Le journal de merde par Joann Sfar : Si notre nouvelle ministre de la Culture ne sait pas quoi faire du cinéma français, qu'elle lise cette double page ! Le journal de merde par Joann Sfar : Si notre nouvelle ministre de la Culture ne sait pas quoi faire du cinéma français, qu'elle lise cette double page ! Jacques Doillon. Vieille Canaille ! - culture-match. Paris Match.
Lorsque Lou évoque son enfance, elle raconte qu’il y avait très souvent Serge Gainsbourg entre Jane Birkin et vous à la maison… Vous y avez pensé en imaginant ce couple décontenancé par le retour d’un ancien amour? Jacques Doillon. J’ai montré le film à Jane qui m’a envoyé un texto très drôle disant : “Je suis très perturbée parce que je ne comprends pas qui est qui dans le film? Qui joue mon rôle?” Elle essayait d’y voir une correspondance avec nous et ne trouvait pas la réponse, parce qu’il n’y en a pas. Comment expliquer que vos films traitent aussi régulièrement du trio voire du quatuor amoureux? Vous êtes connu pour faire beaucoup de prises avec vos comédiens – parfois jusqu’à cent. "Je suis quelque part entre Woody Allen et Ingmar Bergman" Ce n’est pas anodin de votre part d’avoir choisi un duo de cinéma (Samuel Benchetrit et Lou Doillon) qui a été un couple à la ville…Il n’y avait pas de vice de ma part.
Maraval, l'homme qui balance tout sur le cinéma français. Les acteurs français sont trop payés ! LE MONDE | • Mis à jour le | Par Vincent Maraval, distributeur et producteur, fondateur de la société de distribution de films Wild Bunch L'année du cinéma français est un désastre.
Pendant que Gérard Depardieu fait l'actualité et que les ministres rivalisent d'esprit pour en faire le scandale du moment et dénoncer son exil fiscal à 2 kilomètres de la frontière d'un pays dont il ne se sent "plus faire partie", personne ne parle du cinéma français. Or tous les films français de 2012 dits importants se sont "plantés", perdant des millions d'euros : Les Seigneurs, Astérix, Pamela Rose, Le Marsupilami, Stars 80, Bowling, Populaire, La vérité si je mens 3, etc. Pas un film, sauf peut-être Le Prénom, pour gommer ce que toute la profession sait pertinemment, mais tente de garder secret : le cinéma français repose sur une économie de plus en plus subventionnée.
Même ses plus gros succès commerciaux perdent de l'argent. Projection Publique » De la fortune des vedettes en particulier et des perversions d’un bon système en général. Parue dans Le Monde du 28 décembre, une vigoureuse déclaration du producteur, distributeur et exportateur Vincent Maraval suscite de nombreuses réactions, dans le milieu du cinéma français et au-delà.
L’auteur est une des personnalités les plus en vue dudit milieu, à la fois homme d’affaires très avisé et véritable amateur de films, aux goûts plutôt éclectiques et aux engagements souvent courageux – un profil pas si fréquent dans la profession. Réponse de Sam Karmann à l'article de Vincent Maraval sur les salaires des acteurs français. "Cher Vincent Maraval Je pense que votre article dans le Monde suscitera des réactions qui vont faire gonfler votre boite mail et la rumeur parisienne.
En tous cas je le souhaite. En cette période de crise quand on parle d’argent et quelque soit le secteur, les passions sont vives. En ce qui me concerne -et à part le titre de votre article que je trouve mensonger parce que partiel- : "Les acteurs français sont trop payés" je le trouve évidemment pertinent et vous avez le courage de jeter enfin le pavé des salaires exhorbitants dans la mare de notre cinéma national. J’y souscris. Mais vous auriez du aller plus loin. Et en premier lieu, plutôt que de parler des acteurs, vous auriez du écrire en guise de chapeau : "Les vedettes françaises sont trop payées". A la télévision où les salaires des rôles principaux ont servi de variable d’ajustement aux productions qui diminuaient leur coût au fur et à mesure que les diffuseurs diminuaient leurs financement.
PS : à la décharge de V. Ce que l’affaire Depardieu nous apprend sur le financement du cinéma. L’affaire Depardieu aura eu le grand mérite non seulement de susciter le débat fiscal mais aussi, de façon plus inattendue, de porter la lumière sur l’inefficacité et l’obsolescence de notre système de financement du cinéma.
