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Culture de l'info

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Société de contrôle. Chez certains philosophes politiques postmodernes, la société de contrôle serait la façon dont le monde tendrait actuellement à s'organiser, après la fin des institutions disciplinaires. L'idée s'élabore entre 1986 et 1990 chez les philosophes Gilles Deleuze et Antonio Negri à partir d'une reprise de la pensée de Michel Foucault, théoricien des institutions disciplinaires dans Surveiller et punir (1975). Deleuze disait avoir repris le syntagme « société de contrôle » au romancier William S. Burroughs. L'expression désigne une société dans laquelle le contrôle des personnes s'effectue « non plus par enfermement, mais par contrôle continu et communication instantanée »[1] et où « les mécanismes de maîtrise se font […] toujours plus immanents au champ social, diffusés dans le cerveau et le corps de citoyens »[2].

La genèse du concept[modifier | modifier le code] Difficultés autour de l'attribution de l'idée[modifier | modifier le code] Michael Hardt, coauteur d’Empire avec Antonio Negri. Talcott PARSONS (1968), Le concept de pouvoir. Sociologie politique. Tome 1. “Le concept de pouvoir.” Tatcott PARSONS Le pouvoir est ici conçu comme un intermédiaire analogue à l’argent, circulant au sein de ce qu’on appelle le système politique, mais débordant largement les limites de celui-ci, et pénétrant dans les trois sous-systèmes fonctionnels voisins d’une société (tels que je les conçois), le sous-système économique, le sous-système d’intégration et le sous-système de maintien des modèles culturels.

C’est en essayant de décrire très brièvement les propriétés adéquates de l’argent en tant qu’instrument de ce type dans l’économie que l’on pourra le mieux spécifier les propriétés du pouvoir. L’argent, ainsi que le disaient les économistes classiques, est à la fois un moyen d’échange et un « étalon des valeurs ». En contrepartie de son manque d’utilité directe, l’argent [61] donne à celui qui le reçoit quatre degrés importants de liberté dans sa participation au système total d’échanges : Le tableau suivant l’illustre ainsi :

Pouvoir contemporain et deux types de journalisme dans l’espace médiatique et politique ukrainien. Oksana Lychkovska Pouvoir contemporain et deux types de journalisme dans l’espace médiatique et politique ukrainien 1Le but principalde notre contribution est d’examiner l’ambiguïté des rôles et des avantages des médias traditionnels et des médias sociaux dans le processus de rénovation de l’espace socio-politique ukrainien, et notamment de révéler et d’opposer deux types de journalisme. Les journalistes traditionnels – « conseillers » et « vendeurs » de contenu politique – et les producteurs de médias sociaux, d’éditions en lignes, ou les blogueurs qui deviennent des « fondateurs d’une nouvelle opinion publique » en contribuant à l’apparition de l’activisme politique. 2Les médias traditionnels permettent aux acteurs politiques de se donner une représentation à travers leurs positions médiatiques.

C'est donc un jeu où chacun des acteurs essaie d'anticiper les demandes et les orientations de l'autre. 7Enfin, le quatrième modèle réunit - « les médias en tant qu’intermédiaires ». Gilles Deleuze : « L’information, c’est la société de contrôle » VIDEO : Nous vous proposons le vendredi des vidéos de philosophes glanées sur le web. Car si l’on connaît leurs noms, parfois leurs pensées, souvent nous manque-t-il leur voix. Retrouvez ainsi le ton et le souffle des philosophes dans leurs propres mots. Et pour continuer, après ceux de Roland Barthes, voici ceux de Gilles Deleuze qu’il consacre ici à l’information définie comme « mot d’ordre ». Un discours prononcé en 1987, mais qui n’a pas pris une ride alors que l’Etat souhaite éliminer de la sphère médiatique les « fausses nouvelles »… au risque d’une société de contrôle ?

Lire aussi : Aperçu sur les limites de l’information (Guy Durandin) Cette vidéo est consacrée plus généralement à l’art. «Informer, c’est faire circuler un mot d’ordre» Avoir une idée, ce n’est pas de l’ordre de la communication. Ce qui revient à dire que l’information, c’est exactement le système du contrôle. De la société de souveraineté à la société disciplinaire «Alors pourquoi je raconte tout ça ?» Humanités numériques: Regards épistémologiques et critiques - Franc Morandi, Claude Baltz, Éric Delamotte. La culture de l'information, un domaine de débats conceptuels. 1La notion de "culture de l'information" a eu très tôt une connotation pédagogique. Il nous semble qu'elle s'est bien formalisée vers 1995, avec le manifeste ABCD (inter association des Archivistes, Bibliothécaires, Conservateurs, Documentalistes) pour la culture de l'information (ABCD, 1996 ; Pavlidès, 1996) qui faisait suite à deux rencontres organisées le 7 Mars 1995 "Pour une culture de l'information : de la documentation à la formation", et le 31 Janvier 1996 "Pour une culture de l'information: Etre citoyen face aux enjeux de l'information.

Apprendre à s'informer. " Ce manifeste faisait état de la nécessité d'une sensibilisation des élèves, et on y demandait au Ministère de l'Education nationale des actes forts concernant l'éducation à l'information et à la documentation, comme un programme cohérent de la 6e à la Terminale, des formations obligatoires dans le supérieur, des actions de formation continue, et des formations pour tous les enseignants. Références bibliographiques - WikiNotions. Références bibliographiques pour les notions et concepts : Algorithme Analyse de données Analyse documentaire Annuaire • Annuaire. Notion associée : Annuaire. Arborescence Architecture de l'information Archivage des données Auteur Autorité Base de données • Banque de données.

