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Conquistadors

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Les aide-mémoires des Incas : une origine ancienne et énigmatique. Pour se souvenir, les Incas ne faisaient pas de nœuds à leur mouchoir mais à des cordelettes.

Les aide-mémoires des Incas : une origine ancienne et énigmatique

L’origine de ce système d’enregistrement en fait assez sophistiqué, remonte au moins au VIIIe siècle apr. J. -C., d’après une nouvelle datation. Khipu inca Ethnologisches Museum der Staatlichen Museen zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz/Ines Seibt Image modifiée : original − licence :CC BY-NC-SA Au XVe et XVIe siècle, l’empire inca est à son apogée. Mais pour cela il faut compter, il faut comptabiliser. Les comptables de l’époque nouent alors les khipus les uns aux autres, afin d’ajouter les chiffres issus des différentes régions de l’empire. L’origine de ce système, elle, est plutôt floue. Il a d’abord recensé et fait dater un échantillon de ces khipus. Toutefois, les khipus anciens ont des points communs avec ceux des Incas, même s’ils ne sont pas aussi standardisés. Khipu inca en haut, et les deux types de khipus anciens en dessous. Les aide-mémoires des Incas : une origine ancienne et énigmatique. Ville de tenochtitlan.

Francisco Pizarro. Conquistador espagnol (Trujillo vers 1475-Lima 1541).

Francisco Pizarro

Les débuts Plus âgé que Cortés, le conquérant de l'Empire inca ne connaîtra la gloire que très tardivement : il lui aura fallu, en effet, franchir les innombrables obstacles que son origine des plus modestes avait accumulés sous ses pas. Fils naturel d'un officier espagnol, il doit gagner sa vie dès l'enfance, comme gardien de porcs, dit-on. Adolescent, il suit la voie normale des déshérités en quête d'un emploi et s'engage dans l'armée ; totalement illettré, il restera simple soldat. Après avoir guerroyé en Italie, il va chercher fortune dans le Nouveau Monde avec Nicolas de Ovando en 1502.

En 1522, l'un d'eux, Pascual de Andagoya, s'est avancé vers le sud, sur le littoral du nouvel océan. Pizarro part de Panamá avec un navire, deux canots et quatre-vingts hommes. La conquête de l'Empire inca Une victoire acquise par la ruse et la violence Une apparence de pouvoir va être conservée au souverain inca. Hernán Cortés. Conquérant espagnol du Mexique (Medellín 1485-Castilleja de la Cuesta, près de Séville, 1547).

Hernán Cortés

Colomb avait ouvert la voie d'un monde nouveau, mais il avait échoué dans la quête de l'or, qui était l'un de ses grands objectifs ; un autre de ses buts, la conquête des âmes, sera de courte durée, puisque les Antillais disparaîtront à peu près complètement après l'occupation de leurs îles par les chrétiens. Cortés, lui, trouvera de l'or en quantité appréciable et des âmes nombreuses à sauver dans cette immense Terre-Ferme qui barre le chemin de l'Orient et que Colomb aurait tant voulu percer lors de son dernier voyage.

Mais lui aussi, malgré son œuvre qui égale presque celle du Découvreur, sera la victime d'une certaine disgrâce : ses conquêtes ne suffiront pas non plus à répondre aux immenses besoins de son souverain ; d'autres conquistadores devront chercher plus loin encore de quoi nourrir la grandeur de l'Espagne. 1. Une longue maturation. Tenochtitlán Encyclopædia Universalis. «Aguirre ou la colère de Dieu», l’Amazonie de toutes les folies. Par Quentin Deleruelle Vers la fin de l’année 1560, une immense troupe de conquérants espagnols quitte la cordillère des Andes et s’engage dans la forêt vierge dans l’espoir de découvrir l’Eldorado, le pays de l’or dont parlent les Incas.

«Aguirre ou la colère de Dieu», l’Amazonie de toutes les folies.

Le second de l’expedition, Aguirre, entraînera l’ensemble de ses hommes dans sa folie… Six semaines de tournage au Pérou, à plus de 600 kilomètres de toute civilisation, des conditions de tournage qui, on s’en doute, dépassent l’entendement, un réalisateur, Werner Herzog, possédé par un film pour lequel il prend tous les risques (la fameuse scène des rapides où Herzog n’était même pas attaché, risquant ainsi sa vie), et bien sûr le rôle d’une vie pour Klaus Kinski, qui va se fondre totalement dans son personnage de constidador, basculant tout comme celui-ci tranquillement dans la folie.

Cet aspect extrêmement réaliste du métrage, place le spectateur dans une position quasi-voyeuriste. Car Herzog n’a cure de l’aspect «aventure» de son film.