Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative. Place Publique, le 11/10/2012 Entreprise citoyenne, entreprise responsable, entreprise sociale : l’époque aspire à de nouvelles organisations de production et de travail, plus proches de l’intérêt social général. Aggravation des problèmes sociaux et environnementaux, crise de l’Etat providence, aspiration à des relations économiques plus “morales” : partout dans le monde, ces trois phénomènes sont en train de générer une nouvelle vision des rapports économiques. Avec, pour pivot, une conception revisitée de la première des organisations économiques : l’entreprise. Nul ne peut contester l’émergence d’un mouvement transfrontalier de promotion d’une nouvelle forme d’entrepreneuriat, émaillé de dizaines de milliers d’initiatives sur tous les continents.
Cet entrepreneuriat social s’organise, s’incarne dans un nombre croissant de représentations édictant de nouvelles chartes et de nouveaux codes. L’entrepreneuriat social recouvre en fait deux grands courants. L’entreprise n’a pas le monopole de l’intelligence économique. Ceci est un plaidoyer pour une application élargie de l’intelligence stratégique en faveur des organisations économiques, non marchandes, privées ou publiques Albert Camus a écrit : « Pour un homme sans oeillères, il n’est pas de plus beau spectacle que celui de l’intelligence avec une réalité qui la dépasse. » (Le mythe de Sisyphe).
La vision que l’on peut avoir de son environnement est souvent focalisée et cadrée par des habitudes, le quotidien et des informations récurrentes qui occultent des signaux faibles, pouvant être très utiles à l’activité. Une intelligence stratégique qui ne doit pas se limiter à la notion « économique » : Si les rapports Martre (1994) et Carayon (2003) dressent les bonnes pratiques en terme d’intelligence économique, leurs applications relèvent depuis lors, soit de l’entreprise, soit de la politique publique sur la compétitivité territoriale. Références : CARAYON, B. (2003). L'économie sociale et solidaire est avant tout un projet politique, Points de vue.
Vers une typologie des dispositifs d'Intelligence Territoriale dédiés aux PME, fondée sur la complémentarité des approches d'IE et de KM. Osons l'intelligence collective dans les territoires.
Intelligence économique pour les (T)PME-(T)PMI. L’empowerment, c’est quoi au juste ? L’empowerment, c’est le thème de la social media week pour l’édition 2012. Une semaine autour du web social et des bouleversements qu’il implique dans notre vie quotidienne : de la politique à notre façon de visiter un musée, de chercher un emploi ou de préparer un repas. Empowerment… un mot barbare à première vue : il est anglais et me rappelle des souvenirs d’enfant, où quand mon ordinateur me parlait en anglais, je pouvais appeler sans attendre un informaticien. En février 2012 cependant, la Social Media Week se déroulera à Paris et elle est ouverte à tous, aux geeks comme aux novices de la toile.
Alors malgré les difficultés de traduction, malgré l’échec des Québécois eux-mêmes à trouver une traduction pour ce terme, eux qui ne tolèrent que très peu d’anglicisme, je ne peux me résoudre à ne pas revenir sur ce mot pour en expliciter le sens. L’empowerment, c’est… : - « l’arraisonnement » : terme Heideggerien qui traduit la prise du pouvoir de l’homme sur la nature grâce à la technique. "La coopération porte en elle les gènes d’une réelle alternative"