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Culture

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Aurélie Filippetti annonce un projet de loi sur le patrimoine pour 2013. "J'ai demandé aux services du ministère de la Culture de préparer un projet de loi sur le patrimoine que je souhaite soumettre à la concertation interministérielle en 2013", a indiqué la ministre en marge de la visite d'une tour de la cathédrale de Metz, en évoquant "l'exigence d'une vision d'ensemble du droit du patrimoine".

Aurélie Filippetti annonce un projet de loi sur le patrimoine pour 2013

Au cours d'un discours de lancement des Journées européennes du patrimoine, la ministre a défendu "un secteur qui représente 100.000 emplois et 5 milliards d'euros de retombées économiques". Elle a toutefois déploré un "affaiblissement" de la protection juridique de notre patrimoine", et s'est dite préoccupée par l'absence de "véritable conséquence dans le droit" d'une inscription d'un site au patrimoine de l'Unesco.

Les paysages au patrimoine "La loi faisant disparaître d'ici à 2015 tout protection patrimoniale dans les communes qui n'auront pas eu la possibilité de créer des aires de valorisation du patrimoine est très discutable", a-t-elle observé. Cahiers du Cinéma. Premiere.fr. SensCritique - Critiques de films, livres, jeux, séries, BD, musique.

Démocratisation de la culture : suite et fin ? 12 janvier 2010 - Depuis sa création, une des principales missions du ministère français de la culture est de promouvoir un meilleur accès à la culture.

Démocratisation de la culture : suite et fin ?

Selon Olivier Donnat, sociologue et auteur du rapport sur les pratiques culturelles des Français, cet objectif de démocratisation a été peu à peu oublié sans que celui-ci soit atteint. Article extrait de Culture et société : un lien à reconstruire, sous la direction de Jean-Pierre Saez, Editions de l’Attribut, 2008. Le ministère français des affaires culturelles, quand il fut créé en 1959, s’est vu confier comme principale mission de « rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l’humanité et d’abord de la France », ce qui plaçait d’emblée la question du public au cœur de la politique culturelle. Je pense au contraire que la « question du public » reste pleinement d’actualité. Oublier ou refonder l’exigence démocratique ? Dès lors, l’alternative est claire. En finir « vraiment » avec la démocratisation. Film Culte.

Les deux pôles de l’action culturelle publique. Il me semble que l’action culturelle publique s’organise en deux pôles : aide à la création, prise en compte du public.

Les deux pôles de l’action culturelle publique

Ses différents secteurs relèvent le plus souvent des deux, mais dans des proportions variables. Leur point commun : l’action publique rend possible ce que le seul jeu du marché ne permettrait pas, ou rendrait plus difficile. L’aide à la création, aux créateurs, remonte aux époques ou les artistes étaient les clients ou les protégés des puissants ou des institutions religieuses. La puissance publique, démocratique (État, collectivités locales…) ou non (dans les régimes dits communistes), a pris leur relais. De même que toute création s’impose à un public qui ne l’attendait pas, de même l’aide à la création ne saurait s’embarrasser a priori d’une demande du public. Refonder l'alliance entre Culture et Numérique. La Culture et le Numérique ne se sont pas rencontrées.

Refonder l'alliance entre Culture et Numérique

Je ne parle certes pas des leaders mondiaux des industries de la création, que nous avons la chance d'avoir en France. Nos industries de cinéma, d'animation, du jeu vidéo, de la création publicitaire défendent une authentique création culturelle avec une réelle envergure mondiale, c'est acquis. Je n'oublie pas non plus que nous nous sommes frottés les uns aux autres à travers à travers quelques passes d'armes, Hadopi par exemple. Ni que l'on trouve, dans nos deux mondes, des crapauds fous qui s'en vont frayer par des chemins improbables : artistes numériques, ingénieurs esthètes.

Mais, dans leur réalité sociologique, Numérique et Culture demeurent deux mondes bien distincts, ayant leurs élites, leurs codes, leurs références, se fréquentant globalement assez peu, ne partageant pas vraiment les mêmes rêves ni les mêmes valeurs. La nouvelle ère qui s'ouvre peut, il est vrai, sembler déstabiliser une certaine partie du monde culturel.