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Post-modernes

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Á la rencontre du monde, Husserl. « Retourner aux choses elles-mêmes. » Tel est le mot d’ordre qui a inauguré, à l’aube du XXe siècle, cette immense aventure philosophique : la phénoménologie. Pour son fondateur, Edmund Husserl, ce fut d’abord le programme d’une vie : parti des mathématiques, passé par la psychologie et la logique, il traquera sans relâche les « phénomènes » par lesquels le monde se donne à notre conscience. Conçue comme la mission de son existence, cette conquête de la clarté se fera pourtant au prix d’une terrible lutte intérieure : c’est un esprit torturé, en proie à de profondes crises de doute, qui s’exprime dans cette œuvre aride et démesurément ambitieuse. Témoin de l’avènement du régime nazi, il gardera néanmoins une foi intacte en la raison : la noblesse de cette vie authentiquement philosophique, autant que la méthode radicalement nouvelle qu’il a élaborée, ont fait de lui la figure tutélaire de plusieurs générations de penseurs. « Choisir la philosophie comme métier d'une vie » 1900.

McLuhan, message et médium. Herbert Marshall McLuhan ( 1911-1980 ) est professeur de littérature et théoricien de la communication. Il est un des fondateurs des études contemporaines des Médias, et a su le premier diffuser au grand public les études relatives aux études sur le média. « The medium is the message« .

La formule la plus célèbre de McLuhan est » le médium est le message » . Focus sur une figure clé des défricheurs des Sciences de l’information et de la communication. Et un visionnaire. Le média, le canal de communication aussi important que le contenu du message. On considère généralement l’aspect du fond et de la forme d’un message, d’un écrit. Pour qu’une information passe, le message doit trouver à la fois son canal. Comme le disait Keynes : « On ne peut avoir raison tout seul« . Le canal influe sur le mode de perception du message. Dans canal de communication, on peut y associer tout support de véhicule. Comme le souligne Umberto Eco, dans « la guerre du faux« , à propos de McLuhan : Mc Luhan Média chaud :

Le piège de l'hyper-réalité. L’hyperréalité caractérise la façon dont la conscience interagit avec la réalité. Tout particulièrement, quand la conscience perd sa capacité à distinguer la réalité de l’imaginaire et commence à s’engager avec ce dernier sans comprendre ce qu’il fait, elle s’introduit alors dans le monde de l’hyperréel. La nature du monde hyperréel se caractérise par une amélioration de la réalité. Jean Baudrillard, Daniel Boorstin, Albert Borgmann et Umberto Eco sont de célèbres théoriciens de l’hyperréalité. Selon Baudrillard, le monde dans lequel nous vivons a été remplacé par une copie du monde, nous y recherchons des stimuli simulés et rien de plus. Par Néo trouvetout, blogueur ingénieux. Jean Baudrillard - Sociologue et philosophe Il est vain de tenter de résumer l’oeuvre de Baudrillard en quelques lignes, mais on pourra ici au moins s’essayer à une définition des termes simulation et simulacre.

Plusieurs aspects de l’hyperréalité peuvent être pensés comme une « réalité par proxy ». 1. 2. Les références de Matrix. La Matrice Thomas A. Anderson (Keanu Reeves), un jeune informaticien connu dans le monde du hacking sous le pseudonyme de Neo5, est contacté via son ordinateur par ce qu’il pense être un groupe de hackers. Ils lui font découvrir que le monde dans lequel il vit n’est qu’un monde virtuel dans lequel les êtres humains sont gardés sous contrôle.

Morpheus (Laurence Fishburne), le capitaine du Nebuchadnezzar, contacte Néo et pense que celui-ci est l’Élu qui peut libérer les êtres humains du joug des machines et prendre le contrôle de la matrice (selon ses croyances et ses convictions). Contrairement à ce que l’on peut lire, Matrix ne reprend pas en premier lieu l’expérience de pensée de L’allégorie de la caverne de Platon ; mais plutôt[réf. nécessaire] Le malin génie de René Descartes. Source : Whitehead, Théorie et expérience. Précédent – Sommaire – Suivant Whitehead l’énonce dans Procès et réalité : « la fonction première d’une proposition est d’être pertinente comme appât du sentir. »[1] Une proposition s’adresse d’abord au sujet sentant et ensuite, éventuellement, au sujet pensant. Cela revient à dire que toute théorie est d’abord expérimentée, que tout discours théorique est donc rencontré et évalué dans l’expérience. Nous pourrions dire qu’une théorie s’apprécie avant de se laisser juger. Whitehead semble donc identifier persuasion et conviction, ou du moins faire précéder la conviction par la persuasion.

