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La poésie courtoise

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Plan du cours. La poésie courtoise. Littérature française du Moyen Age. L'amour courtois. Corpus poésie courtoise. Corpus poésie courtoise 2. Ab la dolchor del temps novel - Wikisource. X. 1. — Grâce à la douceur du printemps, les bois se couvrent de feuilles, les oiseaux chantent et chacun en son langage fait entendre les strophes d’un chant nouveau. Il est donc juste que chacun se procure ce plaisir que l’homme désire le plus ardemment.

II. — Delà où est toute ma joie je ne vois venir ni messager, ni lettre scellée ; aussi mon cœur ni ne s’endort [dans la quiétude] ni ne rit [de joie] ; et je n’ose faire un pas en avant jusqu’à ce que je sache sûrement, au sujet de la paix, si elle est telle que je le voudrais. III. — Il en est de notre amour comme de la branche de l’aubépine : tant que dure la nuit, elle est, sur l’arbre, tremblante, exposée à la pluie et aux frimas ; mais le lendemain le soleil éclaire les feuilles vertes sur le rameau. IV. — Il me souvient encore de ce matin où nous mîmes fin à la guerre, où elle me donna un grand don, son amour et son anneau. Que Dieu me laisse encore vivre assez pour que j’aie [un jour] mes mains sous son manteau. Guillaume IX d’Aquitaine "À la douceur de la saison nouvelle" - Commentaires dirigés de Lucia Demichelis, Elena Ghirimoldi, Michele Gianfrate, Rebecca Mangano, Alice Negrini.

Commentaires dirigés de Lucia Demichelis Elena Ghirimoldi, Michele Gianfrate, Rebecca Mangano, Alice Negrini À la douceur de la saison nouvelle, Feuillent les bois, et les oiseaux Chantent, chacun dans son jargon, Sur les couplets du nouveau chant ; Il est donc bien qu’on se procure 5 Ce dont l’homme a le plus envie. De là d’où vient tout mon bonheur , Je ne vois messager ni lettre : Mon coeur n’en dort et n’en rit pas, Et je n’ose avancer d’ un pas 10 Jusqu’à bien savoir si la fin Est ainsi que je le demande. Notre amour se comporte ainsi Que la branche de l’aubépine Dressée sur l’arbre, tremblante, 15 La nuit à la pluie et au gel, Jusqu’au matin où le soleil s’épand Sur la feuille verte au rameau. Je me rappelle encore un matin Où nous arrêtâmes la guerre ; 20 Elle me fit un don si grand, Son amour entier, son anneau : Dieu me laisse encore vivre tant Que j’aie mes mains sous son manteau ! Ai-je souci que leur jargon 25 Me coupe de mon « Beau Voisin » ? Je sais comment vont les paroles, Lucia Demichelis I D.

Ce n'est merveille si je chante , vers par Bernard de Ventadour. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - par Bernard de Ventadour [Bernard_de_Ventadour ] Ce n'est merveille si je chante Mieux que tous les autres troubadours, Mon cœur va plus fort vers l'amour Et je suis mieux fait à ses ordres. Cœur et corps et savoir et sens, Force et pouvoir lui ai donné, Que je ne m’applique à rien d’autre. Bien est mort qui d’amour ne sent Au cœur quelque douce saveur ; À quoi sert vivre sans Valeur, Sinon à ennuyer les gens.

Que Dieu ne me haïsse au point De me faire vivre un jour, un mois, Après être devenu fâcheux Et n’avoir plus désir d'amour. De bonne foi, sans tromperie, J’aime la plus belle et meilleure : Mon cœur soupire, mes yeux pleurent De trop l’aimer pour mon malheur. Mais qu’y puis-je, si l’Amour m’a pris, Si la prison où il m’a mis A pour seule clé la merci Qu’en elle je ne trouve point? Cet amour me blesse le cœur D’une saveur si gente et douce Que si, cent fois par jour, je meurs Cent fois la joie me ressuscite. Ah Dieu! Bernard de Ventadour - Non es meravelha (1145-1195) Thibaut de Champagne, « Je suis comme la licorne » (XIIIe siècle) Charles d'Orléans fontaine. LA n°1 - Guillaume de Poitiers. Lecture analytique n° 2 : Bernard de Ventadour. Explication du poème n°3 : Thibaut de Champagne. Les Très Riches Heures du duc de Berry. Les Très Riches Heuresdu duc de Berry L'Homme anatomique, ou Homme zodiacal, enluminure réalisée par les Frères de Limbourg et portant les armes du duc Jean de Berry, fo 14 vo.

Les Très Riches Heures du duc de Berry sont un livre d'heures commandé par le duc Jean Ier de Berry et actuellement conservé au musée Condé à Chantilly (France) sous la cote Ms. 65. Sommaire Histoire du manuscrit[modifier | modifier le code] L'œuvre des frères de Limbourg[modifier | modifier le code] Lorsque Jean, premier duc apanagé du Berry, troisième fils de Jean II Le Bon, commande aux frères de Limbourg, Paul (ou Pol), Jean (ou Jannequin, Jehannequin ou Hennequin) et Herman (ou Herment) un nouveau livre d'heures, les liens entre les artistes et leur commanditaire sont déjà étroits.

Pour Raymond Cazelles, conservateur du musée Condé, les frères de Limbourg travaillent peut-être sur les Très Riches Heures à partir de 1410[c 2]. Le 15 juin de cette même année 1416, leur commanditaire disparaît. Paul Zumthor, le masque et la lumière. La poésie courtoise. L'art d'aimer au Moyen Âge - Le Roman de la rose. Vidéo : Bernard de VENTADOUR – Une Vie, une Œuvre : troubadour (France Culture, 1991) Jongleries des Trouvères d’Arras (1/4) : L’art d’aimer. Les textes médiévaux du XIIe et XIIIe siècle assemblés par Jacques Darras, traducteur et poète, constituent une somme inédite.

Jamais ces trouvères d’Arras n’ont ainsi été réunis, témoins d’un bouleversement dans la transcription du français. « Du cloitre à la place publique » on quitte les manuscrits enluminés pour une expérience ouvrant à l’oralité et aux jeux de déclamation. Une pensée laïque s’expose. Nous avions joué des « Fatrasies » dans l’émission du 19 Juin, cette fois les textes choisis portent sur les mots de l’amour courtois, la version qu’en donne les Trouvères en langue d’Oïl diffère de celle des Troubadours en langue d’Oc Celui, qui ne sait l’art d’aimer Mais qui d’amour souffre la douleur Qu'il me lise donc, il apprendra Comment on peut en avoir joie, « Du cloitre à la place publique » les textes de l’anthologie seront présentés par Jacques Darras à la Maison de la poésie à Paris le 24 novembre en compagnie du trio musical Alla Francesca, avec Jacques Bonnaffé.

Jongleries des Trouvères d’Arras (2/4) : CHANSON LÉGÈRE À ENTENDRE.

Iconographie

Tenture de la Dame à la licorne.