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Jeux sérieux - Serious games. Les pratiques collaboratives dans l'éducation - François Taddei. ParisTech Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ? François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques.

Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Par exemple, dans les start-up, les hackerspace ou encore les communautés d’informaticiens, les participants sont jugés sur leur capacité à faire quelque chose que les autres n’avaient pas fait jusque-là, ce qui est très différent de faire la même chose que d’autres ont déjà fait mais plus vite.

La troisième forme d’intelligence, encore supérieure aux deux autres, est la capacité à définir soi-même un problème. Plasticité – pour le meilleur ou pour le pire. | Classe maternelle, Gennevilliers. Dans notre dernier article, nous avons évoqué les effets dramatiques d’une privation d’interactions sociales sur le cerveau du bébé : réduction de l’activité électrique cérébrale, capacités cognitives et sociales perturbées, baisse de QI, allant même jusqu’à une diminution du volume global du cerveau… Mais la question que nous souhaitons aborder aujourd’hui est pourquoi ce manque d’interactions précoces lèse si gravement le cerveau de l’enfant ?

Voyons comment le cerveau se développe. L’être humain qui vient de naître commence par emmagasiner les informations du monde extérieur par le canal des sens. Chaque image, chaque interaction, chaque évènement – aussi quotidien soit-il – se fixe dans les fibres de son cerveau en connectant des neurones. Ces connexions de neurones commencent dans le ventre de la mère puis augmentent de façon extrêmement rapide dès la naissance : 700 à 1000 nouvelles connexions par seconde se créent pendant les cinq premières années de la vie. Oui, des milliards. Le temps consacré à l’apprentissage de la lecture, facteur clef dans la lutte contre l’échec scolaire. Le 22 janvier dernier, le gouvernement réaffirmait sa volonté de donner la "priorité au primaire" ; la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche annonçait alors onze mesures "pour une grande mobilisation de l'École pour les valeurs de la République". Ces annonces seront-elles à la hauteur du défi que représente "la dégradation de la performance globale du système – et des acquis des élèves les plus fragiles – et celui d'un fort déterminisme précoce de la réussite scolaire" ?

Alors qu’il est notamment question d’"engager un chantier prioritaire pour la maîtrise du français", il est plus que jamais temps d’expérimenter sur la base de ce que préconisent les travaux de recherche sur l’éducation, comme ceux par exemple consacrés à l’apprentissage de la lecture. 35 heures pour apprendre à lire Pourquoi ce temps d’apprentissage individuel est-il fondamental ? Comment y parvenir ? Bruno Suchaut et Alice Bougnères formulent quelques propositions : ''B.

Revoir. 10 outils collaboratifs pour la classe. Dernière mise à jour le 2 mai 2020 C’est une des principales avancées apportées par les tice en classe, la possibilité de faciliter le travail collaboratif entre l’enseignant et ses élèves ou entre les élèves eux-mêmes. Travail en commun et interactivité dopent l’investissement de chacun. On ne compte plus le nombre d’outils en ligne permettant le travail collaboratif dans la classe.

J’en ai présenté beaucoup dans ces colonnes. Voici une nouvelle liste de 10 outils collaboratifs pour la classe. Twiddla. Bubbl.us. Google Drive. Google Hangouts. Edmodo. SocialFolders. Cacoo. Titanpad. Bounceapp. Wiggio. Education/ Recherche (Institut Montaigne) Tribune de Laurent Bigorgne, directeur de l'Institut Montaigne, parue dans Le Monde du 10 février 2015. La France paraît prise dans les sables mouvants de sa croissance zéro, de son endettement, de son déficit public et de son chômage de masse.

La conjonction de ces facteurs alimente la défiance de nos compatriotes, comme elle entretient un flux ininterrompu de départs. Elle sape l’envie d’aller de l’avant du citoyen comme du contribuable, de l’entrepreneur comme du fonctionnaire, du patron comme du représentant syndical, du salarié comme du chômeur, de l’étudiant comme de l’apprenti… La France aurait-elle enclenché le mode "No Future " en pilote automatique ?