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Réflexions & Philosophie

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Le catéchisme postmoderne. Les élites ont-elles trahi ? Comment les partis politiques obtiennent et dépensent leur argent. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a publié, comme chaque année, au Journal Officiel du 29 décembre, les comptes de chaque parti politique français pour l'année 2009. Elle a examiné au total les comptes de 233 formationssur sur les 296 qui étaient tenues de les déposer. 92% des comptes examinés ont été certifiés par les commissaires aux comptes. Le Parti Socialiste est le seul grand parti dont les comptes ont été certifiés avec «réserve».

La Commission reproche à la Fédération du Morbihan d'avoir profité d'une «dévolution» d'un montant de 232.000 euros de la part d'une association, le Cercle de Jaurès. Elle estime que c'est «un apport financier d’une personne morale dont les comptes n’étaient pas inclus dans le périmètre comptable de la formation politique et donc susceptible d’être contraire à la loi». Ces données permettent de comparer les forces financières en présence. Cotisations des adhérents Contributions des élus Les Financements publics. Politique : Finances des partis politiques: l'UMP et le PS dans le vert. Si les deux grands partis ont pu dégager des excédents en 2009, le MoDem et le Front National font face à une situation financière difficile.

Comme chaque année, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a publié les bilans financiers des 296 partis politiques qu'elle contrôle. Les documents diffusés ce jeudi concernent l'exercice 2009. Une année au cours de laquelle 102 formations politiques ont subi un déficit, et 122 ont bénéficié d'un résultat excédentaire. Parmi ces dernières, l'UMP et le PS ont profité d'une année relativement creuse en échéances électorales - la campagne des européennes n'a pas occasionné de dépenses importantes - pour se refaire une santé après une présidentielle financièrement éprouvante.

L'UMP a ainsi dégagé en 2009 un excédent de 10.169.371 euros. De quoi combler en partie le déficit de 29 millions d'euros contracté après 2007. Le Parti socialiste a lui une stratégie de financement bien distincte. Non, le peuple n’est pas une masse brutale et ignorante. Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l’islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean-Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy… De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales ? Libération a sollicité trois philosophes: Jacques Rancière (lire ci-dessous) qui critique la notion même de populisme. Enzo Traverso qui s’inquiète de la montée de l’islamophobie et Bernard Stiegler qui analyse le «populisme industriel» né du passage de la démocratie de l’écrit à la société de l’image analogique.

«Il ne se passe pas de jour où l’on n’entende dénoncer les risques du populisme. Il n’est pas pour autant facile de saisir ce que le mot désigne. Qu’est-ce qu’un populiste ? Il est clair pourtant qu’aucune nécessité ne lie ces trois traits. Car «le peuple» n’existe pas. Le récent «dérapage» de Marine Le Pen est à cet égard instructif. Dessin Killoffer. Le moralisme est inutile face au populisme. Révolution : quand l’Islande réinvente la démocratie | NBiou.