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Schiste / Gaz bitumineux

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Terre : "Gaz de schiste, une exploitation à risque. Gaz de schiste : espoirs et craintes suscités par ces nouvelles ressources. Pas meilleur que le charbon | Agence Science-Presse-Mozilla Firefox. Cela n’aura pas été la première fois que la réalité déboulonne un mythe; à ceux qui croyaient, l’industrie gazière en premier lieu, que l’exploitation des gaz de schiste constituerait un outil de lutte contre les gaz à effet de serre, la réalité a répondu par la bouche de nombreux chercheurs, comme Robert Howarth, de l’Université de Cornell, dans l’État de New York. Cliquer sur la photo pour agrandir Ce chercheur a publié une étude qui contredit les arguments avancés par l’industrie à l’effet que, de façon générale, exploiter cette ressource émet moins de CO2 que le charbon.

Cependant, les critères pour mesurer le degré de pollution ne se réduisent pas à la quantité de particules émises dans l’atmosphère; il faut aussi considérer l’impact de ces particules sur une durée déterminée, ainsi que le type de gaz. L’argument défendu par celle-ci ne tient aussi la route que si on réduit la problématique aux impacts du CO2 dans l’atmosphère. Guillaume T-L'Heureux. La filière du gaz de schiste profite déjà au Québec, dit Sophie Brochu. Le Québec profite déjà du développement du gaz de schiste en Amérique du Nord et pourrait en bénéficier encore plus si l'industrie passait en mode exploitation dans la province, a soutenu hier la présidente et chef de la direction de Gaz Métro, Sophie Brochu.

Dans un discours prononcé à la tribune de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Mme Brochu a relevé que les écoles, hôpitaux, entreprises et clients résidentiels québécois ont épargné quelque 800 millions au cours des deux dernières années grâce à la baisse des cours du gaz naturel suscitée par le développement des schistes aux États-Unis et dans le reste du Canada. «Aujourd'hui, le Québec bénéficie économiquement, tangiblement, de l'émergence du gaz de schiste en Amérique du Nord», a-t-elle déclaré aux journalistes après son allocution. À l'heure actuelle, pas moins de 35 % du gaz naturel consommé en Amérique du Nord est issu des schistes. Projet avec le CN Site complet. Environnement : l'avenir du gaz de schiste en France. Atlantico : la France peut-elle se passer du gaz de schiste ? Max Falque : Les informations les plus récentes laissent à penser qu’il s’agit d’une énorme nouvelle source d’énergie, comme si on avait découvert une ou plusieurs Arabie Saoudite, mais présente sur tous les continents et donc susceptible de bouleverser la géopolitique énergétique.

Les enjeux sont tels qu’il vaut mieux voir les choses en face : ne pas s’opposer systématiquement et considérer le gaz de schiste non comme un inconvénient mais comme une chance. Nous risquons en France de nous trouver dans une situation comparable à celle des OGM. Astérix résiste désespérément en s’interdisant une avancée technologique et économique… tout en important des aliments OGM en provenance du monde entier. C’est la double peine, fruit empoisonné du « principe de précaution » malheureusement introduit dans notre constitution au même titre que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Exploitation du gaz de schiste : vers une discussion "en urgence" à l'Assemblée. Gaz de schiste : l'Etat décidé à interdire les forages - ENVIRONNEMENT ENERGIE. «Gasland» débarque en France - ENERGIE GAZ-Mozilla Firefox. Nettoyer le gaz de schiste. Maintenant que le holà du BAPE a été entendu, on peut enfin se permettre de poser “les vraies questions” sur le gaz de schiste.

Le BAPE, rappelons-le, recommande une étude tous azimuts du dossier des gaz de schistes accompagnée d'une pause dans l'exploitation. Cliquer sur la photo pour agrandir Une question que l'étude ne devrait pas éviter: celle du dioxyde de carbone. S'il doit y avoir une exploitation du schiste, elle devrait à tout le moins être accompagnée du nec plus ultra en matière de « nettoyage » de ce gaz à effet de serre: la captation et la séquestration du dioxyde de carbone, ou CSC.

La CSC consiste à retirer le dioxyde de carbone d'un gaz comme le gaz de schiste pour ensuite l'enfouir profondément dans le sol. On le retire donc de la circulation pour qu'il cesse de contribuer à l'effet de serre. Pour le gaz de schiste, la CSC pourrait être utile à deux niveaux: à l'extraction et avant la production d'électricité. Mais le New Scientist prétend qu'on peut aller plus loin.

La proposition de loi de l'UMP visant l'interdiction des gaz de schiste - ENVIRONNEMENT. L'hostilité au gaz de schiste monte parmi les députés - ENVIRONNEMENT. La Pologne veut exploiter son gaz de schiste. Et si on remplaçait l’essence ? | Agence Science-Presse-Mozilla Firefox. Le GNV ou gaz naturel pour véhicules fonctionne donc. Certains pays comme l’Inde et la Nouvelle-Zélande l’utilisent même à grande échelle et ne peuvent que s’en féliciter. Tout d’abord, ce type de carburant permet de réduire de 25% les émissions de CO2 par rapport à l’essence et de 80% celles d’oxyde d’azote, et outre son prix très avantageux, les émissions de particules du GNV sont faibles, voir nulles.

