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Souvenirs, devoir de mémoire, droit à l’oubli...

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La mémoire et le souvenir au cinéma. Devoir de mémoire et pouvoir des fictions - Jean-Louis Dumortier, Veronica Granata, Philippe Raxhon , Julien Van Beveren. Memoires a deux voix - Theophile. Académie d'Amiens - Histoire et géographie au collège et lycée - Commémorer, un devoir de mémoire ou d’histoire ? Pourquoi commémorer ?

Académie d'Amiens - Histoire et géographie au collège et lycée - Commémorer, un devoir de mémoire ou d’histoire ?

Pour rappeler ou maintenir le souvenir Au sens étymologique, commémorer, c’est se remémorer ensemble. Le Devoir de Mémoire et les Politiques du Pardon. L'invention du « devoir de mémoire » Olivier Lalieu même un entretien où Primo Levi fait part de ses interrogations sur la postérité Auschwitz Une émission de La Marche du siècle de juin 1993 lui est consacré Henri Rousso et Eric Conan évoquent plusieurs reprises ce devoir de mémoire dans La mémoire dans tous ses états chapitre introductif de leur ouvrage com mun Déjà en 1986 Serge Barcellini évo quait le devoir permanent de mémoire Nous allons abord analyser comment la mémoire de la déportation été portée depuis 1945 par des associations dont ac tion constitue élément moteur de la mé moire collective et les limites aux quelles elles se sont heurtées puis nous verrons comment appel la jeunesse constitue une des bases actuelles du de voir de mémoire Enfin si celui-ci semble évidence attaché la Shoah nous ver rons que est au terme une profonde évolution des mentalités L'arme du souvenir.

L'invention du « devoir de mémoire »

Le temps de la mémoire II: soi et les autres. Corrigé Commémoration. Synthèse de documents : la commémoration Corrigé : Les étapes du travail jusqu'au plan très détaillé (après quoi il ne reste plus qu'à rédiger … et ce n'est jamais le plus difficile !)

Corrigé Commémoration

A - Lecture attentive du sujet : il se concentre sur deux consignes précises (en dehors des consignes habituelles) : 1) nécessité pour les sociétés actuelles de commémorer leur passé ; 2) ambiguïté de ce besoin. Nécessité : c'est quelque chose de nécessaire (le mot est fort), c'est un besoin… peut-être même un devoir. Ambiguïté : ce besoin n'est pas clair, il exprime peut-être autre chose, il s'y joue quelque chose d'autre que le besoin naturel de « se souvenir ensemble » (= commémoration).

Attention : il s'agit des sociétés actuelles (= contemporaines). D'ailleurs, « Se souvenir » : de quoi, pourquoi ? « Blog PS Rhône-Alpes. Aujourd’hui dans la plupart des villes et villages de France nous commémorons l’armistice du 11 novembre 1918.

« Se souvenir » : de quoi, pourquoi ? « Blog PS Rhône-Alpes

Commémorer, étymologiquement, se remémorer ensemble. Dans les faits, on commémore le plus souvent des événements « heureux », comme la fin des conflits, enfin principalement la fin des conflits victorieux. L’Allemagne ne commémore pas à proprement parler le 11 novembre. Et le 18 juin fait pour les Français écho à l’appel du Général de Gaulle de 18 juin 1940, pas à la défaite de Waterloo (1815)… Intéressant d’ailleurs, la « concurrence » des dates dans l’Histoire. Reprenons le 11 novembre. Autre exemple : 8 mai 1945, fin de la Seconde guerre mondiale, victoire des Alliés, victoire sur le nazisme en Europe. Lutter contre l’oubli en partageant l’Histoire, voilà justement un des constituants du devoir de mémoire. Commémoration et devoir de mémoire servent aussi la construction de l’identité collective, avant d’être nationale, construction toujours délicate, toujours en mouvement.

Le devoir de mémoire : correction du paragraphe et autres documents. - Le blog de la salle 16. Voici le correction du paragraphe que les troisièmes devaient rédiger en octobre.

Le devoir de mémoire : correction du paragraphe et autres documents. - Le blog de la salle 16

Comme à chaque fois, il s'agit d'une proposition et non d'un paragraphe modèle. Il n'est donc pas parfait et je n'attends pas des élèves qu'ils rédigent exactement comme cela même si certains écrivent déjà très bien. Le droit à l'oubli ou la liberté de se souvenir. La première - Laure Adler - aime à se souvenir et imprimer noir sur blanc pour ne pas oublier, comme en témoigne la narratrice de ses Immortelles (1), hymne à la jeunesse dans lequel trois jeunes femmes incarnent l'Histoire de France de ces soixante dernières années.

Le droit à l'oubli ou la liberté de se souvenir

Le second - Simon-Daniel Kipman - publie L'Oubli et ses vertus (2), au titre à lui seul presque politiquement incorrect. Préserver les racines de la mémoire. Ces témoignages sont complétés d’une bibliographie (films, livres, sites, documents divers) réalisée par les élèves en fonction de leurs critères personnels et culturels.

Préserver les racines de la mémoire

(Télécharger les lettres de Carole, Mégane et Laurence.) Nous vivons dans une société qui, depuis 1968, donne le primat au présent et valorise le nouveau pour le nouveau. Dans ce contexte, il est utile de rappeler que l’on n’est rien sans histoire, sans patrimoine culturel, et que la mémoire nous permet de ne pas répéter des erreurs historiques commises.