La tribune de Vincent Maraval[1] a stigmatisé avec raison les montants exagérés des cachets des acteurs français par rapport à leurs collègues étrangers. Il s’agit en réalité d’une des manifestations les plus choquantes d’un dysfonctionnement général du système qui est encore aujourd’hui tabous. Rappelons-le, les films français sont aujourd’hui presque tous produits grâce à un préfinancement à 100% des frais. Autrement dit, le producteur ne prend aucun risque lorsqu’il produit un film, mais engrange en revanche les bénéfices en cas de succès. Une étude[2] réalisée en 2005 montrait que, sur les 162 films produits cette année-là, seuls 15 films avaient recouvré leurs dépenses de production et de distribution sur l’ensemble des premières exploitations. Les acteurs français sont trop payés ? C'est un peu plus compliqué que ça... - Cinéma.
« Les acteurs français sont trop payés !
» Depuis sa publication en « une » du Monde, vendredi 28 décembre, le pamphlet du producteur-distributeur-exportateur Vincent Maraval au titre percutant agite le milieu du cinéma, suscite des réponses d’observateurs (ici, la contribution de Jean-Michel Frodon) ou de professionnels (là, le plaidoyer du réalisateur et comédien Sam Karmann). Que dit ce texte ? Que la hausse du salaire des acteurs est inversement proportionnelle à la rentabilité des films dans lesquels ils tournent, et qu’elle est le fruit contestable d’un système de subventions. NUANCE – Non, les stars ne sont pas « riches de l’argent public » Inspirée par la polémique entourant l'exil fiscal de Gérard Depardieu, la cinglante tribune du producteur Vincent Maraval dans Le Monde continue de faire des vagues.
Intitulé "Les acteurs français sont trop payés ! ", le texte reproche à certaines stars de toucher des cachets mirifiques dont les montants plombent le coûts des productions. Ces vedettes, explique Vincent Maraval, sont rémunérées en fonction de leur valeur télévisuelle, et non pour leur qualité réelle. Résultat : le système de financement du cinéma français, censé "protéger l'exception culturelle, (...) profite à une minorité de parvenus riches de l'argent public".
Faux, ou plutôt en partie faux, rétorque dimanche 29 décembre le critique de cinéma Jean-Michel Frodon sur le site Slate.fr. Blog de Serge Toubiana » Blog Archive » Après lecture du texte de Vincent Maraval dans Le Monde. Comme beaucoup, j’ai lu le texte de Vincent Maraval paru dans Le Monde (daté du samedi 29 décembre 2012).
Il commence fort, ce texte, et il fait très mal : « L’année du cinéma français est un désastre. » Du genre à saper les futurs messages politiques que ne manqueront pas de prononcer, courant janvier, Eric Garandeau, président du CNC, et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, à l’occasion de leurs vœux aux professionnels du cinéma et de la culture. L’un et l’autre auront beau dire que la fréquentation des salles en France aura été une fois encore plutôt bonne, en 2012 – pour la quatrième année consécutive, elle dépasse le chiffre de 200 millions de spectateurs -, le mal est fait.
Et le mal provient de ce texte polémique de Vincent Maraval, patron de Wild Bunch, qui n’est pas un habitué des tribunes libres, ce qui donne davantage encore de crédit et de poids à sa charge sur le thème « les acteurs français sont trop payés ! ». Blog de Serge Toubiana » Blog Archive » Après lecture du texte de Vincent Maraval dans Le Monde. Comme beaucoup, j’ai lu le texte de Vincent Maraval paru dans Le Monde (daté du samedi 29 décembre 2012).
Il commence fort, ce texte, et il fait très mal : « L’année du cinéma français est un désastre. » Du genre à saper les futurs messages politiques que ne manqueront pas de prononcer, courant janvier, Eric Garandeau, président du CNC, et Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, à l’occasion de leurs vœux aux professionnels du cinéma et de la culture.
L’un et l’autre auront beau dire que la fréquentation des salles en France aura été une fois encore plutôt bonne, en 2012 – pour la quatrième année consécutive, elle dépasse le chiffre de 200 millions de spectateurs -, le mal est fait. Et le mal provient de ce texte polémique de Vincent Maraval, patron de Wild Bunch, qui n’est pas un habitué des tribunes libres, ce qui donne davantage encore de crédit et de poids à sa charge sur le thème « les acteurs français sont trop payés ! ». ARPY HOUR : BLOGOSPHÈRE DES CINÉASTES. Le débat est lancé et tant mieux.
