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Economie et numérique

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Internet ou la mort ! LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Philippe Escande En 1998, en pleine euphorie du premier âge de l'Internet, Louis Gerstner, l'ex-PDG d'IBM, lâchait cette étrange prédiction : "L'ère du PC est terminée. " Etrange, car, à l'époque, le seul moyen d'accéder à l'Internet était justement le fameux micro-ordinateur, inventé vingt ans plus tôt. C'est finalement Apple qui a eu la peau de ces disgracieuses boîtes blanches ou noires qui encombrent nos bureaux. D'abord avec le lancement, en 2007, de l'iPhone, puis en récidivant, en 2010, avec sa version grand format, la tablette iPad.

Il se vend maintenant plus de smartphones et de tablettes que d'ordinateurs, et Internet se trouve dans nos poches, nos sacs, et même les machines de notre vie quotidienne. Désormais, à tout moment du jour et de la nuit, on peut s'informer, se distraire et consommer sans entraves. D'abord, celui de la désintermédiation. Ensuite, le défi de l'intégration. La Sacem attire plus que jamais les auteurs. Mais les deux tiers ne touchent rien.

Mercredi, nous rapportions les conclusions du nouveau rapport de la cour des comptes sur les sociétés de gestion collective, qui montre que les reversements de droits d'auteur ont augmenté de 60 % en dix ans, c'est-à-dire trois fois plus vite que l'inflation sur la même période. Depuis 2000, les sommes collectées destinées à être redistribuées aux auteurs, éditeurs, artistes-interprètes ou producteurs ont augmenté de plus de 50 %. De quoi mettre à mal les discours alarmistes qui annoncent l'apocalypse culturelle si le piratage n'est pas rapidement réduit à néant. Mais Laurent Petitgirard, président du Conseil d'administration de la Sacem, ne veut pas que ces chiffres donnent l'impression que tout irait bien dans le meilleur des mondes pour les membres de la société de gestion. "De plus en plus de nos concitoyens se sentent pousser des ailes de créateurs. Les différentes émissions de vulgarisation y sont sûrement pour quelque chose", nous explique Laurent Petitgirard.

Dix tendances consommateurs à prévoir. Wikileaks s'attaque à la surveillance des réseaux. C’est un nouveau marché directement issu de l’économie numérique, il pèse aujourd’hui 5 milliards de dollars. Pourtant, il apparaît rarement sur le devant de la scène et préfère une discrétion toute stratégique. L’industrie de la surveillance et de l’interception des communications n’aime en effet pas trop la lumière.

Pour une raison bien simple : ses clients sont souvent bien peu recommandables. Si l’utilisation de ces technologies est étroitement surveillée dans les démocraties, leur commercialisation vers les pays moins regardants sur les droits et les libertés n’est pas ou peu réglementée. Rien d’étonnant à ce que ce secteur soit la nouvelle cible de WikiLeaks, qui, pour son retour aux affaires après quelques mois de silence et malgré une situation financière difficile ( lire l'article ), vient de rendre public 287 documents internes et commerciaux de ces acteurs de l’armement numérique.

Mais que disent-ils, tous ces documents ? Pseudos. Lire les réactions à cet article. Malgré les efforts des marques sur les réseaux sociaux, les internautes préfèrent les critiques des consommateurs. Les enjeux éco de la géolocalisation pour les réseaux sociaux.