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La France, paradis (ir)radieux

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Opinions sur l'énergie : un sondage malhonnête du ministère de l'écologie. Catastrophe nucléaire à Libération. Catastrophe nucléaire à Libération Placé sous la haute surveillance d'Anne Lauvergeon, le quotidien Libération a rejoint la liste des médias qui relaient la propagande mensongère du lobby de l'atome. Lundi 11 mars 2013 (Fukushima + 2 ans) Lundi 11 mars 2013, deux ans jour pour jour après le début de la catastrophe de Fukushima. Logiquement, Libération fait sa Une sur le nucléaire, mais de façon fort curieuse. Le titre, déjà, donne le ton : "Deux ans après Fukushima, l'atome s'accroche", avec cette précision parfaitement mensongère : "Fortement remise en cause après la catastrophe japonaise, l’énergie nucléaire est toujours omniprésente". Le non-lieu confirmé dans l'enquête sur l'impact de Tchernobyl en France. 2013 - Coût d'un accident nucléaire en France : jusqu'à 5800 milliards d'euros.

Campagne de l’association allemande .ausgestrahlt sur le coût de l’électricité Traduction : « Ce coût de l’électricité est trop élevé. On peut payer la transition énergétique, mais l’électricité nucléaire se paye de la vie ! » Des informations « chaudes » tenues secrètes pendant des années En novembre 2012, à Bruxelles, lors du forum Eurosafe, une présentation de Patrick Momal, un économiste travaillant pour l’IRSN, révèle qu’un accident grave en France pourrait coûter 160 milliards d’euros, voire 430 pour un accident majeur (à titre de comparaison, l’accident d’AZF et le naufrage de l’Erika n’ont coûté "que" 2 milliards d’euros). Alors peu médiatisées, ces données ne sont présentées en France que le 6 février 2013, à Cadarache. Mais l’IRSN rechigne à faire acte de transparence : il faudra plusieurs semaines pour qu’il publie la fameuse présentation sur son site.

Nous adressons alors un courriel à l’IRSN pour obtenir une copie de l’intégralité du rapport. Impasses et limites des scénarios. Un accident nucléaire du type de Fukushima coûterait à la France 430 milliards d'euros. Sortie du nucléaire au Japon, un plan secret pour arrêter 20 réacteurs en France. Contraint et forcé, cédant aux pressions conjuguées des citoyens, des municipalités et des compagnies d’assurance qui ne veulent plus assumer le risque, le Japon est sorti vendredi du nucléaire. Plus un seul réacteur ne fonctionne tandis que ceux de Fukushima continuent à polluer la région, la contamination poursuivant son grignotage du pays. L’histoire et la pression de la population diront si cette sortie est définitive. Une leçon pour les gouvernements et les citoyens qui hésitent encore.

Même si le prix à payer, pour le Japon, est une augmentation des importations de gaz et de pétrole, voire, pour une petite part, du charbon. L’autre leçon de cette situation est que l’énergétivore Japon a réussi à ajouter en une seule année aux centrales le gisement des économies d’énergie. Sans allumer les bougies vantées par Nicolas Sarkozy, sans changer de mode de vie. La mise au point de ce plan sera évidemment démentie, mais il existe et sera soumis dans les mois qui viennent, au gouvernement.