background preloader

Besoins

Facebook Twitter

Féminiser, égaliser, inclure ? Dans ce contexte, quel peut-être l’intérêt - et les limites – du recours à la loi, ou plus largement à la contrainte juridique ou politique, pour assurer la féminisation de la vie politique ?

Féminiser, égaliser, inclure ?

Et, surtout, dans quelle mesure la féminisation de la vie politique équivaut-elle à l’égalité des sexes en politique ? En effet, en imposant, pour certains échelons politiques une parité d’élus et d’élues, et pour d’autres en incitant à la féminisation des candidatures, les lois sur la parité ont transformé les règles du jeu et enlevé le premier obstacle qui maintenait les femmes en dehors des assemblées élues : la candidature à la candidature. Cependant, quel rapport la notion de féminisation entretient-elle avec celle d’égalité des sexes ? Toutefois, le concept de parité, pour la politique, ou d’égalité des sexes de façon plus générale, permet-il, quant à lui, d’aller plus loin dans la réflexion ?

Vingt ans après : la difficile transmission d’un « savoir féministe » à l’université. 1Cet article ne prétend pas à l'exhaustivité.

Vingt ans après : la difficile transmission d’un « savoir féministe » à l’université

Il a pour modeste ambition de faire le bilan d'un enseignement effectué depuis près de 10 ans par Régine Dhoquois (Juriste et sociologue à Paris VII) et Claude Zaidman (Sociologue, titulaire du poste d'Études féministes à Paris VII) sur le thème « Institution familiale et travail des femmes », en licence et maîtrise. Claude Zaidman avait commencé ce type d'enseignements dès 1975, alors que le Mouvement des femmes était encore en pleine expansion : « Dans les premiers cours, il y avait l'influence diffuse encore proche du Mouvement, de ce fait les cours ressemblaient à une découverte renouvelée de cette possibilité de prise de parole. »1. 2Vingt ans plus tard, les étudiant-e-s que nous avons en face de nous sont les enfants de ceux que l'on appelle les « soixante huitards », qui ont vécu passivement ou activement les événements de mai 68 et le début du féminisme. Pour éviter de se noyer dans la (troisième) vague : réflexions sur l’histoire et l’actualité du féminisme radical.

Le féminisme radical, par l’intensité du changement social systémique qu’il propose, sera probablement toujours un courant marginal.

Pour éviter de se noyer dans la (troisième) vague : réflexions sur l’histoire et l’actualité du féminisme radical

Il a toutefois pu compter sur la participation de milliers de femmes à travers l’histoire, malgré l’opposition que certains de ses postulats ont rencontrée et rencontrent toujours. Les critiques adressées actuellement au féminisme radical s’inscrivent dans un contexte de « déradicalisation » du féminisme, qui touche les écrits universitaires (Descarries et autres 2007[1]) comme le militantisme féministe de terrain au Québec (Blais [à paraître]). Elles peuvent également être comprises dans une volonté actuelle de repositionnement théorique et de changement de paradigme. Noircir le féminisme. Les conditions historiques qui, sur le continent américain, ont présidé à la chosification des Noirs et plus particulièrement des femmes noires sont connues.

Noircir le féminisme

On sait aussi que dans toute situation de conquête et de domination, un des emblèmes qui affirme la supériorité du groupe vainqueur est l’appropriation sexuelle des femmes du groupe vaincu. Au Brésil, en Amérique latine et dans les Caraïbes, toutes les constructions relatives à notre identité nationale découlent du viol colonial perpétré par les hommes-seigneurs [1][1] Cette traduction « homme-seigneur » tente de refléter... blancs sur les femmes noires et indiennes et sur le mélange qui en a résulté.

C’est bien cela qui structure le mythe de la « démocratie raciale » latino-américaine, dont le Brésil est l’expression la plus aboutie. . « 1. Le rôle des femmes noires dans la formation de la culture nationale est nié.2. Nous faisons partie d’une catégorie de femmes chosifiées. Transmettre et repenser le féminisme. À la question "qu’est-ce qu’être féministe aujourd’hui ?