Strophes pour se souvenir. Devoir de mémoire: Se souvenir... mais pourquoi? Résister aux oppressions et combattre pour la liberté : au regard des révolutions qui persistent ou éclatent aujourd'hui autour de la planète, le message de la Résistance semble toujours d'actualité !

Devoir de mémoire: Se souvenir... mais pourquoi?

A l'occasion de l'anniversaire de l'appel du 18 juin 1940, dijOnscOpe a recueilli quatre regards sur le devoir de mémoire et celui, toujours plus d'actualité, de liberté... "Refuser toutes les dictatures, les injustices et les occupations" Lucie Aubrac (*1), résistante pendant la seconde Guerre mondiale : "J'ai participé à la création d'un mouvement de Résistance suite à trois événements.

Le premier est survenu quand j'étais professeur dans un lycée en Bretagne et qu'à la fin du mois de mai, dans la cour de ce grand lycée, sont entrées des voitures blindées, des voitures militaires avec la croix gammée, qui venaient envahir un lieu de culture. Une cour de lycée, ce n'est pas fait pour recevoir une armée ! A l'époque, nous passions pour des gens de menée anti-nationale... Devoir de mémoire. Le devoir de mémoire est une expression qui désigne et postule l'obligation morale de se souvenir d'un événement historique tragique et de ses victimes, afin de faire en sorte qu'un événement de ce type ne se reproduise pas.

Devoir de mémoire

Cette expression, apparue dans les années 1990 à propos de la Seconde Guerre mondiale et en particulier de la Shoah, s'est élargie à d'autres épisodes tragiques de l'Histoire. Le devoir de mémoire, sans cette expression, a d'abord été promu aux lendemains de la Première Guerre mondiale par des associations de victimes, puis par des collectivités territoriales et par des États.

Les thèmes de culture générale du BTS 2016. Avec le rêve - "Cette part de rêve que chacun porte en soi" - c’est donc sur le souvenir - "Je me souviens" - que devront plancher les étudiants candidats au BTS en 2016.

Les thèmes de culture générale du BTS 2016

Chaque thème de culture générale et expression étant choisi pour deux ans, celui du rêve était déjà connu des étudiants mais pas celui du souvenir. Pour se familiariser avec ce concept, le ministère offre plusieurs indications et pistes de réflexion, à commencer par la problématique générale que nous reproduisons ici. Souvenirs, passé, devoir de mémoire, droit à l’oubli... Pris dans le flux de l’immédiat et du court terme, emportés par le cours accéléré de la vie, nous n’en prenons pas moins le temps de nous tourner vers le passé. Nous explorons nos souvenirs personnels, nous partageons des souvenirs communs et nous nous replongeons volontiers dans un passé reconstruit et idéalisé. II) Est-il nécessaire de se souvenir ? B) La mémoire collective La mémoire permet d'enregistrer des informations venant d'expériences et d'événements divers, de les conserver et de les réutiliser. Il existe trois formes de mémoire : La mémoire immédiate qui porte sur des événements récents et ne dure pas.La mémoire à court terme qui permet de retenir quelques éléments pendant un court moments.

Elle stocke temporairement les informations.La mémoire à long terme qui permet de retenir durablement des souvenirs.Mais cette mémoire se divise en deux types : - La mémoire implicite qui permet d'apprendre sans en prendre conscience. - La mémoire explicite qui elle concerne les faits anciens et de faits récents.Mais pour qu’il y ait mémoire, il faut des souvenirs.Un souvenir est la survivance, dans la mémoire, d'une sensation, d'une impression, d'une idée, d'un événement passé.La mémoire collective est l'ensemble des faits du passé qui peuvent avoir pour effet de structurer l'identité d'un groupe. Bts français 2015: Je me souviens : sujet de culture générale n°1. 1) Vous ferez une synthèse objective, concise et ordonnée des documents suivants : Document 1 : C’était mieux avant. La culture générale en neuf thèmes: Prépas commerciales - 1re année - Véronique Anglard. Le devoir/droit de mémoire - Conseil de l'Europe. La mémoire, c’est quoi ? Mémoire : nom féminin Image mentale conservée de faits passés.

Ensemble des faits passés qui reste dans le souvenir des hommes. Souvenir qu’on a d’une personne disparue, d’un événement passé ; ce qui, de cette personne, de cet événement, restera dans l’esprit des hommes. Ray Bradbury, Fahrenheit 451. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le titre fait référence au point d'auto-inflammation, en degrés Fahrenheit, du papier. Cette température équivaut à un peu moins de 233 °C. Marc Augé, Les Formes de l’oubli. Thème 2 (2016-2017) : « Je me souviens » Tzvetan Todorov est un sociologue français né en 1939. Il a participé, en 1992, à un colloque sur « Histoire et mémoire des crimes de guerre nazis ». L’exposé qu’il a présenté lors de ce colloque a été publié en 2004 par les éditions Arléa et fait partie de la bibliographie officielle du thème « Je me souviens ».

Il s’agit donc d’un texte assez bref, d’une cinquantaine de pages qui se lisent en une heure environ. L’ensemble est cependant très dense et risque de s’avérer difficile à aborder pour ceux qui ne disposeraient pas de solides connaissances sur l’histoire du vingtième siècle voire sur les lois dites « mémorielles » qui condamnent, en France, la négation de certains génocides et crimes de guerre. Todorov essaye justement, dans son texte, de catégoriser la mémoire des événements historiques, selon ce que l’on en fait.