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Lettre ouverte au Premier ministre du Québec. Depuis maintenant 100 jours les étudiants québécois manifestent contre l'augmentation des frais de scolarité Monsieur le Premier ministre, je vous fais une lettre que vous ne lirez pas, quand bien même vous en auriez le temps. Il y a dix ans, on m’a fait venir à l’Université de Montréal pour contribuer à l’excellence en enseignement et en recherche en bio‐informatique, un domaine émergent particulièrement important pour la médecine moléculaire. Pour me faire quitter mon poste de directeur de recherche au CNRS en France, on m’a offert une chaire de recherche du Canada, qui non seulement me fournissait des fonds pour effectuer mes recherches, mais aussi une prime de 30 000 $.

Mieux encore, le gouvernement du Québec m’a exonéré d’impôt provincial pendant les cinq premières années. J’aurais dû me méfier, mais les scientifiques sont fort naïfs. En fait, ces considérations financières avaient peu d’importance. Depuis 100 jours, tout a changé pour moi. Zp8497586rq. Pourquoi le Québec s'enflamme-t-il ? Montréal à l'heure du printemps érable. C'est l'heure où les enfants sont couchés, où l'on glisse dans ses draps, le MacBook en guise de couverture. C'est l'heure où l'esprit divague, multi-tasking, e-maile et twitte, blogue avec vieille vidéo punk en sourdine; l'heure où la télé du voisin balance de la réclame, et où l'on se félicite d'avoir jeté la sienne il y a des lunes. C'est à Montréal, 25 avril 2012, 22h. Depuis plusieurs semaines, la ville est prise d'assaut par les étudiants, eux-mêmes assaillis par une mesure intenable: l'augmentation de leurs déjà colossaux droits de scolarité.

Chaque jour, downtown Montréal devient rouge (un petit carré de feutrine accroché aux vestes pour signe de ralliement), chaque jour, downtown Montréal hurle, chante, casse un peu, crie beaucoup, innove, fonce, et joue à cache-cache avec des policiers anti-émeutes qui ont un peu oublié de rester calmes. publicité «L'ostie de grosse manif de soir» Twittos contre twittos Twitter au cœur de la war room policière, des journalistes au cœur de la manif. Au Québec, le "printemps érable" prend racine. Partager "Torpinouche de grosse manif Dimanche Soir round VI ! ", annonçait la page Facebook. Pour la sixième soirée consécutive, les jeunes Québécois ont défilé, dimanche 29 avril, dans les rues de Montréal, contre la hausse des frais de scolarité proposée par le gouvernement libéral de Jean Charest.

Depuis la mi-février, le Québec vit au rythme des plus grosses manifs étudiantes de son histoire. Le 22 mars, ils étaient près de 250 000 à marcher dans les rues de Montréal. Dimanche soir, un petit millier défilait, contre 4 000 la veille. Et les professeurs aussi sont de la partie. Contre l'endettement des étudiants Le Premier ministre du Québec, Jean Charest, a en effet prévu de tripler les droits de scolarité (gelés depuis les années 1990) d'ici à 2017, pour les porter de 2 168 à 3 793 dollars canadiens (de 1 663 à 2 910 euros) par an et permettre ainsi le financement des universités en améliorant la qualité de l'enseignement. Les négociations semblent bloquées. « Imagination » contre « mépris » : vos récits des manifs au Québec. Manifestations à Montréal, le 23 mai 2012 (Olivier Jean/Reuters) Depuis l’entrée en vigueur de la loi « 78 » en fin de semaine dernière, les manifs deviennent deviennent de plus en plus tendues au Québec. Dans la nuit de mercredi à jeudi, 400 personnes ont été interpellées dans une manifestation déclarée illégale.

La province est chahutée depuis trois mois par des manifestations étudiantes contre la hausse des frais de scolarité. Le ministre de l’Education du gouvernement libéral de Jean Charest, a conçu la loi « 78 », pour permettre aux cours de reprendre. Las, les étudiants sont de plus en plus nombreux dans la rue ; le semestre se terminera exceptionnellement en septembre, pour rattraper le retard accumulé. Rue89 a demandé à ses riverains québecois de raconter leur « printemps érable ». Vous pouvez continuer à nous envoyer vos témoignages par e-mail (contact[@]rue89.com) ou laisser un commentaire sous cet article. « Mes étudiants sont dans la rue depuis le 1er mars dernier. "Printemps érable" : cent jours de grève étudiante au Québec. Faut-il encore partir étudier au Québec? Le Printemps d'érable, référence au Printemps arabe, aura-t-il un impact sur l'engouement des étudiants français pour le Québec?

