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CyberSexualité / Pornodependance

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Dépendance au porno: Quand le cybersexe devient une drogue dure. SEXUALITE Certains patients ne peuvent passer une journée sans se masturber plusieurs fois en visionnant des films sur Internet...

Dépendance au porno: Quand le cybersexe devient une drogue dure

Romain Scotto Twitter Publié le Mis à jour le Ils sont tantôt « accros », « addicts », « nymphos », « maniaques », « hypersexuels », ou plus sobrement « dépendants sexuels ». La médecine peine encore à s’accorder sur l’appellation des adeptes du clavier-Kleenex, pour qui les images de sexe sont une obsession, voire une addiction. Porno dépendance: Les conseils d'un ancien addict pour d'en sortir Passées ces considérations scientifiques, le constat est pourtant là : avec Internet, l’accès libre au cybersexe, « beaucoup de personnes souffrent de cette dépendance et n’arrivent pas à s’en sortir », affirme Florent Badou*, auteur d’Avant j’étais dépendant au porno, à paraître le 16 septembre.

Le porno dépendant « utilise un support pour ne pas souffrir » « J’ai gaspillé près de vingt années de ma vie au lieu de construire une histoire » Mots-clés : Psychopathologie - Jeffrey S. Nevid, Spencer Rathus, Beverly Greene. 2013 11 01 Cahier RetP Dossier 06 Ferron Lussier Sabourin. La "porno-dépendance", une véritable addiction. Si l'époque se veut libérée, la réalité est parfois plus sombre.

La "porno-dépendance", une véritable addiction

Entre 6 et 10% des internautes seraient accros aux films X. Pour échapper à cet engrenage destructeur, qui fragilise les personnes et ravage certains couples, le site français Stopporn.fr propose des solutions. Ces dernières années la pornographie s’est banalisée, si l’on en croit les enquêtes et autres sondages qui se multiplient sur la place qu’a pris la pornographie dans le couple. Au point qu’on oublie parfois que la dépendance aux films « X » existe et qu’elle peut s’avérer dangereuse non seulement pour la personne concernée mais également pour son entourage.

Cette addiction toucherait 14 millions d’Américains et 6 à 9% des internautes selon Patrick Carnac, le fondateur de l’association américaine Sex Addicts Anonymous. Contrôler son corps, faire confiance à son ordinateur « La porno-dépendance est le fait, pour un amateur de pornographie, de ne plus pouvoir se passer de cette consommation. Dépendance et addiction à la pornographie: comment s'en sortir - site gratuit d'informations et d'entraide. La porno-dépendance, un mythe ? Les films X sont un stimulant sexuel, rien d'autre. Peut-on réellement parler de "porno-dépendance" ?

La porno-dépendance, un mythe ? Les films X sont un stimulant sexuel, rien d'autre

(KROD/WPA/SIPA) Les études se suivent… et ne se ressemblent pas. N’en déplaise à un précédent témoignage recueilli sur cette plateforme d’une personne affirmant être porno-dépendante, il semblerait qu’il s’agisse en fait… d’un mythe selon un psychologue américain. Et s’il existe effectivement des personnes ressentant un besoin compulsif de visionner du matériel pornographique, il ne s’agirait qu’un moyen, parmi d’autres, pour assouvir un problème qui trouve une toute autre origine. Plus facile effectivement d’accuser "le vilain X qui pervertit les mœurs et les esprits" (et qui corrompt les âmes des individus de 7 à 77 ans) que de se remettre en cause. Etudes biaisées Le psychologue David Ley, notamment auteur du "Mythe de l’addiction sexuelle", s’est attaqué aux études menées sur le visionnage fréquent de pornographie et leurs effets. Cybersexe, une dépendance qui se répand.

C’est un des domaines où Internet a le plus défrayé la chronique car il est la synthèse de tout ce qu’il peut représenter comme dangers, notamment vis-à-vis des plus jeunes utilisateurs.

Cybersexe, une dépendance qui se répand

Toutes les études concernant la cybersexualité s’accordent sur l’importance des recherches concernant les sites liés au sexe. Ainsi, le mot-clef "sexe" est le plus employé par les internautes à la recherche d’infos, de photos ou de films à contenu pornographique. Le Cybersexe... Une drogue dangeureuse. .Le cybersexe : une drogue dangereuse L’explosion de l’Internet au début des années 1990 est un phénomène sans précédent dans le monde des communications.

Le Cybersexe... Une drogue dangeureuse

Toutefois, malgré les nouvelles possibilités que nous offre ce médium, son utilisation quotidienne fait naître de nouvelles problématiques psychologiques. Par exemple, la toile a ses « accros ». Si l’on en croit les chiffres du Dr David Greenfield, psychologue américain auteur du livre : Virtual Addiction, 6 % des utilisateurs souffrent d’une forme quelconque de dépendance à Internet. Comme il y a environ 250 millions d’utilisateurs d’Internet à travers le monde, le calcul est simple : plus de 13 millions de personnes souffrent d’une forme de dépendance à l’Internet qui se manifeste à travers le clavardage, le courrier électronique, le cybersexe, les achats en ligne, la navigation complusive, etc.). Virtual-Addiction - Site du Dr David Greenfield, psychologue, États-Unis (site en anglais). Aux États-Unis, le Dr. Vidéos du colloque « Les médias, nouveaux éducateurs à la sexualité ?

[ce billet est un crossposting avec mon autre blog affects.hypotheses.org/487] Je voudrais mentionner rapidement la mise en ligne des vidéos du colloque qui s’était tenu le 23 mai 2014 au Conseil Régional Rhone-Alpes : « Les médias, nouveaux éducateurs à la sexualité ?

vidéos du colloque « Les médias, nouveaux éducateurs à la sexualité ?

» sur la chaîne dailymotion de la Plateforme de Formateurs en Éducation à la Sexualité. J’y était intervenu en même temps qu’une douzaine de chercheur.e.s et de professionnel.le.s de santé devant un public de professionnel.le.s de l’éducation en général, de l’éducation à l’image et de l’action sociale, tou.te.s confronté.e.s aux questions de sexualité posées par les enfants ou les adolescents avec lesquels il.le.s travaillent au quotidien. je glisse ici, en plus de ma présentation (qui met un moment à prendre son rythme, la faute à la canicule…) les vidéos de quelques unes des autres interventions qui m’avaient particulièrement intéressé.