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Wikileaks

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Anonymous dans le pré de WikiLeaks. Des collectifs d'Anonymous aussi ont leur propre plateforme de diffusion d'informations confidentielles, leur WikiLeaks sauce masque de Guy Fawkes. De vifs échanges sur Twitter entre l'organisation de Julian Assange et un groupe d'Anonymous ont fait ressurgir l'un de ces sites, ouvert en mars dernier : Par:anoia. De premières fuites commencent à être diffusées. Le torchon brûle.

Entre WikiLeaks et un groupe d’Anonymous rassemblés derrière le compte Twitter @AnonymousIRC, le désamour est consommé. Réplique d’AnonymousIRC : Nous avons toujours admirer l’idée [de WikiLeaks, NDLR] mais votre égo l’a tuée. Suivent plusieurs tweets critiquant le nouveau mode de diffusion des fuites par WikiLeaks : “Fuck votre diffusion au compte-gouttes (…)”, “Honnêtement @WikiLeaks, diffusez TOUS les mails syriens. Avec de faux airs de représailles, AnonymousIRC diffuse en suivant l’adresse d’une autre plateforme de whistleblowing – le lancement d’alerte. La liste des griefs Innodata. Ceci n’est pas une loi anti-WikiLeaks. Une proposition de loi, censée lutter contre l'espionnage industriel, pourrait bien se retourner contre ces "lanceurs d'alerte" qui font "fuiter" des documents internes auprès de journalistes d'investigation et d'ONG.

Trois ans de prison, et 375 000 euros d’amende. C’est ce que risqueront ceux qui porteront atteinte au “secret des affaires“, sorte de “confidentiel défense” appliqué aux entreprises, si la proposition de loi de Bernard Carayon, discutée ce soir et demain à l’Assemblée, est adoptée en l’état. MaJ 24/01/2012 : la loi a été votée, cette nuit, par les députés. Elle devra ensuite passer au Sénat L’objectif affiché est de lutter contre l’espionnage industriel. L’enjeu est de se doter des moyens de lutter à armes égales dans la concurrence internationale. Le texte fixe ainsi une définition “précise et circonscrite” du secret des affaires, premier volet qualifié de “« pédagogique » et préventif” par Bernard Carayon : Pas de craintes. Images via DarkRoastedBlend.

Le New York Times construit son propre WikiLeaks » Article. L'application Wikileaks disponible sur Android. LE PIEGE WIKILEAKS. Ce texte est un « article presslib’ » (*) Un article du New York Times : Prospect of WikiLeaks Dump Poses Problems for Regulators par Andrew Ross Sorkin, attire l’attention sur le fait que les documents que Wikileaks s’apprête à diffuser à propos d’une grande banque, embarrasseront davantage les régulateurs du monde financier que cette banque elle-même. C’est vrai. J’ai eu entre les mains (dans le cadre de mon activité légitime au sein de banques américaines !) Les documents que l’OCC (Office of the Comptroller of the Currency), le régulateur des banques américaines, et l’OTS (Office of Thrift Supervision), le régulateur des caisses d’épargne, adressaient à l’entreprise pour laquelle je travaillais, pour lui suggérer de modifier son comportement dans tel ou tel domaine ou sur tel ou tel aspect de son activité.

L’absence de régulation ne découle donc pas du fait que les régulateurs ne savent rien, mais du fait qu’ils n’agissent qu’avec une extrême mollesse. Wikileaks Mirror Network | vis4.net. La dictature nouvelle est arrivée. Je me faisais un plaisir de pouvoir lire bien tranquillement au coin du feu l'article placé en tête de gondole de ce "Libé des philosophes" acheté ce matin.

Son titre, WikiLeaks : la dictature de la transparence, et sa signataire, madame Élisabeth Roudinesco, historienne, directrice de recherches à l’université de Paris-VII (GHSS), me laissaient espérer une sorte d'orgasme intellectuel ineffable. Las ! Il me fallut déchanter. Grave. Apparemment, je suis arrivé un peu tard. Car il m'a semblé que la question de "la dictature de la transparence" avait été réglée depuis longtemps par notre historienne qui assène comme une transparente évidence: l'exigence de la transparence de l'information est une exigence dictatoriale.

