background preloader

Quel avenir pour la Belgique ?

Facebook Twitter

Belgique | Parti socialiste - Site officiel du PS - La France qu. Belgique: deux langues de plus en plus étrangères - Coulisses de. « Il était cinq heures du matin, samedi 5 juin », raconte Patrick, marchand de journaux, avenue Louise, à Bruxelles. « La voiture devant nous s’est violemment encastrée dans le rond-point, chaussée de Stall, à l’entrée de Bruxelles. Le conducteur était mourant. J’ai appelé le 112, le numéro d’urgence international. Et là, une dame me répond en flamand. Je ne le parle pas, je suis Français. J’ai tenté l’anglais, rien à faire. Elle ne veut parler qu’en flamand. Furieuse, elle me raccroche au nez. Drogenbos, une petite commune de 5000 habitants, dont 80 % de Francophones, c’est justement l’un des avant-postes de la guérilla linguistique que mène la Flandre contre l’extension de la « tache d’huile » francophone autour de Bruxelles, capitale de la Belgique enclavée en Flandre, et dont moins de 15 % des habitants sont néerlandophones.

De fait, tous les partis flamands veulent en finir avec les droits des Francophones belges en Flandre. Déni de nationalisme en Flandre. Voici la version française de mon article paru ce matin dans le quotidien néerlandophone belge, De Morgen (sa ligne éditoriale est proche de celle de Libération). (photo: lion nationaliste flamand, la langue rouge ayant disparue). La Flandre fait-elle du nationalisme comme Monsieur Jourdain fait de la prose, sans le savoir ? Il Contradiction ? Je ne le pense pas. En France, il est rare que l’on avoue voter pour le Front National et les instituts de sondage sont, trente ans après son émergence sur la scène politique hexagonale, toujours obligés de surcorriger les résultats de leurs études (et ils n’ont pas vu que Jean-Marie Le Pen parviendrait au second tour de la présidentielle de 2002).

De même, il n’est pas fréquent que les Français votant pour l’extrême droite s’avouent racistes. Je pense même que la réalité est encore pire. Car la réforme de l’État qui veulent les partis flamands, la sixième depuis 1970, ne sera pas la dernière. L'homme qui voudrait voir la Belgique s'évapo. Populiste et télégénique, le président de la N-VA indépendantiste, Bart De Wever, est devenu dimanche 13 juin l'homme fort de la Flandre et peut à présent caresser son rêve de voir un jour la Belgique s'"évaporer". Les élections législatives belges ont en effet débouché sur le triomphe des indépendantistes flamands. L'Anversois de 39 ans à l'embonpoint marqué, historien de formation et père de quatre enfants, a réussi son pari. Son parti est passé de 3% en 2003 à 29% en 2010. Ce succès fait de Bart De Wever un acteur incontournable et redoutable dans les négociations qui vont s'engager sur la formation d'un gouvernement fédéral et sur une réforme de l'Etat visant à une plus grande décentralisation des pouvoirs, vers la Flandre tout particulièrement.

Proche de l'extrême droite Né dans une famille proche de l'extrême droite flamande, Bart De Wever est tombé tout petit dans la marmite du nationalisme flamand. "L'évaporation" de la Belgique (Nouvelobs.com avec AFP) La Belgique à l'issue des élections législatives - une vidéo Act. La France doit-elle annexer la Wallonie ? VIDÉO - Flamands et Wallons cohabitent de plus en plus difficilement. Est-ce pour autant la fin de l'Etat belge? Eléments de réponse avec Claude Javeau, professeur émérite de sociologie à l'Université de Bruxelles, qui vient de publier un livre sur le sujet. Petit pays jugé paisible, la Belgique est en fait ingouvernable depuis plusieurs mois. En cause, de graves problèmes communautaires entre Flamands d'un côté et Wallons de l'autre. L'existence de l'Etat Belge tel qu'il est aujourd'hui est même remis en cause par certains. La victoire des séparatistes flamand. Bart De Wever s'impose, mais sans être maître du calendrier ni du rapport de force.