Un peu moins de 9000 jeunes y étudiaient en 2010, un chiffre en hausse de 37% en quatre ans. Mais depuis février, la colère gronde sur les campus de la province canadienne où des cours sont désormais stoppés. Grèves et manifestations se multiplient pour protester contre l'augmentation des frais de scolarité à l'université. Pas de quoi effrayer Aude, 22 ans, étudiante en journalisme à l'université Laval dans la ville de Québec, de retour en France depuis deux semaines.

Avec ses cours dispensés dans la langue de Molière, le Québec est l'une des destinations favorites des Français : « Un étudiant étranger sur quatre au Québec est français, confirme Laurence Nadeau, auteur de S'installer et travailler au Québec*. Les Français vont-ils se détourner de cette destination phare? Laurence Nadeau ne le croit pas : « La grève va bien finir par s'arrêter.

France2 - Les plus longues manifestations etudiantes de l'histoire du Quebec. Le Québec vibre. Le Québec tranquille c'est fini. La Belle Province se rebelle avec force, dans la rue et sur les réseaux, contre des articles de loi dignes d'un État policier. Avec Twitter comme point de convergence. Défiant la police, les québécois crient leur colère depuis la loi liberticide de vendredi dernier.

Récit. 100. C’est le nombre de jours qui se sont écoulés depuis qu’a débuté le “printemps érable”, ce mouvement des étudiants québécois contre l’augmentation programmée de leurs frais de scolarité. Mais pour les Québécois, très syndiqués, cette mesure, qui vise en premier lieu à museler les étudiants, prive surtout la population dans sa globalité de sa liberté d’expression et de sa liberté d’association. Supposée ramener l’ordre, cette loi est aujourd’hui en passe de devenir l’objet et la motivation principale de la manifestation. Brutalités De nombreux journalistes ont été arrêtés avant d’être finalement relâchés une fois leur identité vérifiée. Loi matraque Devise Attaque DDos d'Anonymous. Le mouvement étudiant s'étend au Canada - Le Plus France Info - Éducation / jeunesse. Cela fait plus de 100 jours que la jeunesse du Québec est mobilisée contre la hausse de 82% sur 7 ans des frais de scolarité.

Depuis une semaine, le mouvement s'est étendu à toute la population du Québec. Le déclencheur a été l'adoption, vendredi dernier d'une loi spéciale, la loi 78 qui restreint le droit de manifester. Plus de 200.000 personnes ont défilé à Montréal mardi © Radio France - Gilles Gallinaro Ils appellent ça "le printemps érable". Au fil du temps, les manifestations se sont multipliées et ont grossi.

Un mouvement plein de créativité, qui a ainsi inventé les concerts de casseroles tous les soirs à 20h un peu partout dans Montréal, les manifestations nues avec simplement des carrés rouges pour protéger les parties intimes, façon de demander plus de transparence au gouvernement. L'escalade depuis une semaine Mais depuis vendredi dernier, le mouvement s'est étendu à toute une partie de la population qui réclame la démission du gouvernement. Journal numérique du 26 mai 2012. Au Québec, à loi spéciale, mobilisation générale. International : Le conflit étudiant se durcit encore au Québec.

Près de 700 manifestants ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi, à Montréal et à Québec, avant d'être relâchés. La contestation ne faiblit pas au Québec. Plus de 100 jours après le début du mouvement contre la hausse des frais de scolarité, 518 manifestants ont été arrêtés à Montréal et 170 à Québec. C'est la première fois que les forces de l'ordre procèdent à une «arrestation de groupe» aussi massive dans la province canadienne pour «attroupement illégal». Douze autres arrestations individuelles ont eu lieu. La contestation est en train de changer de nature, de nombreux manifestants entendant protester non seulement contre la hausse des frais de scolarité, à l'origine du différend vieux de près de quatre mois, mais aussi contre une loi spéciale, adoptée par le gouvernement provincial de centre-droit de Jean Charest, pour restreindre la liberté de manifester.

