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Politique

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Elio Di Rupo et l'«ultra» capitalisme.

Élection 2014

Enquêtes. Répression. Crise. Www.lachambre.be/FLWB/PDF/53/2860/53K2860001.pdf. A-t-on perdu foi en nos experts ? - Idées. A partir de La disqualification des experts, communications prononcées lors des Entretiens de l’Académie des sciences morales et politiques, au Palais de l’Institut de France le lundi 28 novembre 2011 (Editions Hermann, paru en novembre 2012).

Sébastien BALIBAR. Antonio CASILLI. Tobie NATHAN. Sébastien Balibar : « Je crois que la situation est grave, parce que d’une part nous avons besoin d’experts et d’autre part on ne leur fait pas confiance. […] D’abord, qu’est-ce qu’un expert ? En principe, c’est quelqu’un qui a une compétence dans un domaine sur lequel se pose une question à résoudre et qui va donc travailler pour produire une expertise, mais ce n’est en aucune manière quelqu’un qui décide lui-même. Antonio Casilli : « La question telle qu’elle est posée dans ce rapport sur la disqualification des experts de l’Académie des Sciences nous met face à un constat qui est un peu paradoxal. Tobie Nathan : « Moi, ce qui me frappe beaucoup, c’est cette notion de confiance. Sons diffusés : Puissances de la variation. Pour saluer la publication de son dernier livre, Les Révolutions du capitalisme (Les empêcheurs de penser en rond, 2004), Multitudes a réalisé une interview originale de Maurizio Lazzarato, lui donnant l’occasion de faire le point sur son intérêt pour la pensée de Gabriel Tarde (qui faisait l’objet de son livre précédent, Puissances de l’invention.

La psychologie économique de Gabriel Tarde contre l’économie politique, paru également chez Les empêcheurs de penser en rond en 2002), de contribuer aux débats actuels sur la place du “ commun ” dans la théorie de la Multitude, et d’esquisser quelques-unes des pistes qui feront l’objet de ses réflexions à venir. Multitudes : Dans tes derniers deux livres, il est beaucoup question de Tarde. Pourquoi revenir à cet auteur vieux d’un siècle, dont les positions politiques n’étaient pas particulièrement progressistes ?

Multitudes : Les comportements que tu décris sont-ils des comportements politiques ?

Manifesto

Beppe Grillo: discorso alla nazione. Elezioni 2013, M5S: l'autobiografia in cinque minuti. Elezioni 2013, Grillo: "Disposti a collaborare" C'era una volta in Argentina. « Re : faire école , un webdoc réalisé (quasi) sans un sou. Il était sorti fin juin aussi discrètement qu’un joyau perdu dans l’immensité de la jungle web. Créatif, d’une structure narrative bluffante, "Re : faire école" a immédiatement provoqué un petit émoi dans le monde déjà bien balisé des nouveaux médias. Car cette œuvre-manifeste, composée de dizaines de petites trouvailles, sort de tous les sentiers connus. Un OVNI comme rarement il en sort, qui interroge les méthodes de conception, de production ou de diffusion d’une œuvre conçue par ou pour le web.

Une œuvre que Le Blog documentaire ne pouvait pas ne pas accompagner dans sa diffusion… Car nous vivons un adoubement en direct : Joël Ronez décoche le premier tweet, annonçant au cœur du gazouilli nouveaux médias la nouvelle qu’on pourrait résumer ainsi : attention, œuvre choc. Re : faire école, c’est donc d’abord un titre qui claque comme un manifeste, mais qui pourrait aussi être un titre de Godard. On est encore loin du compte. Voilà pour cette rapide présentation. Nicolas Bole Like this: Aux origines de l'islamophobie médiatique.

Extraits du livre de Sébastien Fontenelle sur les Briseurs de tabou. Où l'on découvre comment les médias fantasment l'islam et l'origine de l'islamophobie. Il est des auteurs assez chanceux (d'aucuns diront le cul bordé de nouilles) pour que leur prose, rédigé comme il se doit des semaines avant d'être publié, soient, à parution porté par l'actualité. Non seulement Sébastien Fontenelle dispose de l'insigne honneur d'être l'un des journaliste de Bakchich, mais encore cette plume taillée à la faucille et sculpté au marteau (voire écrivant un couteau entre les dents), a vu, ces dernières semaines, un beau débat médiatique autour de l'Islam émerger (à nouveau), quelques jours seulement avant la mise en librairie de sa dernière oeuvre Les Briseurs de Tabous, intellectuels et journaliste «anti-conformistes» au service de l'ordre dominant (La découverte). « L’islam imaginaire » Dans ce raz-de-marée, certaines déclarations (et proclamations) se distinguent par leur particulière trivialité.

Le manifeste de SavoirsCom1. L’approche par les communs s’inscrit dans la continuité de l’appel pour la constitution d’un réseau francophone autour des Biens Communs : Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles-ci soient naturelles – une forêt, une rivière, la biosphère -, matérielles – une machine-outil, une imprimante – ou immatérielles – une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal –. Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité.

Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé. Les communs de la connaissance représentent un nouveau paradigme. 1. 2. 3. Etres naturels et artificiels dans l’univers de Philip K. Dick. « Le corps comme événement » – Entretien avec Arlette Farge - Damien Almar & Julia Zortea. Cet entretien a été publié dans le numéro 8 de la version papier d’Article11, en février 2011. Historienne, Arlette Farge travaille depuis près de 40 ans sur les comportements populaires à Paris au XVIIIe siècle à partir des archives judiciaires.

Chercheuse du détail, elle donne voix et chair aux anonymes que l’histoire a souvent fait taire, et transcrit la quotidienneté d’une société orale au détour de scènes singulières et de paroles exhumées des procès verbaux. Rumeur, violence, foule, famille, solidarité... Chargés d’intime, ses sujets esquissent avec finesse les contradictions d’un siècle charnière où, de manière croissante, « les individus offrent une surface de prise à des transformations autoritaires, réfléchies et calculées »1. Comment en êtes-vous venue à vous intéresser au corps et, plus indirectement, à la médecine ? Je commence une longue recherche sur ce que les gens du peuple, peu lettrés ou illettrés, disent de leur corps et de leurs souffrances au XVIIIe siècle.

La génération en colère. Un nuevo lumpemproletariado de jóvenes hiperformados e hiperinformados, que beben de la ética hedonista del consumo y forman parte del mundo posmoderno de la Red, es el protagonista de las revueltas del bienestar Por Carlos Feixa.Catedrático de Antropología Social en la Universidad de Lleida y profesor visitante en la Escuela Nacional de Antropología e Historia (México).- Un fantasma ha recorrido Europa (y más allá): el fantasma de la indignación.

Es un fantasma con múltiples caras, aunque la más visible tiene rostro juvenil. Apareció primero en la periferia de París y Atenas, acampó luego en el centro de El Cairo, Lisboa, Madrid y Barcelona, y ha vuelto a irrumpir en Londres, Santiago de Chile y Tel Aviv. ¿Qué tienen en común todos estos movimientos? Como prólogos, las revueltas callejeras en dos países europeos: el que inventó la democracia (Grecia) y el que la reinventó (Francia). Como momento culminante, la primavera mediterránea de 2011, con la ocupación pacífica de las plazas. L'opposition au TGV Lyon-Turin sur la voie de la radicalisation. La ligne Lyon-Turin est inutile et dangereuse pour différentes raisons. Elle pose des problèmes environnementaux d’abord : il y a de l’amiante et de l’uranium dans les roches du futur tunnel international, ce qui fait prendre de grands risques pour la qualité de l’air et de l’eau dans la vallée. [La société LTF en chargé des études d’avant projet sur la zone transfrontalière du TGV jugent "marginal" le risque de radioactivité liés à la présence d’uranium, et estime "limitée" la probabilité de rencontrer des roches contenant de l'amiante lors du creusement du tunnel.]

Je ne suis pas du tout opposé au ferroutage, je suis même plutôt pour le développer, mais une ligne existe déjà entre la France et l’Italie et elle est amplement suffisante. Elle a été rénovée récemment, mais reste malgré tout sous-exploitée : elle peut supporter 17 millions de tonnes de fret par an contre seulement 2,4 millions de tonnes actuellement. "La ligne risque de ré-enclaver la région"

Agonie du capitalisme et économie de la transindividuation. Vidéos du débat avec Paul Jorion organisé par Ars Industrialis à La Colline le samedi 10 décembre 2011 Depuis plusieurs années, et après avoir soutenu dans son premier manifeste que le modèle industriel capitaliste et consumériste était voué à s’effondrer à brève échéance, Ars Industrialis organise des rencontres sur les grandes questions contemporaines posées par l’économie, la technologie et leur crise commune, tout en soutenant que le temps est venu de penser un autre modèle industriel, au service d’une économie de la contribution.

Celle-ci est caractérisée par le fait qu’elle se déploie à la fois comme activité d’échanges économiques et comme activité de constitution de savoirs à travers des processus de transindividuation spécifiques. A lire : la discussion entre Paul Jorion et Bernard Stiegler et ses très riches commentaires sur le Blog de Paul Jorion. Comment définir la pensée de droite ? - Idées. Peut-on se soustraire au clivage droite gauche ? Est-il possible d’échapper à la bi-polarité politique ? Existe-t-il une différence fondamentale entre la pensée de droite et la pensée de gauche ? Toutes ces questions se ramènent à une seule : penser à droite et penser à gauche sont-ils des invariants constitutifs de la pensée politique ?