La Belgique tente de recoller les morceaux, au bout d'un scrutin législatif qui a fragilisé ce qui lui reste d'unité. Champion d'une Flandre tentée par le large, le parti de Bart De Wever dépassait dimanche dans la nuit les 28 % de suffrages espérés dans la province majoritaire. L'avenir du royaume va dépendre de ce que le vainqueur fera d'un succès historique. Bart De Wever, porté par la «vague jaune» et patron de ce qui s'impose comme le premier parti de Flandre, garde encore ses cartes pour lui. Souhaite-t-il s'asseoir à la table des partis, user du capital électoral de la Nouvelle Alliance flamande (NVA) pour avancer vers l'indépendance et réduire le pouvoir fédéral à la portion congrue ?

Ou veut-il, au contraire, s'installer dans une opposition qui risque d'hypothéquer tout compromis négocié par des partis traditionnels émiettés ? Plan «B» Le troisième défi sera de délimiter un terrain d'entente. Les cinq enseignements du scrutin. Lundi 14 juin 2010, 11:11 La N-VA de Bart De Wever est le grand vainqueur des élections législatives de ce dimanche, recueillant près d’une voix sur trois en Flandre. Du côté francophone, c’est le PS qui l’emporte largement. Les libéraux, tant au Nord qu’au Sud, sont les grands perdants. Et après ? Ce résultat « historique » pourrait remettre en cause les fondements de l’Etat belge. . © Thienpont Un « tremblement de terre ». Une participation dans la norme Le risque d’une abstention record était un des grands enjeux de l’élection. 1. C’est un véritable « tsunami » De Wever. 2. S’il ne s’agit pas, là, d’un tsunami, c’est toutefois une « victoire éclatante », reconnue par tous, du MR à Ecolo. 3. « Jeter des ponts » entre « deux pays » vainqueurs ?

4. . « C’est au roi à prendre des initiatives. » Bart De Wever, républicain de conviction, s’est replié derrière la prochaine étape, en toute logique institutionnelle. Visage de la Belgique. Les Flamands rayent la Wallonie de la carte. Jean Quatremer nous signale sur son blog que la « Flandre se rêve indépendante« . Ainsi, l’office de tourisme flamand de New-York a simplement squeezé la Wallonie, intégrée directement à la France, dans un carton d’invitation représentant la carte de la Belgique.

Le « problème belge », tel que certains l’appellent, pose plusieurs questions. 1°) Que se passe-t-il si la Belgique se scinde en deux (ou trois) ? Si la Belgique se scinde, ce serait a priori pour qu’un seul Etat ne survive. La Flandre semble être la seule des différentes régions à pouvoir se survivre à elle-même. Bruxelles est une région surtout administrative et la Wallonie a beaucoup de mal à avancer sans les aides de l’Etat fédéral (et donc de la Flandre). Ce scénario est idyllique (puisque sans secousse), mais il est clair que les Flamands ne poussent pas à l’indépendance pour aller rejoindre leurs cousins hollandais. 2°) Le nationalisme du petit finit-il toujours par manger le grand ?

On peut extrapoler à l’infini. Les Wallons, ces vrais Belges qui feraient de bien mauvais Franç. Et pour essayer d'en savoir plus sur le casse-tête belge, c'est par ici. Il est désormais indéniable que la possibilité d'une scission de la Belgique n'a jamais été si proche. Le leader de la NVA (Nouvelle Alliance Flamande), Bart de Wever, aime répéter à qui veut bien l'entendre qu'à long terme, la Belgique «s'évaporera». Depuis les élections du dimanche 13 juin, son parti est devenu la première formation politique de Flandre avec 30% des votes. En rajoutant les scores du Vlaams Belang et de la Liste de Decker (aussi indépendantistes), ce sont 45% des Flamands qui se sont exprimés en faveur de la fin de leur propre pays. publicité Et même les francophones commencent à s'y mettre.

Pas de grands centralistes Il est indéniable que les Belges francophones sont abreuvés de culture française. Comment expliquer à un Arlonais (ville proche de la frontière avec le Luxembourg), qu'il va devoir se conformer à des décisions prises à Paris et non plus chez lui (en matière d'enseignement par exemple)? Présidence du conseil par Interim ? Présidence européenne : Leterme informera De Wever mais pas Di R. Delpérée a été entendu dans l’affaire Kazakhgate, sa présidence chahutée politique Francis Delpérée (CDH) doit présider la commission d’enquête parlementaire sur le kazakhgate, qui se réunit jeudi pour la première fois. Mis en ligne Uccle contemple le déclin de De Decker Sondage: élisez la personnalité belge de l’année belgique Parmi les 50 personnalités suivantes, élisez celle qui, selon vous, peut prétendre au statut de Belge de l’année.

