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Science Po est-il le modèle à suivre ?

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Www.sciencespo.fr/sites/default/files/CEP_Etude_VTiberj_final.pdf. « Arrêtons de faire ces mauvais procès aux grandes écoles ! » oGel des prestations : les élus PS demandent au gouvernement d'épargner les ménages modestes.oBruxelles ouverte à un compromis sur le déficit français. Elle pourrait accorder un délai à Paris. MOOC: 3 opportunités pour les entreprises Les MOOC promettent de révolutionner l'enseignement. Les entreprises aussi auront l'occasion de se saisir du phénomène. Sourcing, marque employeur et formation pourraient être impactés par les cours en ligne. Entrepreneur Engine, l'incubateur en ligne pour tous Entrepreneur Engine, plateforme internet, propose aux créateurs et dirigeants un service de mise en relation avec des experts de l'entrepreneuriat. Les biscuits Poult vont être vendu à Qualium Investissement Le fonds LBO France a signé un accord d'exclusivité jusqu'en juillet pour céder le biscuitier à la filiale de la Caisse des dépôts.

Valérie Fourneyron est sortie de l'hôpital. Vincent Peillon : « Je suis pour la suppression des grandes écoles » (France Inter) - Le blog de Vincent Peillon. Ne tirez pas sur les grandes écoles. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Arnaud Langlois-Meurinne, directeur général de Rouen Business School Le succès des grandes écoles ne se dément pas alors que dans la période de campagne électorale qui se prépare, les premières frappes s'abattent sur elles. En ce début de mois de juin, c'est plus de 20 000 candidats qui ont décidé de s'élancer sur le tour de France des oraux des grandes écoles de management. A l'heure du "printemps arabe" et de la gronde des jeunes "indignés" espagnols, qui traduisent le désarroi d'une jeunesse désenchantée par des longues études sans emplois qualifiés à la clé, nos écoles ne proposent certes pas la garantie d'un emploi à vie contre un diplôme. Ce qu'elles offrent à chaque étudiant, c'est l'opportunité de construire un projet professionnel personnel qui débouche sur une employabilité proche de 100 % en fin du parcours.

La recette diffère selon l'école, mais elle est partout fondée sur l'alternance entre théorie et pratique, recherche et action. France : Des énarques décidément bien trop conformistes. L'ENA, qui forme les hauts fonctionnaires, serait-elle l'école de la conformité et de l'uniformité ? Ce sont les conclusions un peu désabusées du rapport du jury 2011. Alors que la fameuse «promotion Voltaire», cru 1980 de l'École nationale d'administration (ENA) qui compte dans ses rangs François Hollande, Ségolène Royal ou Michel Sapin, fait quotidiennement parler d'elle, un rapport publié sur le site de l'école pointe du doigt le profil trop «conformiste» des candidats.

«Uniformité de comportement, voire de pensée», conclut le rapport du jury 2011, présidé par le juriste Yves Gaudemet. Tendance à «choisir le confort apparent des formules convenues, reprises jusque dans le vocabulaire des modes administratives ou médiatiques»… «Difficultés à porter un jugement motivé sur les réformes en cours, à apporter la comparaison»… En résumé, les décideurs de demain manquent cruellement de recul, d'imagination et d'esprit critique. Trop peu de candidatures libres. Sciences Po, grandes écoles : la réalité de l'égalité des chances.

Atlantico : Malgré les accusations de la Cour des comptes, Sciences Po défend l'efficacité de sa politique d'ouverture sociale. Où en est-on aujourd'hui de l'égalité des chances face au recrutement sur concours des formations les plus prestigieuses ? Vincent Tiberj : Sciences Po et les « Grandes Ecoles » en général sont souvent accusés de la grande présence d’étudiants issus des CSP+ (Classes sociaux professionnelles favorisées).

Il s’agit d’un phénomène très simple à expliquer sur le plan social : dans le recensement de 1968, il y avait à peu près 8% des Français qui avait un bac ou plus alors qu’en 2006 le chiffre des Français ayant obtenu un bac général (permettant donc de passer ce genre de concours) est d’environ 37%. C’est un mécanisme simple de goulot, l’augmentation du nombre de candidats rend le concours plus difficile et plus élitiste. Le problème ne vient-il pas de la forme des concours ? Atlantico sur facebook notre compte twitter Intéressé par cet auteur ? Je m'abonne. Sciences Po Paris, la démocratisation à pas comptés. Richard Descoings, directeur de Sciences Po Les fils d'ouvriers et d'employés n'ont pas déferlé sur Sciences Po depuis dix ans. Ils ont tout juste réussi à se faire une meilleure place !

Tel est le bilan, en demi-teinte, des conventions éducation prioritaire (CEP), cette voie alternative de recrutement dans des lycées de zones défavorisées, lancées en grande pompe en 2001. Si 860 étudiants, issus de 85 lycées à travers le territoire français (Dom-tom compris), ont eu la chance de rejoindre la Rue Saint-Guillaume, le bilan est tout de même plus contrasté, car la sociologie étudiante de Sciences Po n'a pas été modifiée radicalement depuis dix ans.

