Le rêve entre Freud et Bion. <div style="padding:5px; font-size:80%; width:300px; background-color:white; margin-left:auto; margin-right:auto; border:1px dashed gray;"> Internet Archive's<! --'--> in-browser audio player requires JavaScript to be enabled. It appears your browser does not have it turned on. Please see your browser settings for this feature. </div> Comme Jean-Pierre Lefebvre vient de (re-)traduire la Traumdeutung, le séminaire de cette année sera consacré au rêve, “entre” Freud et Bion.
Intervenants : Gilles Deles (Février 2014), Sebastien Smirou (Mars 2014), Isabelle Robert (Mai 2014) Enregistrements : Pedro Pereira Mise en ligne : Gilles Deles This audio is part of the collection: Community AudioIt also belongs to collection: Keywords: freud; bion; psychanalyse; epistemology; philosophy of mind; bion; rêve Individual Files Be the first to write a review Downloaded 478 times Reviews. Aux frontières de la folie (1/4) - Les paradoxes de la psychiatrie américaine. La nouvelle Bible du diagnostic psychiatrique vient tout juste de sortir. En effet, le DSM (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux) a été présenté lors du congrès annuel de l’Association de psychiatrie américaine (ouvert ce 18 mai à San Francisco). La première version du DSM remonte à 1952. A l’époque, il s’agissait d’homogénéiser les diagnostics en essayant d’introduire des critères les plus « objectifs » possibles : le DSM-I reconnaissait 60 pathologies.
Ce nombre a considérablement augmenté depuis. Que nous réserve le DSM-V que les auteurs ont confectionné dans le plus grand secret ? On en parlera avec le rédacteur de la précédente version (Allen FRances, très critique vis-à-vis de la nouevlle mouture). Quelles sont les critiques d’ores et déjà formulées à l’égard de ce DSM-V ? Puis nous évoquerons l'état des structures d'accueil pour malades mentaux aux USA avec (Amal El Hachimi). La fin des coupables - Idées. Et oui, la fin des coupables ! Ce devrait être une bonne nouvelle, et peut être en est-ce une ? - l’art de se gouverner soi-même étant aujourd’hui devenu la valeur suprême de l’accomplissement de soi et la contrainte intérieure le pire des maux – la culpabilité après tout est une manière d’empêchement qui ne convient plus à nos mœurs démocratiques qui ne s’embarrassent plus des scrupules et obsessions qui ont pu freiner le libre développement de l’individu au cours de sa longue histoire marquée du sceau de la religion.
Tout cela n’est-il pas derrière nous ? Maintenant que nous sommes enfin devenus des individus autonomes, habités de la fierté des conquérants, capables de s’auto-instituer, et de se croire libérer à jamais des entraves de la mauvaise conscience. Il nous faut admettre que l’expérience de la culpabilité s’est déplacée et expliquer comment l’obsessionnel a pu céder la place au compulsif. Et ceci, n’est pas une mince affaire. Peut-être. Je suis coupable et j’assume. Ames scrupuleuses, vies d'angoisses, tristes obsédés - Vol. 1 - Obsessions et contrainte intérieure de l'Antiquité à Freud - Idées. Histoire des obsessions de l'Antiquité à Freud - Idées. Quelle audace !
Imaginez qu’il soit possible d’écrire une histoire de nos empêchements, de nos ratages, de nos pannes existentielles, de nos embarras intérieurs, de toutes nos contraintes, de nos obsessions, et que de cette histoire, il ressortit une évidence : notre culture a donné à l’expérience de la contrainte intérieure une portée monstrueuse. Une telle histoire, de l’antiquité à nos jours, de l’assomption de la conscience chrétienne au désenchantement du monde, prendrait corps dans ce qu’il faudrait bien appeler l’inexorable métamorphose de la civilisation de l’esprit. Ce serait comme l’incroyable histoire de la moralisation de l’Occident, sur fond de péché originel, suivie de sa démoralisation, puisqu’il est convenu d’admettre qu’avec la sortie de la religion, un changement radical s’est opéré.
Comment est-on passé de la peur de soi, ces maladies du scrupule, si fréquentes dans les couvents sous Louis XIV, à la peur d’être soi ? Il est l’invité des NCC. Maison populaire. Débat autour de l'actualité scientifique. Maladie (1/5): Comment définit-on une maladie ? - Arts & Spectacles. Les sociétés au défi des maladies sans frontières (4/4) - Dépression, anxiété: la mondialisation des troubles mentaux. 350 millions de personnes dépressives dans le monde selon rapport de l’OMS, 5% de la population mondiale, mais ce chiffre global cache des disparités et des différences de traitement selon l’OMS, moins de la moitié des dépressifs reçoivent les soins dont ils ont besoin.
La dépression est-elle une maladie universelle ? Est-elle une maladie des sociétés occidentales ou est-ce que les sociétés émergentes, urbanisées, en sont victimes à leur tour ? Est-ce qu’on plaque un diagnostic sur un mal au fond très différent de notre dépression occidentale ? Quelle est la spécificité culturelle des maladies mentales ? Avec nous pour en parler, Pierre-Henri CASTEL, docteur en philosophie et docteur en psychologie clinique et pathologique au CNRS. On s’intéressera également aux limites du DSM 5, ce catalogue américain des maladies mentales qui s’est imposée dans la psychiatre occidentale, avec Bernard Granger, professeur de psychiatrie à l’université Paris-Descartes.