexité et les difficultés de ce retour qui, loin d’être la preuve d’un retour à la normale, n’est qu’une des nombreuses étapes, jamais assurément franchies, par lesquelles les malades reprennent le cours de leur vie. Dans ce processus, les rapports aux collègues sont tout à la fois importants et sources de difficultés nouvelles. 3La santé n’est pas un état, positif ou négatif, elle est « une allure de vie » (Canguilhem, 2006). Tableau 1. 3.1. 3.2. Cancer et travail : travailler avec ou après un cancer. Février 2012 Lire également le dossier "Cancer et travail : les facteurs de risque professionnels" Un retour à l’emploi parfois difficile © Fotolia A ce jour, 2 millions de personnes vivent en France avec un antécédent de cancer.

Or, cet événement marque la vie professionnelle. L’interruption ou la perte d’emploi s’expliquent par la maladie elle-même, les traitements ou encore la vulnérabilité psychologique des patients. Aménagements possibles et prévus par la loi Les personnes atteintes d’un cancer sont inégales face à l’intensité et la persévérance des symptômes, y compris après l’arrêt des traitements. Lever les obstacles à la réinsertion La recherche se poursuit pour mieux évaluer l’impact des cancers sur la vie professionnelle, identifier les personnes les plus vulnérables et trouver de nouvelles solutions avec les pouvoirs publics et les entreprises. Evaluer l’impact du cancer sur la vie professionnelle Identifier les facteurs associés à la perte ou la reprise d’emploi. L'impact sur la vie professionnelle d' une maladie chronique : Témoignage. Le milieu professionnel est souvent une source de tension supplémentaire pour les personnes atteintes d’une pathologique chronique… La douleur, la fatigue ou la prise fréquente de médicaments peut être un facteur de gêne pour le patient qui refuse souvent d’être vu comme « malade ».

En plus de devoir concilier vie professionnelle avec un traitement ou de la rééducation, le malade doit parfois subir des regards condescendants de la part de ses collègues et doit parfois composer avec une pression quotidienne venant de sa hiérarchie. Dans tous les cas, il est conseillé d’avoir le plus de transparence possible : la communication sera décisive. Certaines entreprises pourront proposer des emplois à mi-temps ou adapteront le temps de travail et les fonctions du salarié, si sa maladie l’empêche d’effectuer certaines tâches (ex : porter des charges lourdes).

Dans certains cas, l’arrêt maladie reste néanmoins la seule solution, ce qui forcera, une fois de plus, le malade à réorganiser sa vie.