Le système du cinéma français, sans doute l’un des meilleurs du monde, le plus vertueux et mutualiste, se doit d’être en permanence réinventé, critiqué, pour pouvoir le rester. Une de ses forces réside justement dans le fait qu’il est pensé par les professionnels eux-mêmes, et qu’à travers des équilibres improbables, mêlant les intelligences des cinéastes, des producteurs, des distributeurs, des grands, des petits, des méchants, des gentils, des TF1, des CANAL+, ils sont toujours parvenus à inventer une forme de régulation dont beaucoup d’industries pourraient nous envier ses conséquences sur la performance économique et la qualité artistique. Alors, quand cela commence à se gripper, il est heureux que certains courageux prennent leur plume pour le dénoncer. Ça fait 60 ans que ça marche comme ça. De quoi avons-nous peur aujourd’hui? Il est peut-être temps que l’on se remette autour d’une table. Alors évidemment, le moment est périlleux.
Aurélie Filippetti va se pencher sur le financement du cinéma. Faut-il y voir la première balle perdue issue de la tribune sur le cinéma publiée par Vincent Maraval dans le Monde? La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a lancé dimanche une petite bombe. Invitée à s'exprimer sur la situation du cinéma français, la ministre a d'abord rappelé les vertus du système, le seul capable de résister à l'hégémonie d'Hollywood. «La fréquentation des salles augmente depuis plus de 10 ans. Les Français vont de plus en plus au cinéma. Aurélie Filippetti : "Les gros salaires, ça se règle par la fiscalité" Les politiques ne peuvent pas grand-chose contre les gros salaires dans le cinéma, dénoncés par Vincent Maraval dans une tribune parue dans Le Monde.
Dans un entretien au Monde (en édition abonnés), la ministre de la culture, Aurélie Filippetti, défend le mode de financement actuel du cinéma français, tout en estimant qu'il y aura "de nouvelles régulations à trouver". Elle fait valoir "le rôle régulateur" de l'Etat, et se dit "favorable" à un grand débat sur le montant des cachets. Extraits. Comment avez-vous réagi au texte de Vincent Maraval, distributeur et fondateur de Wild Bunch ? J'ai été surprise par la violence de la charge. Hypertension. 31 décembre 2012 par Pascal Rogard - audiovisuel L'année 2012 est terminée.
Il était temps pour un cinéma français au bord de la crise de nerf . Premier foyer de tension, le débat sur l'extension de la convention collective des techniciens signée par les grandes entreprises du secteur et les principales organisations de salariés, mais rejetée par les producteurs indépendants qui dénoncent des conditions économiques pouvant mettre en cause la diversité des films. Au nom de cette diversité et du droit à la création, certains spécialistes des pétitions pour nobles causes n'hésitent pas à jeter par dessus bord les règles élémentaires du droit social et à prôner un capitalisme dérégulé bien loin de celui des maîtres des forges. Peut-être ont-ils raison de craindre que des normes sociales ne restreignent le spectre de la production ? Et là les médias raffolent...
Dans cet univers, où les champions du box office sont rares, la loi du marché joue à plein et les salaires s'envolent. La France subventionne le cinéma … européen. Dans l’excitation devenue fébrile sur cette histoire de cachets, on a (presque) tout entendu, et notamment ceci: la France produirait trop de films et/ou trop cher pour sa simple taille. On osera ici quelques éclairages nécessaires à l’attention de certains néophytes pourtant définitifs dans leurs commentaires. 1. Notre industrie nationale ne produit pas 300 films français par an. Il faut savoir lire les textes et les statistiques – très bien faites – du CNC en la matière: le CNC agrée près de 300 films par an dont environ un tiers sont en fait des films européens non français. Dans le jargon, on appelle cela des "coproductions minoritaires". 2. Le président du CNC défend le cinéma français et son financement.