«C'est une arrestation de masse complètement arbitraire. Tous les manifestants relâchés (Avec AFP) QUÉBEC • Un bâton pour “terrasser le serpent” QUÉBEC • La manière forte n’est pas la solution ! Printemps québécois : les étudiants tiennent tête à la « loi spéciale » - Mouvement social. Après cent jours de grève, la contestation étudiante ne faiblit pas au Québec, malgré le vote d’une « loi spéciale » restreignant la liberté de manifester. Le 22 mai, ils étaient même 250 000 dans les rues de Montréal ! Au-delà de l’opposition à la hausse des frais de scolarité, le « printemps québécois » dénonce la politique néolibérale du gouvernement, sur fond de scandales de corruption et de destruction de l’environnement.

Reportage. Partout à Montréal, les carrés rouges fleurissent. Sur les manteaux, les portes des maisons, les balcons et sur les réseaux sociaux où ce symbole de l’endettement des étudiants québécois remplace de nombreuses photos de profils. « Le mouvement étudiant nous incite à réfléchir sur le modèle de société qu’on souhaite. Leurs voix nous font du bien, c’est un appel d’air. » Louise a 62 ans. Tout commence par l’annonce du gouvernement libéral de Jean Charest. Face à cette impasse, les manifestations se multiplient. Corruption et crimes environnementaux. Comment le printemps érable a gagné la bataille de la popularité. Non seulement le printemps érable prend racine au Québec, mais en plus il s'étend à une large partie de la population. A l'origine, un mouvement d'étudiants opposés à la hausse des droits de scolarité. En février, 30 000 étudiants étaient dans la rue contre le gouvernement.

Mardi 22 mai, ils étaient plus de 200 000. C'est devenu le conflit étudiant le plus long de l'histoire du Québec. Les étudiants ont été rejoints par une partie de la population, ulcérée par la loi 78, imposée par le gouvernement et considérée comme une loi liberticide. 1. Comment attirer l'attention et mobiliser toujours plus de monde après plus de 100 jours de mouvement ? Torses dénudés, jambes à l'air, un ruban rouge collé à même la peau ou sur la bretelle d'un soutien-gorge : des milliers d'étudiants québécois ont ainsi défilé (presque) nus le 3 mai dans les rues de Montréal.

Pour protester contre le vote de la loi 78, les Québécois optent pour la manifestation sonore. 2. Depuis, le vote de la loi 78. 3. 4. 5. Au Québec, le conflit étudiant s'étend et se radicalise. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Anne Pélouas (Montréal, Canada, correspondance) Une marée humaine a répondu, à Montréal, au premier ministre québécois, Jean Charest. Quatre jours après l'adoption d'une loi censée briser un mouvement de protestation contre une hausse de frais de scolarité dans l'enseignement supérieur, le cortège s'est déplacé, mardi 22 mai, du quartier des spectacles à celui des affaires, sur de grandes artères, provoquant des bouchons à la sortie des bureaux.

Couleur dominante: le rouge, en petits carrés de tissu épinglés sur un vêtement, en turbans, nez de clown ou banderoles, car il est devenu le symbole de cette lutte.La manifestation "illégale" s'est déroulée dans le calme, au son des tambours, trompettes et casseroles. Déguisé en clown policier, avec nez rouge et bouclier en carton, un manifestant brandissait son "arme": un vaporisateur d'eau portant l'inscription "terroriste". Une affiche clamait : "J'étudie pour traduire, pas pour être traduite en justice. " Les étudiants, nouveaux hors-la-loi québécois. Les Québécois ne veulent pas quitter la rue.

Après plus de cent jours de grève étudiante, trois manifestations de plus de 150 000 personnes, et trente manifestations de nuit consécutives, le gouvernement maintient pour sa part sa ligne dure. Dans la nuit de mercredi à hier, le pacifisme des participants à la trentième manifestation nocturne n’a pas suffi à empêcher leur arrestation massive. Dans le centre de Montréal, 475 personnes ont été interpellées lors d’un sit-in, vers 1 heure du matin.

A Québec, 170 autres manifestants ont été arrêtés. «Cache-cache». Pour les prochaines soirées, les forces policières n’excluent pas de rejouer le même scénario. Après plus de trois mois de conflit, la mobilisation des Québécois ne faiblit pourtant pas. «Charest croit qu’on s’épuise, mais on se radicalise», dit Yann, un étudiant de 29 ans, et manifestant multirécidiviste. Point mort. Mais les chances pour que le gouvernement fasse volte-face sont fort minces. (Lire aussi les Rebonds, page 21)