background preloader

Guechi

Facebook Twitter

guechi

Balti_Balti

« L’art comme résistance. Éveil politique et engagement des artistes dans les années 1930 » L’idée-force de ce neuvième numéro de Dissidences est de montrer, grâce à l’étude d’archives inédites et à l’analyse d’œuvres et de manifestations artistiques diverses, la pluralité des formes de la résistance et de l’engagement politique à travers les arts dans les années 1930 en Europe.

Des régimes infâmes ont exercé leurs contraintes délétères dans l’Allemagne nazie et l’URSS stalinienne, mais aussi et diversement dans l’Italie de Mussolini, dans l’Espagne de Franco, en Tchécos-lovaquie, en Angleterre et en France. Onze articles font état de résistances par les arts et les idées dans ces différents pays, en peinture, théâtre, cinéma de fiction et documentaire, dans des revues aussi. Comment, par exemple, s’est exprimé parmi les peintres allemands le refus de l’art nazi, sorte d’eugénisme esthétique, néoclassicisme à saveur ruro-nationaliste ? Numéro passionnant – qu’on voudrait davantage illustré de reproductions d’œuvres, mais quel luxe ce serait ­ ! Épigramme contre Staline. L’épigramme contre Staline est un épigramme politique de seize vers, écrit par Ossip Mandelstam au XXe siècle. Le texte accuse Joseph Staline et la Tchéka à travers une désobéissance civile. Situation[modifier | modifier le code] Préparatifs d’une mise à mort[modifier | modifier le code] Perquisition et arrestation[modifier | modifier le code] Cette épigramme sera plus tard cataloguée comme « document contre-révolutionnaire sans exemple » par le quartier général de la police secrète[réf. nécessaire].

Pour Vitali Chentalinski, c’était « plus qu’un poème : un acte désespéré d’audace et de courage civil dont on n’a pas d’analogie dans l’histoire de la littérature. En réalité, en refusant de renier son œuvre, le poète signait ainsi sa condamnation à mort. . « Isoler, mais préserver »[modifier | modifier le code] Les Cahiers de Voronej[modifier | modifier le code] Vue d'ensemble de la ville de Voronej aujourd'hui.

Il y meurt à quarante-sept ans – « Ma santé est très mauvaise. Autres sources et notes. Fichiers/Staline.jpg. Procès de Moscou. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Procès de Moscou sont une série de procès organisés par Joseph Staline entre août 1936 et mars 1938, pour éliminer ses anciens rivaux politiques en Union soviétique, ainsi que diverses personnalités tombées en disgrâce. Plusieurs vétérans bolcheviks de premier plan, acteurs de la Révolution d'Octobre, sont condamnés lors de ces procès truqués. La peine capitale est le verdict habituel. L'exécution a généralement lieu dans les heures qui suivent la sentence.

Objectif[modifier | modifier le code] Les procès de Moscou annoncent les Grandes Purges des années 1930. Pour les éliminer, il ne faut pas à Staline simplement les envoyer au Goulag, et les exécuter : il faut les discréditer au sein de la population. C'est ainsi que des dossiers d'accusations sont créés de toutes pièces par le NKVD. Les procès de Moscou contribuent à la construction du totalitarisme stalinien.

Les différents procès[modifier | modifier le code] L’organisation de la vie artistique en Russie au XXème siècle : Le réalisme socialiste soviétique - Cezarus. Le réalisme socialiste soviétique s’écrit « соцреализм » (prononcer « sotsréalism ») en russe, qui est la contraction de « социалистический реализм ». Qu’est-ce que c’est ? Le réalisme socialiste est un mouvement artistique apparu dans les années 1930 en Russie imposé par le gouvernement de l’URSS aux artistes afin d’utiliser l’art comme propagande plus discrète. Le réalisme socialiste, d’abord une méthode librement adoptée, devint une doctrine obligatoire et officielle dans le domaine de l’art.