Transmettre et repenser le féminisme

" je pourrais répondre tout simplement, dans un premier temps, que c’est œuvrer à la construction de l’égalité des sexes au sein d’un paysage politique démocratique et laïque. C’est continuer le combat, déjà amorcé par les générations de féministes qui m’ont précédées, c’est lutter en faveur de la liberté dans une perspective féministe qui s’organise autour de l’idée de l’égalité sexuelle afin de ne pas se fourvoyer dans les dédales d’une liberté d’expression qui s’apparente davantage à une liberté d’oppression, et qui pourrait par exemple, justifier l’injustifiable, comme la revendication de se prostituer, de se voiler ou de se soumettre à l’idéologie machiste.

Rien n'est jamais acquis. Enseigner le féminisme ? Transmission  instituée et rapports de générations. 1Je voudrais parler ici de ma pratique d’enseignante « féministe », des questions que se posent mes étudiantes et de celles que je me pose.

Enseigner le féminisme ? Transmission  instituée et rapports de générations

S’il existe en effet depuis 1975 un réseau d’enseignements féministes à l’Université Paris 7, la création du poste d’Études Féministes a notamment permis de développer, en sociologie, l’enseignement sur les rapports sociaux de sexe à tous les niveaux d’enseignement, 1er cycle, licence, maîtrise, DEA. Ces enseignements sont optionnels mais intégrés à ce titre dans les cursus traditionnels et accueillent chaque année un grand nombre d’étudiantes et une petite minorité d’étudiants. Étant donné l’absence de vie associative féministe à l’Université, les cours et les discussions à partir des enseignements restent un lieu de débat où s’expriment des interrogations sur la structure actuelle des rapports de sexe et se construisent des réflexions à partir des problématiques féministes. 9« Féminisme : Mouvement démodé et ridicule par ses excès.

Une femme nouvelle pour une France nouvelle ? 1« Il a surgi de ce chaos une femme nouvelle » proclame Mathilde Péri, déléguée communiste à l'Assemblée consultative provisoire le 15 mai 1945.

Une femme nouvelle pour une France nouvelle ?

Pour les femmes, à l'euphorie de la Libération s'ajoute l'optimisme pour l'avenir : tous les changements semblent possibles. Les femmes françaises reçoivent le droit de vote et d'éligibilité en 1944 et se permettent d'espérer que les autres droits en découleront. 2Une femme nouvelle, donc, dans une France nouvelle ? Comme tant d'autres, à cette époque, Mathilde Péri évoque le rôle social et économique que la femme nouvelle va jouer dans la France nouvelle; mais ce discours de la femme nouvelle, tant répété dans les années de la Libération, est-il porteur de changements réels dans la vie des femmes, ou fait-il plutôt partie d'une stratégie rhétorique pour mettre une distance entre l'Occupation et l'après-guerre - distance selon laquelle tout est obligatoirement nouveau ?

Une femme nouvelle a-t-elle réellement surgi de la guerre ? Delphy. Retrouver la radicalité du féminisme. Par Diane Lamoureux Département de science politique, Université Laval. vol38_no1_s1p1_Lamoureux « La vigilance politique exige de ne jamais considérer comme révolue ou résolue une question quelconque, mais d’être toujours capable de l’aborder ou de la ré-aborder dans les nouveaux termes où elle se pose en raison de l’évolution de la société, ou même des effets pervers que sa première résolution a produite. » (Collin 2005, 15) Depuis près de 50 ans, il y a un mouvement féministe organisé sans discontinuité temporelle au Québec.

Retrouver la radicalité du féminisme

Il me semble tout à fait approprié dans les circonstances de faire un bilan, un état des lieux et de voir ce qui nous attend. Le processus est entamé dans le mouvement des femmes avec les États généraux du féminisme qui se sont conclus en novembre 2013. Genre & Education: former, se former, être formée au féminin : [ colloque ... - Bernard Bodinier, Martine Gest, Marie-Françoise Lemonnier-Delpy, Paul Pasteur.