Environ 130 étudiants entrent désormais chaque année à Sciences Po grâce au CEP, soit environ environ 10% des effectifs de première année (qui culmine désormais entre 1300 et 1500 étudiants). Cela a permis en partie de faire venir un nouveau public, avec de nombreux binationaux ou des enfants dont les parents sont nés à l'étranger. «Le renouvellement des élites peut prendre deux générations» Agnès Van Zanten (1), directrice de recherche CNRS à l’Observatoire sociologique du changement de Sciences- Po, étudie les programmes d’«égalité des chances» qui se sont multipliés dans l’enseignement supérieur, pour un ouvrage à paraître à l’automne. Elle analyse pour Libération leurs effets et leurs limites, pour arriver à ouvrir les élites françaises à la diversité. Ces dispositifs ont-ils donné des résultats ? D’abord, il faut voir que les buts ont évolué avec le temps.

Avec les conventions éducation prioritaire (CEP) créées par Sciences-Po en 2001, il s’agit de renouveler la population jugée trop élitiste de l’école et de permettre l’accès à des jeunes qui, sinon, n’en auraient jamais eu la possibilité. L’année suivante, l’Essec met en place une politique différente, avec des actions de tutorat (accompagnement scolaire, apprentissage des codes sociaux, etc.) destinées à des jeunes de milieux défavorisés. La diversité commencerait-elle à être davantage représentée dans les élites ? Sciences Po, le diplôme qui fait rêver. LE MONDE pour Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Philippe Jacqué Sciences Po, c'est un rêve. Un rêve qui se paie cher. Le mercredi ou le samedi, Pierre (qui n'a pas souhaité donner son nom de famille), en terminale dans un grand lycée parisien, enchaîne ses cours avec la prépa.

Pour offrir à leur fils une chance supplémentaire d'intégrer un Institut d'études politiques, ses parents ont déboursé 2000 euros. Pourquoi un tel investissement pour pouvoir rejoindre la rue Saint-Guillaume, à Paris, ou l'un des huit Instituts d'études politiques (IEP) qui se trouvent en région? La barre d'admission à franchir au concours commun à six IEP ne cesse de monter depuis quatre ans et le lancement de ce dispositif (Bordeaux, Grenoble et Paris gardent leurs épreuves).

"A Lille, notre double diplôme avec l'université du Kent attire à lui seul 500 candidats pour 35 places", constate Pierre Mathiot, le directeur de Sciences Po Lille. Mais comment justifier un tel engouement? La culture générale, outil de sélection rouillé. Des grandes écoles, dont Sciences Po, suppriment de leur examen d'entrée la dissertation de culture générale. Une décision funeste ou salutaire ? LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Anne Chemin Lorsqu'on évoque le spectre de la disparition de la "culture générale", Françoise Melonio soupire.

Depuis quelques mois, cette professeure de littérature à la Sorbonne, qui a publié une histoire culturelle de la France aux XVIIIe et XIXe siècles, passe aux yeux des puristes pour une fossoyeuse de la culture générale : elle est la doyenne du collège universitaire de Sciences Po, qui vient de supprimer cette épreuve de l'examen d'entrée. Ulcérés, des intellectuels ont dénoncé un acte "suicidaire" qui "coupe nos enfants des meilleures sources du passé". Cette croisade menée au nom des humanités classiques laisse Françoise Melonio perplexe : avec cette réforme, Sciences Po estime au contraire avoir recentré l'examen d'entrée sur les fondamentaux.

Sciences Po, un bon bilan. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Claude Casanova et Michel Pébereau Cette tribune répond aux attaques qui ont été, ici ou là, portées contre Sciences Po. Nous nous exprimons, l'un comme président de la Fondation nationale des sciences politiques et de son conseil d'administration, et l'autre comme président du conseil de direction de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris. On pourra, sans doute, nous considérer comme juges et parties, mais ces responsabilités nous permettent de porter sur cette institution et son évolution un regard éclairé, espérons-nous, par l'expérience et la réflexion.

Son histoire se résume en trois étapes. Depuis sa création en 1872, Sciences Po a toujours été considéré comme une grande et bonne école française. Le nombre et la qualité de ceux qui ont souhaité y étudier ou y enseigner n'a pas décliné au cours du temps, au contraire. Deuxième étape, celle qui va de 1945 à la fin des années 1980. Il faut aussi des immeubles et des finances.

Science Po est-il le modèle à suivre ? - Idées. Plus que quelques jours d’attente avant l’épisode décisif qui devrait décider de l’avenir de Sciences Po. En tout cas de sa direction. La cour des comptes publiera son rapport définitif sur l’école le 22 novembre. Ce n’est qu’à ce moment-là que le gouvernement fera son choix, et dira si oui ou non, il accepte de voir Hervé Crès succéder à Richard Descoings.

La médiatisation d’un tel feuilleton, celui de la succession à la direction de Sciences Po, peut surprendre. Olivier Saby, Agnès Van Zanten et Philippe Martin JC Francis © Radio France Par comparaison, l’arrivée de nouvelles têtes dans d’autres creusets de l’excellence française ont provoqué moins de commentaires : il est vrai que les transitions ont été moins heurtées. Tous ces changements de directeurs se traduiront-ils par des changements de direction ?

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