Il exige de l'artiste « une représentation véridique, historiquement concrète de la réalité dans son développement révolutionnaire » Le jdanovisme artistique : Andreï Jdanov (Андрей Жданов), (1896- 1948) est membre du Parti bolchévique (communiste) dès 1915, il en devient le chef à Léningrad (Ленинград) en 1934. À partir de 1946, il définit une nouvelle conception de la création artistique, valable pour tous les pays qui lui sont soumis.

Le Jdanovisme est donc l’ancêtre du réalisme socialiste. « V. Un grand élan de créativité (premier tiers du XXe siècle) - Opéra en actes - Centre National de Documentation Pédagogique. Un grand élan de créativité (premier tiers du XXe siècle) Claudia Waite (La Marchande de bretzels), choeur de l'Opéra national de Lyon© Pascal Victor / Artcomart / Festival d'Aix-en-Provence Il est difficile de décrire ce qu’a pu être la vie culturelle russe du début du XXe siècle aux années 1930. « Bouillonnement », « effervescence » ou « feu d’artifice » ? Tous ces mots sont faibles pour dire l’incroyable élan de créativité qui marque cette période, véritable âge d’or de la culture russe, qui aura une influence déterminante sur l’art européen. Évoquons les noms phares, dans différents domaines artistiques, de cette époque.

Alexandre Blok, Andreï Biély et Valéry Brioussov furent les chefs de file du symbolismesymbolismemouvement littéraire, artistique et musical, né en France vers 1870, en réaction au naturalisme et au mouvement parnassien. La cohabitation de la tradition et de la nouveauté est saisissante, comme on peut le voir avec les compositeurs Scriabine et Rachmaninov.

Artiste du peuple de l'URSS. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Médaille d'Artiste du peuple de l'URSS Artiste du peuple de l'URSS, quelquefois traduit par Artiste national de l'URSS, est un titre honorifique décerné aux personnes du domaine de la culture ayant fait un apport remarquable au développement du théâtre, du cinéma ou de la musique en Union soviétique. Ce titre est établi le 6 septembre 1936 par décret du Comité exécutif central de l'URSS et adopté le 13 janvier 1937. La décoration a été décernée pour la première fois en septembre 1936. Les treize premières personnes à devenir « artiste du peuple » sont Constantin Stanislavski, Vladimir Nemirovitch-Dantchenko, Vassili Katchalov, Ivan Moskvine, Iekaterina Cortchaguina-Alexandrovskaïa, Maria Blumenthal-Tamarina, Antonina Nejdanova, Boris Chtchoukine, Maria Litvinenko-Wohlgemuth, Panas Saksaganski, Akaki Vassadze, Akaki Khorava et Kouliach Baïsseïtova.

Jusqu'à la dislocation de l'Union soviétique, 1 007 personnes ont été décorées de ce titre. Les Yeux d'Elsa. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Yeux d’Elsa est un recueil de vingt et un poèmes qui a été publié en 1942. Il rassemble des poèmes parus en revues entre juin 1941 et février 1942. Aragon a indiqué les avoir publiés « dans l’ordre suivant lequel ils ont été écrits ». [réf. nécessaire] Poésie[modifier | modifier le code] Ce recueil inaugure le long cycle consacré par l'auteur à sa compagne Elsa Triolet, avec qui il formera jusqu'à la mort de celle-ci, en 1970, un couple mythique.

À la différence d'un René Char, qui prend le maquis et ne publiera qu'après la guerre ses Feuillets d'Hypnos, Aragon croit possible de mener le combat avec ses propres armes : la poésie. Les Yeux d’Elsa est le premier poème du recueil. Chanson[modifier | modifier le code] Ce poéme fut mis en musique et chanté par plusieurs artistes, dont André Claveau Références[modifier | modifier le code] Néant Voir aussi[modifier | modifier le code] Portail de la poésie. Frantz Fanon, la vérité noire, l’expérience anti-coloniale. Fanon a marqué profondément en son temps la pensée de l’anticolonialisme partout dans le monde : en Occident (à la fois en Europe et aux Etats-Unis), mais surtout dans les pays colonisés, dans les esprits et dans les actes des colonisés eux-mêmes. 1Aujourd’hui il est relativement délaissé et oublié par le plus grand nombre, en tout cas en France, malgré la portée de ce qu’il a affirmé, construit et contribué à engager et également par l’actualité de sa pensée et de son combat.

