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Analyse

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Chavez :"Obama, tu es un imposteur, tu fais pitié". Emmanuel Todd : «Le jour où l'euro tombera» 30 novembre 2011 | Par Martine Orange et La Parisienne Liberee et Antoine Perraud - Mediapart.fr Nous inaugurons, avec Emmanuel Todd, une série de grands entretiens en vue de la présidentielle.

Emmanuel Todd : «Le jour où l'euro tombera»

En plus de solliciter l'analyse de personnalités compétentes et légitimes, nous leur demanderons de se muer en force de propositions, exercice auquel se livre donc l'historien, anthropologue et démographe, dans la vidéo ci-dessous. Né en 1951, en marge de l'université française après avoir notamment étudié à Cambridge en Angleterre, Emmanuel Todd apparaît souvent terriblement journaliste à ses pairs et furieusement académique aux yeux de bien des gazetiers...

Il annonça, à 25 ans, la fin de l'Urss au nez et à la barbe des kremlinologues, en se fondant sur l'étude des structures familiales et autres fantaisies – selon les canons alors encore dominants d'un marxisme sourcilleux: La Chute finale (Robert Laffont, 1976). Emmanuel Todd: mes quatre mesures... par Mediapart. Manifeste d'économistes atterrés. Introduction La reprise économique mondiale, permise par une injection colossale de dépenses publiques dans le circuit économique (des États-Unis à la Chine), est fragile mais réelle.

Manifeste d'économistes atterrés

Un seul … Dépliercontinent reste en retrait, l’Europe. Retrouver le chemin de la croissance n’est plus sa priorité politique. Elle s’est engagée dans une autre voie : celle de la lutte contre les déficits publics.Dans l’Union Européenne, ces déficits sont certes élevés – 7% en moyenne en 2010 – mais bien moins que les 11% affichés par les États-Unis . Alors que des États nord-américains au poids économique plus important que la Grèce, la Californie par exemple, sont en quasi-faillite, les marchés financiers ont décidé de spéculer sur les dettes souveraines de pays européens, tout particulièrement ceux du Sud. Fausse évidence n°1 :les marchés financiers sont efficients. La face cachée du pétrole – Documentaire. Edgar Morin, une voie pour éviter le désastre annoncé. Coluche les discours en disent long.

A. Chauprade: une vision géopolitique qui ne cède rien au politiquement correct. Paul Jorion - LE GRAND MYSTÈRE DES CHOSES ENFIN RÉVÉLÉ. A quoi servent les agences de notation ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Eric Delannoy, vice-président du cabinet de conseil en stratégie opérationnelle Weave, spécialiste du secteur bancaire Après les dégradations successives de la note du Portugal, de l'Irlande et de la Grèce, Standard & Poor's (S&P's) a fait passer lundi 18 avril de "stable" à "négative" son appréciation de la perspective de la dette américaine.

A quoi servent les agences de notation ?

Une annonce immédiatement suivie d'un tollé médiatique et de secousses importantes sur les marchés. Alors que le G20, réuni à Londres, s'est engagé à un meilleur encadrement des agences de notation, on constate que les avis de ces dernières continuent d'être suivis massivement, provoquant des dégâts en cascade sur l'économie mondiale. Le phénomène pose deux questions majeures : quelle est la légitimité des agences de notation pour porter une telle appréciation ? Worldmapper. Sénat US, un homme a parlé. Préparez-vous à des émeutes lors de l’effondrement de l’euro: les diplomates ont reçu l’instruction de se préparer au pire ! La crise n'est pas économique : elle est idéologique. La crise qui traverse aujourd'hui le monde dans son ensemble ne peut décemment plus être nommée “crise financière” : cela va beaucoup plus loin. C'est une crise systémique, c'est à dire une crise qui remet en cause le système tout entier, à savoir le capitalisme.

Car le capitalisme n'est pas un système permanent ou universel, mais une idéologie. C'est le fait de croire que la somme des intérêts individuels favorise l'intérêt général. Ce qui est faux : les chiffres le montrent, et les faits le prouvent. Ce mensonge, ou si l'on préfère cette illusion dont nous avons été victimes, est en train de laisser place à une prise de conscience populaire réaliste : on voit bien que cela ne marche pas. La question qui se pose désormais à tous, et à laquelle le nouvel “Empire européen” ne doit pas répondre seul, est donc bien celle-là : vaut-il mieux subir le capitalisme ou en sortir ? « Ne rougissez pas de vouloir la lune : il nous la faut », par Serge Halimi. Economique mais aussi démocratique, la crise européenne soulève quatre questions principales.

« Ne rougissez pas de vouloir la lune : il nous la faut », par Serge Halimi

Pourquoi des politiques dont la banqueroute est assurée sont-elles néanmoins déployées dans trois pays (Irlande, Portugal, Grèce) avec une férocité remarquée ? Les architectes de ces choix sont-ils des illuminés pour que chaque échec — prévisible — de leur médication les conduise à en décupler la dose ? Dans des systèmes démocratiques, comment expliquer que les peuples victimes de telles ordonnances semblent n’avoir d’autre recours que de remplacer un gouvernement qui a failli par un autre idéologiquement jumeau et déterminé à pratiquer la même « thérapie de choc » ? Enfin, est-il possible de faire autrement ? La réponse aux deux premières questions s’impose sitôt qu’on s’affranchit du verbiage publicitaire sur l’« intérêt général », les « valeurs partagées de l’Europe », le « vivre ensemble ».