Point. Elémentaire, mon cher lecteur ! Ceci étant, madame Roudinesco arrive à remplir son contrat, qui devait être fixé à deux petites colonnes, sans aucunement s'essoufler, mais sans analyser quoi que ce soit non plus. "Libé des philosophes" oblige. On ne s'en lasse pas... WikiLeaks.org abandonné par son fournisseur de nom de domaine. WikiLeaks : révéler un secret est désormais interdit en France ?

Sous la probable pression des Etats-Unis et celle, plus probable encore, de l’Elysée, Eric Besson a demandé au Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) d’examiner comment mettre un terme à l’hébergement du site WikiLeaks en France. Sur quelle base s’appuie le ministre de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique, spécialiste des expulsions, pour exiger celle d’un site d’information ? Il évoque l’intolérable « violation de secrets diplomatiques » (des secrets diplomatiques, en l’occurrence, américains). Autrement dit, la divulgation de secrets deviendrait interdite en France.

La France est déjà passée en cinq ans, dans le classement de Reporters sans frontières, du 11e rang au 44e rang de la liberté d’informer. Le pays est désormais derrière la Corée du Sud et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Jusqu’où le pouvoir actuel entend-il laisser filer cette liberté ? Il y a des lois... La justice française n'interdit pas à OVH d'héberger WikiLeaks. WikiLeaks. Wikileaks : l’État, le réseau et le territoire » Article » OWNI, Digital Journalism. Pour Anthony Besson, le bras de fer que se livrent WikiLeaks et l'ordre politique est à l'origine d'une tectonique des pouvoirs inédite, dans laquelle Internet fait figure de territoire dissident sur lequel les États n'ont aucune prise. “ Infowar”, “cyber warfare”[en], “opération riposte”, “guerre de l’information”,… les titres couvrant l’affaire WikiLeaks ont largement puisé dans le vocabulaire militaire pour décrire les événements qui ont suivi la publication des câbles diplomatiques par le site de Julian Assange.

La multiplication des déclarations violentes de journalistes et hommes politiques à l’encontre de WikiLeaks, l’acharnement des États a vouloir faire fermer le site en vain via les hébergeurs ou les fournisseurs de noms de domaines, et bien sûr la “riposte” des Anonymous par attaques DDoS, tout cela participe bien d’un climat de “guerre”. Mais quelle guerre ? Et surtout, pourquoi parle-t-on de “guerre” ? L’Internet, un territoire étranger Illustrations CC: Norman B. Des dissidents de WikiLeaks lancent leur propre site. La guerre de l’information n’est pas la cyberguerre » Article » OWNI, Digital Journalism. En prenant activement la défense de WikiLeaks, les Anonymous ont-ils franchi un cap supplémentaire dans la guerre de l'information? Le vocabulaire mérite d'être précisé. MAJ du lundi 13 décembre: Après l’opération Payback, les Anonymous ont décidé de lancer l’opération Leakspin, augmentant les attaques par déni de service distribué d’une vaste enquête contributive.

Pour résumer, ils souhaitent se concentrer sur les mémos diplomatiques déjà publiés par WikiLeaks pour mettre au jour des informations qui n’auraient pas été révélées par les médias. Mais les soucis techniques des uns et des autres ne se sont pas arrêtés pour autant. Quelques minutes plus tard, Gawker était également attaqué. [DDOSWAR NOW!] Depuis hier , les Anonymous ont lancé une vaste campagne d’attaques contre les organismes qui ont décidé de fermer les vannes d’approvisionnement de WikiLeaks. Pour le Guardian, jeudi 9 décembre est “le jour où la cyberguerre a été déclarée”. Il est pour l’instant relativement mineur.