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Mesurer le bonheur

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Comment vont les Français ? Le bonheur, ça se mesure. Peut-on mesurer le bonheur ? Le think tank la Fabrique Spinoza publie aujourd'hui son "PIB du bonheur". Une nouvelle tentative de rendre incontournables des mesures alternatives au PIB. Comment les nouveaux indicateurs tentent-ils de s'imposer ? Dossier de Catherine Petillon Compter ce qui compte, et interpeller les politiques. Écouter Bonheur : de grandes inégalités entre les Francais (A.

. « Notre espoir c’est que toutes les politiques publiques à venir soient évaluées à l’aune de ces critères », ajoute Alexandre Jost La remise en cause du PIB (Produit intérieur brut) comme critère unique d’évaluation du bien-être ne date pas d’hier. L’impératif du bonheur De quoi l’inflation de ces indicateurs est-elle le signe ? « Aujourd’hui, il y a un devoir de bonheur. Remy Pawin, historien : la conversion au bonheur Désormais, le bonheur fait aussi l'objet d'une mode et, très largement, d'une instrumentalisation. Des enquêtes subjectives enfin reconnues Claudia Sénik : une nouvelle enquête de l'INSEE. Un bonheur sans croissance est-il possible ? Le paradoxe de la société d’abondance « On ne tombe pas amoureux d’un taux de croissance », lisait-on sur les murs de Paris en mai 68, signifiant par là l’absence de communauté de sens et de corrélation nécessaire entre l’augmentation, quantitative, de la richesse nationale et la recherche, qualitative, de bonheur personnel.

Révolte d’enfants gâtés, diront certains et il est vrai que le raisonnement qui va suivre ne concerne que les pays riches dont l’affluence a permis la sortie hors du règne de la nécessité. Commençons par ce paradoxe bien connu, mis en évidence par l’économiste Easterlin[1] en 1974 selon lequel une hausse du PIB ne se traduit pas nécessairement par une hausse du niveau de bien-être ressenti par les individus.

Ce paradoxe est à rapprocher de ce que l’on nomme, en psychologie, le « paradoxe de l’abondance » qui montre que la disponibilité d’une satisfaction, auparavant rare, finit par produire lassitude et passivité. N Le mythe paradigmatique des « trente glorieuses » HNL lance un capteur pour mesurer le bonheur, Le Lab/Idées. S’intéresser au PIB du bonheur des Français. Une enquête de la Fabrique Spinoza dévoile le besoin, pour nos compatriotes, de remettre le bonheur au cœur des préoccupations françaises. Une demande à ne pas prendre à la légère… Le Français, fidèle à lui même, passe beaucoup de temps à râler et à revendiquer.

Des attitudes qui semblent nous faire défaut mais qui cachent au plus profond d'elles, une envie de mieux vivre et de ne pas se sentir exploiter. Et pourquoi ? Peut-être pour atteindre une forme de plénitude sociale où le bonheur régirait notre vie. Car notre culture est ainsi faite. L’étude, réalisée par le Think-Tank, la Fabrique Spinoza, met en avant l’ITBF qui est un chiffre synthétique mélangeant trois dimensions du bonheur : l’environnement perçu, le fonctionnement de l’individu et le bonheur exprimé. Un niveau de bonheur disparate 18% s’estiment vraiment malheureux et plus de 1,6 million de personnes estiment avoir une vie très médiocre. 2/ Les sympathisants Front National les plus malheureux.