Et il souligne effectivement que c’est historiquement la persuasion discursive qui a triomphé de la force coercitive. Whitehead reprend sur ce point une intuition du Timée de Platon : « La création du monde, dit Platon, est la victoire de la persuasion sur la force. Comment l’expérience peut-elle constituer le milieu naturel dans lequel juger toute théorie ? [1] PR, page [25]. [2] Page [105]. [7] Page 62. Bernard Stiegler. La mort a figé sa vie en roman. Sans bac, tenancier d’un bar à jazz à Toulouse, il a les finances difficiles. Qu’à cela ne tienne, il va régler cela lui-même en décidant d’aller braquer une banque. Ça marche, et il y prend goût. C’est le quatrième braquage à main armée qui lui sera fatal, et lui vaudra 5 ans de prison. C’est là que, grâce à un professeur de philosophie (Gérard Granel) qui l’avait pris en amitié dans son bar, il découvre les grands auteurs, qu’il dévore avec passion. Lire aussi** le grand entretien qu’il avait accordé au «Temps» en 2018:**«Toute technologie est porteuse du pire comme du meilleur» Le poison et le remède La technologie numérique, Stiegler la caractérisait d’un terme grec qu’il a remis à l’ordre du jour: pharmakon, qui désigne à la fois le poison et le remède, comme le fut pour lui la prison sans laquelle, dit-il, il aurait mal tourné.

Il laisse une œuvre foisonnante mais, il faut le dire, difficile à lire. Eloge de la fuite (1976) Henri Laborit. L’éloge de la fuite aurait d’abord dû être l’autobiographie d’Henri Laborit. L’homme aurait pu se décrire en ces termes : médecin chirurgien et biologiste, philosophe du comportement animal et humain. Trop facile. Henri ne se laisse pas borner par ses croyances ni par ses états d’âme.

A la limite peut-on croire au fonctionnement biologique de son corps, mais le scepticisme d’un observateur à l’analyse aussi pointue que celle de Laborit peut même se permettre de douter du positivisme. Henri Laborit en vient rapidement à la justification de son éloge de la fuite. Henri Laborit aurait pu choisir de faire l’éloge de l’agression ; mais dans la lignée du mouvement antipsychiatrique, il révèle la soif de puissance qui germe dans toute volonté révolutionnaire d’enlever au pouvoir ses privilèges.

Par le prisme de son éloge de la fuite, Henri Laborit poursuit alors une progression philosophique plutôt classique. Humainement, Henri Laborit ne veut donc pas se laisser prendre au piège. Citation : Guy Debord en situation. Temps de lecture: 10 min Jusqu’au 13 juillet 2013, la Bibliothèque nationale de France rend hommage à Guy Debord, inventeur du situationnisme, dans une exposition baptisée «Un art de la guerre». La pensée radicale du révolutionnaire «situ» s’y trouve illustrée d’une multitude de documents, pour nombre d’entre eux inédits. Un parcours riche, stimulant, pour (re)découvrir le situationnisme.

Le situationnisme est une actualisation de la pensée marxiste au monde moderne. Le capitalisme assujettit, par le biais du spectacle, des travailleurs d’autant plus consentants qu’ils se repaissent dudit spectacle. «C’est vraiment dans le diagnostic de notre civilisation, de notre culture, du mécanisme capitaliste que le situationnisme a été le plus fort. A l’époque de Debord, le cinéma est une cible privilégiée (aujourd’hui, Facebook en prendrait pour son grade). Mais, à l’exception brève et pour partie rêvée de Mai 68, ils ne passent pas à l’acte. Après l’échec de 68, Debord s’éloigne. Un «artiste» Popper: falsifiabilité scientifique. Karl Popper nous invite à distinguer une réfutabilité scientifique, d'une réfutabilité plus commune, puisque tout être humain utilise des énoncés réfutables, dans la vie courante, et en dehors de tout cadre scientifique.

Par exemple, si Sigmund Freud a pu prétendre "réfuter" certaines de ses assertions, il ne peut avoir été "plus poppérien que Popper", étant donné qu'il affirma lui-même dès les premières pages de son "Introduction à la psychanalyse" que : « La conversation qui constitue le traitement psychanalytique ne supporte pas d'auditeurs ; elle ne se prête pas à la démonstration. On peut naturellement, au cours d'une leçon de psychiatrie, présenter aux élèves un neurasthénique ou un hystérique qui exprimera ses plaintes et racontera ses symptômes. Mais ce sera tout. Vous ne pouvez donc pas assister en auditeurs à un traitement psychanalytique.

Examen des affirmations précédentes de Sigmund Freud. Par conséquent, affirmer que : La réfutabilité. 1. 2. 3. Page 9 : Pages 10 - 11 :