Notion associée : Base de données. • Base de données. Besoin d'information • SARMEJEANNE Vincent. Notion associée : Besoin d'information. Bibliographie • Bibliographie. Notion associée : Bibliographie. Bibliothèque • Bibliothèque (1). Notion associée : Bibliothèque. • Bibliothèque (2) . • Médiathèque. Biens communs Bruit documentaire Carte conceptuelle ou heuristique Catalogue • Catalogue. Notion associée : Catalogue. Centre de ressources Citation Classement • Classement. Notion associée : Classement.

Classification Cloud computing Code • Code. Notion associée : Code. Collecte de données • Collection (1). Communs Crédibilité Déréférencement Descripteur • Descripteur. Notion associée : Descripteur. • Non-descripteur. Design graphique Désinformation Index. Trois dimensions de l'éducation à l'information. Gouvernementalité algorithmique, Panoptique, Biopolitique… – M. Foucault, G. Deleuze | SI & Management. Schéma général (d’après Aurélie Leclercq-Vandelannoitte, 2008) 2. L’architecture “panoptique” d’une prison 3. Les composants de la gouvernementalité algorithmique (voir Benavent 2016) Définition des principaux concepts L’analyse de Michel Foucault sur la gouvernementalité, un néologisme associant gouvernement et rationalité (Foucault 1978), permet une réflexion globale et historique sur les mécanismes disciplinaires qui définissent notamment: Michel Foucault (1981), Entrevue à l’Université Catholique de Louvain, il y traite notamment de sa démarche et de sa conception du pouvoir, de la gouvernementalité… On peut accéder à de nombreux textes de M. 1.

Notre société accumule du savoir pour du pouvoir. 2. Les discours sont censés dire la vérité dans un domaine (des modes de pensée, des pratiques : ”le client est roi”, “la société de l’information”, “la compétitivité”, “la mondialisation”, « la pandémie »…). Voir le cours de P. 3. 4. Concept formé par M. 5. Aujourd’hui A. 6. A la suite de M. P. Savoir, pouvoir, sujet : de la domestication de l’être au monde sans couture des technologies de l’information et de la communication. 1Que la notion de dispositif ne s’impose qu’a posteriori et comme par extraction de l’œuvre de Michel Foucault selon le commentaire que cet auteur lui-même en effectue « à distance » constitue déjà un avertissement suffisant.

Il faut dire en premier lieu que la notion de dispositif n’est pas une notion que l’on plaque sur un corpus pour en déduire de façon mécanique ou constructiviste un résultat. 2Que la mythique Caverne puisse être considérée, comme le fait Jean-Louis Baudry, comme un dispositif — et qu’alors ce dispositif constitue le levier qui permet à Platon de montrer la voie pour accéder au monde des idées et ainsi d’extraire a priori la République du corps même de la philosophie — semble épaissir encore le mystère. 3Qu’enfin cette notion puisse constituer une passerelle entre les œuvres de Deleuze et Foucault peut apparaître comme une chose naturelle compte tenu du statut d’extra-territorialité du concept. 5On peut aussi retourner cette proposition. Bibliographie BAUDRY J. Notes. Inter mirifica. 1. Le sens d’une expression Parmi les merveilleuses découvertes techniques qu’avec l’aide de Dieu, le génie de l’homme a tirées de la création, à notre époque surtout, l’Église accueille et suit avec une sollicitude toute maternelle celles qui, plus directement, touchent les facultés spirituelles de l’homme et offrent des possibilités élargies de communiquer très facilement des nouvelles de tout genre, des idées, des orientations.

Or, parmi ces découvertes, il faut assigner une place singulière aux moyens qui, de par leur nature, sont aptes à atteindre et à influencer non seulement les individus, mais encore les masses comme telles, et jusqu’à l’humanité tout entière. Tel est le cas de la presse, du cinéma, de la radio, de la télévision et d’autres techniques de même nature. 2. CHAPITRE PREMIER : La doctrine de l’Église 3. L’Église a été fondée par le Christ Notre-Seigneur pour apporter le salut à tous les hommes ; elle se sent donc poussée par l’obligation de prêcher l’Évangile. 4. 5.

La communication sociale : une perspective de l’Église catholique ? Jean Devèze et la critique de la notion de « communication sociale » 1Si la communication sociale se manifeste comme l’ensemble des processus d’échanges et de diffusion médiatique ou institutionnelle dans la société, la notion reste toutefois protéiforme, désignant à la fois la communication à travers les médias de masse dans la société, la communication institutionnelle et publique, la communication ayant le « social » pour objet, la communication associative, les phénomènes de communication interpersonnelle dans une société (Fiedler, 2007) étudiés dans une perspective de psychologie sociale, un type spécifique de communication « horizontale » entre les personnes fondée sur une égalité des parties (Collet, 1985, p. 74), la communication dans une société en lien avec la mondialisation (iamcr, 1984) ou l’ensemble des phénomènes et processus communicationnels dans la société. 1 Qui viserait, selon un témoignage que nous avons pu recueillir, le chercheur en sciences de la comm (...) 6 Qui n’apparaît pas dans les textes du père Gabel avant le concile. 11 F.

Humanités numériques: Regards épistémologiques et critiques - Franc Morandi, Claude Baltz, Éric Delamotte.