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Travail de groupe

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Longhi : Les « groupes » à l’école. Ce qu’on appelle « groupe » dans l’éducation nationale est une simple subdivision technique des effectifs. Le terme ne préjuge ni d’un type d’enseignement, ni d’un état du vivre ensemble. D’ailleurs, la doxa scolaire ne voit la vie des groupes qu’en termes de phénomènes délétères (bandes, clans, chahuts, débordements…) Les rares enseignants s’appuyant sur une pédagogie de groupe sont soupçonnés de galvauder leurs missions d’instruction au profit d’une animation. Dans ce contexte, la création de groupes destinés à traiter à part des élèves en difficulté, (parfois contre leur gré) peut amplifier leur désaffiliation.

Sous-ensembles opportunistes L’Éducation nationale engendre parfois des groupes assez originaux dans les quels les élèves n’ont pas le droit de faire quoique que ce soit ensemble. Passager clandestin Dans les établissements banals la vie de groupe est un passager clandestin dont on ressent toutefois la présence sous-jacente. Stigmatisation Maelström Groupe en vie Gilbert Longhi. LaCooperationEn28Motscles.

Une coopération à multiple facettes Très souvent on anime un groupe avec notre bon sens, en essayant de faire "au mieux". Cela nous permet de comprendre certains aspects du groupe : il manque peut être de la convivialité ou une culture commune, ou bien encore le groupe est trop centré sur lui même. Mais cette capacité à analyser est également, paradoxalement, notre plus grande faiblesse, car elle nous fait oublier tous les autres aspects de notre groupe. C'est ainsi que l'on se focalise sur un aspect du groupe voire deux ou trois, mais en délaissant les autres. Edgar Morin parle "d'aveuglement paradigmatique1" : focalisez-vous sur un problème et tous les autres deviennent masqués !

Nous vous proposons une carte des différentes facettes qui permettent de comprendre ce qui se passe dans votre groupe et des différentes compétences qui permettent d'agir pour le faire naître et le développer. Un premier aspect contre intuitif : le choix a posteriori Convergence et conflit. 10 bonnes raisons de disposer une salle de classe en îlots. (Source de l’image : le blog de Claire Lommé « Pierre Carrée ») Quatre tables accolées permettent de disposer de plus de place. Deux tables individuelles offrent plus d’espace qu’une table de deux. Et en prime, ça fait huit bords de table en moins pour faire tomber des trucs.Les élèves n’étant plus face au tableau mais sur le côté, cela les incite à moins le regarder s’ils ont à le faire et leur permet d’exercer davantage leur mémoire courte.Quand quatre élèves discutent entre eux, ça fait moins de bruit quand ils sont face à face que s’ils se trouvent les uns à côté des autres.

Qu’ils parlent du travail ou d’autre chose.La disposition en îlots offre une certaine intimité aux élèves et leur donne l’impression d’être en petit effectif. J'aime : J'aime chargement… Quelle place pour le groupe dans le triangle pédagogique. Faerber a présenté un tétraèdre pédagogique en ajoutant un nouveau pôle au triangle didactique : le groupe. Ce modèle très riche a nourri ma réflexion. Je propose ici quelques ajustements et une lecture de ses différentes faces.

Je cherchais à confronter la vision pédagogique présentée dans ce blog au triangle pédagogique de Houssaye et je suis tombé sur un article pertinent de Richard FAERBER présentant l’outil ACOLAD – Apprentissage COLlaboratif A Distance (on n’est pas très loin des PROjets péDAgogiques GEOdistribués qui ont initiés ce blog…) Faerber y présente un tétraèdre pédagogique représenté ci-dessous intégrant un nouveau sommet : le groupe ! Tétraèdre pédagogique de Faerber Cette figure me porte à réfléchir (et ça, c’est bien !). 1 – Certains aspects me semblent très riches Le groupe est un facteur important de l’apprentissage. 2 – D’autres aspects me satisfont moins L’implication de l’apprenant dans le groupe doit être plus forte qu’une simple participation.

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