Frantz Fanon vers 1952 © Éditions du Seuil 2C’est pourquoi, il s’agit de connaître la pensée de Frantz Fanon et de reconnaître quel fut son apport pour replacer la lutte contre les dominations dans le continuum de la lutte contre le colonialisme à travers sa pensée, sa place, l’histoire : jusqu’à nos jours. 3Fanon est fondamentalement un homme d’actions, il a milité et combattu pour promouvoir une figure de l’engagement et de l’intellectuel engagé.

Ainsi, dans une lettre à sa famille indique-t-il : Marina Tsvetaïeva. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Marina Tsvetaïeva Marina Ivanovna Tsvetaïeva (en russe : Марина Ивановна Цветаева, souvent transcrit Tsvetaeva) est une poétesse russe née à Moscou le et morte à Ielabouga le . Biographie[modifier | modifier le code] Russie[modifier | modifier le code] Marina Tsvetaïeva, née à Moscou, est un des poètes de langue russe les plus originaux du XXe siècle. Son œuvre ne fut pas appréciée par Staline et le régime soviétique. Sa réhabilitation littéraire commence dans les années 1960. De son premier mariage avec Varvara Dmitrievna Ilovaiky, Ivan Tsvetaïev a deux enfants, Valeria et Andreï. En 1902, Maria Meyn contracte la tuberculose, et on lui conseille un changement de climat. Elle commence à séjourner à Koktebel, en Crimée, au bord de la mer Noire, dans la maison de Volochine qui reçoit de nombreux artistes.

À Koktebel, Marina Tsvetaïeva fait la connaissance de Sergueï Efron, un élève officier à l'Académie militaire. . — Marina Tsvetaïeva, 1913. En février 1934, Grossman abandonne. L’art officiel russe dans toute sa splendeur. Accueil > Musées > France-Russie 2010 Louvre pour tous | Bernard Hasquenoph | 17/03/2010 | 08:50 | Une exposition de peinture ultra-académique, Tsereteli le pire des artistes de Moscou décoré de la Légion d’honneur par Sarkozy, se devine à Paris un art officiel russe très connoté idéologiquement © Louvrepourtous 17.03.10 | IL FLOTTE COMME UN PARFUM suranné et vaguement inquiétant au 61 rue Boissière, dans le seizième arrondissement de Paris, à deux pas de la rue Lauriston.

C’est là que se trouve le Centre culturel de Russie, à l’exact intitulé Centre de Russie pour la Science et la Culture (CRSC), institution héritière de l’ex-Union des associations soviétiques d’amitié rattachée au Roszaroubejcentre qui pilote, depuis Moscou, des centres culturels semblables dans 68 pays du monde. Le porche grand ouvert sur la rue incite à y entrer, mais quand on le franchit, un gardien invisible surgit et vous interpelle pour demander où vous allez. « Voir l’exposition... ». Poutine par Tsereteli © DR. Vassili Grossman. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Grossman.

Vassili Grossman Vassili Semionovitch Grossman (en russe : Василий Семёнович Гроссман) est un écrivain soviétique né le à Berditchev (actuelle Ukraine) et mort le à Moscou. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Il est issu d'une famille bourgeoise cultivée d'origine juive assimilée ayant abandonné toute pratique religieuse ainsi que le yiddish. Il naît le à Berditchev, en Russie impériale (actuellement en Ukraine). Pourtant, dès 1927, sa passion pour la science faiblit et il s’intéresse de plus en plus à la littérature. En 1930, il obtient un travail d’ingénieur dans une mine à Stalino dans le bassin du Donbass, sa femme restant à Kiev. À la suite d'un diagnostic de tuberculose erroné, il parvient à quitter Stalino en 1932 et s'installe à Moscou, où il travaille dans une fabrique de crayons. Premiers écrits[modifier | modifier le code] « 2 mai.