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La Deserte Rouge

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La Desserte rouge. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Desserte rouge de Henri Matisse est un tableau peint en 1908. Il s'agit d'une huile sur toile de 180 cm sur 220 cm. Elle est conservée au Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Ce tableau est représentatif du fauvisme dont Matisse est le chef de file. Description[modifier | modifier le code] On peut voir une salle à manger dont le même motif est utilisé sur la table et sur les murs (bleu, violet), donnant une impression de continuité.

La fenêtre est traitée comme un tableau et le personnage sur la droite semble réduit à un élément de décor. Le dialogue visuel se passe entre l'espace littéral et l'espace suggéré. Le personnage à droite paraît malheureux. Liens externes[modifier | modifier le code] Fauvisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Publié dans L'Illustration, 4 novembre 1905, Les Fauves : Exposition au Salon d'automne. Le fauvisme est un courant de peinture du début du XXe siècle. Tiré d'une expression du journaliste Louis Vauxcelles, il débute historiquement à l'automne 1905, lors du Salon d'automne qui créa scandale, pour s'achever moins de cinq ans plus tard, au début des années 1910.

En fait, dès 1908, il est déjà à son crépuscule. Son influence marque néanmoins tout l'art du XXe siècle, notamment par la libération de la couleur. Le précurseur du fauvisme est Henri Matisse, mais d'autres artistes, comme André Derain, Maurice de Vlaminck, Auguste Chabaud ou encore Georges Braque en ont fait partie. Dans un article Le Salon d'automne publié dans le Gil Blas le 17 octobre 1905, Louis Vauxcelles décrit le salon salle par salle. Le fauvisme est caractérisé par l'audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques.

Les impressionnistes constituent la première source. Musée de l'Ermitage. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le musée de l’Ermitage (en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj, L'Ermitage d'État), situé au cœur de Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva, est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de 60 000 pièces y sont exposées dans près de 1 000 salles tandis que près de 3 millions d’objets sont conservés dans les réserves). Le musée présente, à côté de nombreuses pièces de l’Antiquité, une collection d’œuvres d’art européen de la période classique qui compte parmi les plus belles au monde. Parmi les œuvres exposées, figurent des peintures de maîtres hollandais et français comme Rembrandt, Rubens, Henri Matisse et Paul Gauguin. On y trouve également deux peintures à l'huile de Léonard de Vinci ainsi que trente et une peintures de Pablo Picasso. Le musée emploie 2 500 personnes et utilise l'aide de nombreux stagiaires gérés par le Service des volontaires du musée de l'Ermitage.

Le complexe de l’Ermitage. Henri Matisse. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Henri Matisse (Henri Émile Benoît Matisse), né le au Cateau-Cambrésis et mort le à Nice, est un artiste-peintre, dessinateur et sculpteur français. Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso, son ami, le considérait comme son grand rival[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Henri Matisse est né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis en France, fils d’un marchand de grains. Dès son rétablissement, tout en réintégrant l'étude, il s'inscrit au cours de dessin de l'école Quentin-de-La Tour destinée aux dessinateurs en textile de l'industrie locale. Il peint son premier tableau Nature morte avec des livres en juin 1890[4]. Carrière[modifier | modifier le code] En 1896, Matisse expose pour la première fois au « Salon des Cent » et au Salon de la Société nationale des beaux-arts dont il devient membre associé sur proposition de Pierre Puvis de Chavannes.

Œuvres[modifier | modifier le code] Art moderne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'appellation d'art moderne désigne une période de l'histoire de l'art qui est initiée par Édouard Manet et les peintres impressionnistes dans les années 1870 et s'achève au milieu des années 1950, notamment avec la naissance du pop art[1]. L'art moderne se caractérise par une rupture avec les canons de la figuration de l'art classique[2].

La notion d'« art moderne »[modifier | modifier le code] Dans Le Peintre de la vie moderne, Baudelaire trouve la beauté dans la rue et il la voit changeante, mobile ; chez l'artiste moderne, il salue l'aptitude à dégager du transitoire du quotidien l'éternel de la beauté. D'un point de vue institutionnel, l'émergence de la modernité ébranle l'Académie dans son pouvoir d'autoriser ou non l'entrée d'une œuvre au Salon. Les peintres « hors-académie » refuseront finalement d'être exposés à côté des peintres académiques. Naissance de l'« art moderne »[modifier | modifier le code]