Or pour répondre à cette question, il faut a minima se donner un premier principe, un présupposé fondateur d’où découlerait d’autres axiomes, à la manière d’un raisonnement hypothético-déductif. S’agissant de la gauche, ce principe est généralement l’égalité. Il fonde l’accès au droit autant que l’égalité des hommes devant la parole. S’agissant de la pensée de droite, le premier principe qui la gouverne selon Emmanuel Terray est le suivant, les autres s’engendrent logiquement : le réel est supérieur au possible, parce qu’il peut être connu par la raison alors que le possible affole l’imagination. Les habits neufs du néo-libéralisme - Idées. B Stiegler "Pourquoi et Comment philosopher, aujourd'hui" Bernard Stiegler chez F. Taddeï (CSOJ) #begov Pourquoi je quitte l'université après dix ans d'enseignement. | Occupy Belgium.

RéZoCitoyen. Les leçons du rapport Laplace - Des pommes et des poires. L’unanime tollé qu’il a suscité m’a donné envie de le lire et je vous le dis sans détour, au risque de déplaire à beaucoup de mes lecteurs liégeois : le désormais fameux rapport Laplace (pdf) sur l’avenir de la sidérurgie liégeoise mérite, à mon sens, outre une lecture attentive, un tout autre sort que celui que lui ont réservé les « forces vives » liégeoises qui, entre complaisance et aveuglement, paraissent plus que jamais incapables d’offrir à la région liégeoise un autre destin que celui, sinistre, vers lequel nous nous précipitons.

Le dernier épisode dans cette vile polémique laisse d’ailleurs sans voix. Le journal L’Echo signale en effet ce jeudi que la Sogepa (commanditaire du rapport) a décidé, en toute unilatéralité et sans aucun doute sur injonction du ministre (Marcourt, encore lui), vraisemblablement en l’absence de toute base juridique, de casser le contrat qui la liait au bureau parisien Laplace Conseil et de ne pas honorer le solde des honoraires de celui-ci. Mais donc ?

Occupyeverything

Savoir lire, écrire, compter et prendre la parole. Mutants/droïdes/blobs. Après #15o. Sur les réseaux. La société contre l'État. Voici 3 textes de l’ethnologue français Pierre Clastres (1934-1977) sur la question du pouvoir politique dans les sociétés primitives. Il a particulièrement étudié les Indiens Guaranis du brésil et les Indiens Guayakis du Paraguay dans les années 60. Politiquement, il fut proche du groupe révolutionnaire Socialisme ou Barbarie et du courant libertaire. S’il ne peut être qualifié d’anarchiste, on peut cependant le définir comme un anti-autoritaire. Ses recherches d’anthropologie politique ont été centrées sur la question des origines de l’autorité politique, sur la genèse de la division entre dominés et dominants dans les sociétés primitives, sur le processus d’apparition de l’État.

En cela ses travaux ont toujours suscité un intérêt au sein du mouvement anar. Le premier texte date de 1974. SOMMAIRE : • L’anthropologie politique, une interview de 1974 • La question du pouvoir dans les sociétés primitives • La société contre l’État (chapitre 11) Introduction de l’édition de Marée Noire. Philippe Pignarre et Isabelle Stengers. « Un système sorcier sans sorciers », c’est ainsi que Philippe Pignarre et Isabelle Stengers définissent le capitalisme contemporain, qui opère en nous frappant de paralysie et d’impuissance, en nous forçant à la résignation. Le discours de tous les dirigeants politiques depuis vingt ans peut se résumer par : « Je vais vous expliquer les contraintes inexorables auxquelles notre action est soumise ». Pour s’arracher au sortilège, on est obligé, affirment les auteurs, « de penser, pas de dénoncer » ; de se réapproprier les problèmes que les experts voudraient confisquer, de trouver le moyen de les formuler autrement.

Mais il faut surtout « apprendre à se protéger » : héritiers d’une culture qui a balayé les formes de savoirs précapitalistes, nous sommes des ensorcelés qui ne croient pas à la sorcellerie, et c’est peut-être ce qui nous y rend particulièrement vulnérables. . . . « Un autre monde a appris à se sentir lui-même, même s’il ne sait pas très bien comment bouger »

Londres

"Le débat est une machine à produire de l'extrémisme" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Serge Galam, physicien au CNRS et à l'Ecole polytechnique On a beaucoup parlé du mal-fondé du débat initié par le président de la République à propos de la laïcité, arguant qu'il allait produire plus d'extrémisme communautaire. Face à ces critiques, ses tenants opposent d'autres justifications sur la nécessité d'un débat national pour affirmer et imposer le respect des principes républicains de la laïcité. Après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les écologistes ont exigé un référendum avec d'abord un débat sur le nucléaire, ce qui a également provoqué de nombreuses levées de bouclier contre l'opportunisme d'une telle demande.

Eux aussi mettaient en avant la même nécessité d'un débat pour imposer une sortie du nucléaire au nom de la volonté populaire. Y a-t-il un paradoxe à tenir une telle posture contradictoire en fonction du sujet ? Pour l'un, on l'exige, pour l'autre, on le condamne.

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