Mis en ligne 10 ans de prison pour une dispute au Quick hainaut Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné Cezig K. à 10 ans de prison ferme pour une tentative de meurtre survenue au Quick de Châtelineau (Châtelet) en 2015. Mis en ligne Publifin, l’affaire qui «jette le discrédit sur l’ensemble du monde communal wallon» politique Cet article du Soir+ vous est proposé gratuitement à la lecture. L’intercommunale Publifin aurait grassement payé 24 élus locaux pour des contributions fort dérisoires. Rattachement de la Wallonie à la France ? Tandis que l'avenir institutionnel de la Belgique, menacée de scission entre ses deux grandes communautés linguistiques et culturelles, se joue en partie ce dimanche avec l'élection des 150 députés fédéraux, un sondage réalisé en France montre qu'en cas d'éclatement du pays, une majorité grandissante de Français serait favorable au rattachement de la Wallonie. Selon l'enquête Ifop réalisée cette semaine pour France Soir, 66% des Français verraient d'un bon oeil le rattachement à l'Hexagone du sud de la Belgique, où réside une grande partie de francophones, contre 33% qui y seraient hostiles.

Ce chiffre indique une évolution constante de l'opinion dans cette direction. Interrogés par la Voix du Nord sur une question similaire, ils n'étaient que 60% à répondre favorablement en juillet 2008, et d'après une autre enquête Ifop, 54% en novembre 2007. TF1 règle la crise belge. Hier soir, le journal de 20 heures aborde la crise belge. C’est déjà étonnant, juste après un reportage consacré à la Grèce (sur la vidéo, c'est à la fin de ce sujet). Et là, plein écran, une carte de la Belgique : La Flandre et la Wallonie inversée ! Voilà la solution ! Bruxelles étant désormais en Wallonie, plus de problème de « tâche d’huile francophone », de périphérie, de droits des minorités… Il suffit de proposer aux Flamands la solution TF1 qui implique un simple transfert massif de population et hop, l’affaire est réglée. En Belgique, l’affaire fait grand bruit : comment est-il possible que la principale télévision française soit incapable de situer sur une carte la Flandre et la Wallonie (ah oui, précisons à mes collègues de TF1 que la Flandre est au nord et la Wallonie au sud et que Bruxelles est à quelques kilomètres seulement de la Wallonie) ?

Vers quelle coalition ? Lundi 14 juin 2010, 11:11 La N-VA de Bart De Wever est le grand vainqueur des élections législatives de ce dimanche, recueillant près d’une voix sur trois en Flandre. Du côté francophone, c’est le PS qui l’emporte largement. Les libéraux, tant au Nord qu’au Sud, sont les grands perdants. Et après ? Ce résultat « historique » pourrait remettre en cause les fondements de l’Etat belge. L’analyse d’Olivier Mouton © Thienpont Un « tremblement de terre ». Une participation dans la norme Le risque d’une abstention record était un des grands enjeux de l’élection. 1. C’est un véritable « tsunami » De Wever. 2. S’il ne s’agit pas, là, d’un tsunami, c’est toutefois une « victoire éclatante », reconnue par tous, du MR à Ecolo. 3. « Jeter des ponts » entre « deux pays » vainqueurs ?

4. . « C’est au roi à prendre des initiatives. » Bart De Wever, républicain de conviction, s’est replié derrière la prochaine étape, en toute logique institutionnelle. Visage de la Belgique. » Belgique: L’appel du 14 Juin Emgenius Owni News. Jump to Comments “Les chefs qui, depuis de très nombreuses années, sont à la tête des communautés de notre pays, tentent de former un ènième gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de notre unité nationale, propose de nouer un dialogue séparatiste amiable, biaisé par la voix des urnes de la moitié nord de notre Pays. Il instrumentalise la crainte des conséquences économiques et sociales d’une scission du royaume dans une Europe en crise, pour appeler à cesser le combat tout en imposant ses revendications nationalistes en réponse au marasme ambiant. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique terrestre et aérienne, des urnes ennemies de la cohésion nationale.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les discours, les démagogies, la tactique des nationalistes qui nous font reculer. Ce sont les discours, les démagogies, la tactique des nationalistes qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. Général de Gallia Belgica.