Eric Garandeau, président du CNC, a défendu, jeudi 3 janvier, le cinéma français et son mode de financement, en assurant que ce système permettait "de faire émerger de nouveaux talents" et que l'année 2012 avait été un bon cru. Le dirigeant du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) s'exprimait après la controverse déclenchée par une récente tribune de Vincent Maraval, cofondateur de la société de distribution Wild Bunch, qui affirmait notamment que 2012 avait été "un désastre" pour le cinéma français. Lire la tribune de M. Maraval : "Les acteurs français sont trop payés ! " "Il est faux de dire cela", a martelé M. Garandeau auprès de l'AFP. "Au 1er semestre 2012, certains gros films ont très bien marché", a affirmé M. Eric Garandeau, Président du CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) Médias & Publicité : Nonce Paolini : « TF1 veut rester numéro un »
Le PDG de TF1 veut mettre son groupe en ordre de marche pour anticiper la reprise. Nonce Paolini, le PDG de la première chaîne privée depuis 2008, tire un bilan positif de l'année 2012 et entend consolider ses positions en 2013, tout en maîtrisant ses coûts. LE FIGARO. - L'année 2013 sera-t-elle une nouvelle année de crise pour la télévision? Cinéma : Langmann : «Pas d'argent public dans les films français» Non, Vincent Maraval, je ne suis ni un parvenu, ni un assisté du cinéma, par Philippe Lioret. "Payons les acteurs en fonction du budget" Dany Boon dit sa vérité sur son salaire. Avis de tempête sur le cinéma français. Cinéma français : "Vive l'exception culturelle !" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jérôme Clément, ancien président du Centre national de la cinématographie et d'Arte La déclaration de Vincent Maraval ne peut rester sans réponse.
Paysage cinématographique après tribune libre. Rarement aura-t-on entendu fourmis aussi loquaces après un coup de pied dans leur habitat collectif. Depuis la publication de la tribune de Vincent Maraval dans les colonnes du Monde, le 29 décembre, les langues du cinéma se sont déliées. Je n'ai pas beaucoup de mal à imaginer les conversations de réveillon entre gens de cinéma, maudissant ou bénissant le producteur de Steven Soderbergh et de Laurent Tirard. Un cinéma français à deux vitesses. La production indépendante française est à bout de souffle. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicolas Anthomé, Mathieu Bompoint, Aurélie Bordier, Nicolas Brévière... Que les gros cachets lèvent le pied ! Comment réduire les cachets des stars? Le salaire de la polémique. Cinéma. Le mauvais rôle des acteurs.
Le Cinema Francais lave son linge sale en public. Salaires des acteurs, budget des films, la vérité sur l'argent du cinéma français. Pascal Rogard : "Maraval cherche un bouc émissaire à ses échecs" Cinéma : Palmarès des acteurs français: les dessous du jackpot. Cinéma : Le cinéma français desservi par des scénarios trop faibles. Acteurs trop payés et films subventionnés: le CNC contre-attaque. Christine Gozlan: Le cinéma français est-il devenu masochiste? Exclusif: les tops et les flops du cinéma français en 2012. La politique en faveur du cinéma coûte à l'Etat 750 millions d'euros. Le cinéma français est-il trop cher Les acteurs français sont trop payés ? Les scénaristes, pas assez ! Les scénaristes français sont mal payés (quand ils le sont) ! Cinéma : «Trop de gens interviennent sur le scénario d'un film» Cinéma : Après la polémique, le cinéma cherche une parade.
Www.guildedesscenaristes.org/uploads/presse/communiques/cp_guilde_rapport remuneration auteurs cinema.pdf. Emission du 8 janvier. Europe 1 Soir Nicolas Poincaré - 09/01/13 - Europe1.fr - Europe 1 Soir. Robert Guédiguian, Michel Hazanavicius, Marie Masmonteil. Alex Masson, journaliste cinéma. The Future of French Cinema. Films inutiles, acteurs surpayés et paresseux : déballage de Noël dans le cinéma. Cinéma : acteurs français surpayés ? "Dany Boon est payé au prix du marché" Salaire des acteurs : le beau plan com' de Dany Boon. 2012, l’heure du bilan pour le cinéma français. Cinéma français : la bombe de Vincent Maraval, mode d’emploi. Star-system : ça tourne avide. Cachet des acteurs : le milieu en effervescence. Cinéma français : la flambée des prises. Des actrices grand luxe. L’affaire Maraval agite encore le milieu. Budget d’un film : le poids de l’interprétation. «Le système de financement français est peut-être périmé» Règles. Les Revenus (création originale) Comment bien suivre le Maraval Gate ?