De plus, après extraction, le gaz naturel ne nécessite pas de traitement lourd comme le pétrole qui doit être distillé dans d'imposantes raffineries. La bonne nouvelle, c’est que tous les véhicules peuvent être modifiés et convertis à la bi-carburation : essence-GNV. Une fois installé, ce dispositif permet au conducteur de choisir le carburant qu’il désire utiliser par le biais d’un interrupteur placé sur le tableau de bord. Lors de la Seconde Guerre mondiale, on a équipé des véhicules pour pouvoir rouler au gaz de ville du fait de la rareté de l’essence, et ça a marché. Guillaume B. Gaz de schiste : au point mort jusqu’en juin. Le moratoire sur les forages de prospection à la recherche des « gaz non conventionnels » a été prolongé jusqu'à la remise d'un rapport d'étude.

Au Québec, la même décision vient d'être prise. Alors que l'énergie nucléaire est sur la sellette après la catastrophe subie par la centrale de Fukushima, les regards se tourneront-ils sur le gaz de schiste ? Cette source d'hydrocarbures encore peu exploitée aujourd'hui fait tourner les têtes, comme les autres formes de « gaz non conventionnels », ou GNC, que sont les gaz de houille (du méthane, tristement connu sous le nom de grisou) et les tight gas (ou gaz de réservoir compact, dans des grès). Présents dans de nombreux bassins sédimentaires, les gisements de GNC pourraient recéler près de deux fois les réserves actuelles conventionnelles de pétrole et de gaz. De quoi donner un bon siècle pour passer à des énergies alternatives.

Cela vous intéressera aussi Intéressé par ce que vous venez de lire ? Gaz de schiste : l’Europe peut-elle faire sans ? - Oil Man - Blog LeMonde.fr. Le gaz de schiste, nouvelle frontière de l'industrie des hydrocarbures, a de quoi faire peur, mais l'Europe aura du mal à s'en passer. IHS-CERA, un centre d'études de référence étroitement lié aux plus grandes firmes mondiales de l'énergie, affirme que l'exploitation du gaz de schiste est indispensable si l'Europe veut compenser le déclin amorcé de sa production de gaz naturel conventionnel.

A peu près inexploitées pour l'instant, les réserves de gaz de schiste dont dispose l'Europe « rivalisent » avec celles de l'Amérique du Nord, où les extractions sont déjà massives, soutient IHS-CERA dans une analyse publiée le 9 mars. Manifestation contre des permis d'exploration de gaz de schiste en Ardèche, le 26 février .

[AFP] Débuté il y a environ six ans, le boom du gaz de schiste outre-Atlantique a permis aux Etats-Unis de devenir le premier producteur mondial de gaz naturel, un rang jusque-là longtemps occupé par la Russie. L'UE importe déjà 63 % de ses besoins. L'ABC du schiste: la radioactivité, en plus? (Agence Science-Presse) Comme si le gaz de schiste ne suscitait déjà pas assez d’inquiétudes, un reportage américain a trouvé le moyen d’en ajouter une couche : l’eau contaminée serait radioactive. Mais est-on sûr d’avoir posé les bonnes questions? Cliquer sur la photo pour agrandir Dans la foulée d’une série d’articles du New York Times parue la semaine dernière, les médias qui en ont fait un résumé, y compris en français, ont en effet mis l’accent sur ce qui frappait indéniablement l’imagination : la présence de radioactivité dans l’eau qui remonte à la surface, après que les compagnies eurent fracturé la roche souterraine contenant le gaz de schiste.

Et cette eau, il faut ensuite s'en débarrasser. Les chiffres peuvent toutefois être trompeurs. Vérification faite, l’État de Pennsylvanie puise dans ses rivières 9 milliards de litres d’eau potable... chaque jour. Fin de saison enlevante dans la saga « Gaz de schiste » Un temps d'arrêt pour les gaz de schiste ! Schiste vert..? À moins d'avoir érigé la contestation en principe de vie, je ne vois pas qui voudrait défendre encore l'exploitation des gaz de schiste telle qu'elle se pratique actuellement alors que paraissent ça et ça.

Il y a de ces compromis qui tiennent du gros bon sens, quoi qu'en pensent les conspirationistes. Cliquer sur la photo pour agrandir Mais! Travail de session oblige, je me retrouve à lire l'intéressant La révolution des gaz de schiste, de Normand Mousseau. . “... Normand Mousseau ne reçoit pas d'enveloppes brunes de Talisman. Au Québec, 43% des gaz à effet de serre proviennent du secteur des transports. Mais il y a un (autre) mais. La possibilité que l'extraction des gaz de schistes soit elle-même une source importante de gaz à effet de serre est bien réelle. Malheureusement on ne peut que spéculer sur le vert potentiel des gaz de schistes. Décidemment, au Québec, le courage politique est une ressource naturelle beaucoup plus rare que le gaz de schiste. - Véronique - Sous-sols donnés en vertu de la loi... L’écosystème tel qu’on le conçoit depuis le milieu du 20e siècle se définit comme l’ensemble des organismes vivants : animaux, organismes et bactéries.

Ceux-ci dépendent du sol sur ou dans lequel ils évoluent or donc du sous-sol. Depuis près de 400 ans, au Québec, les terres fertiles apportent à chaque année du travail à de nombreux agriculteurs. Ceux-ci jouent un rôle précurseur dans l’économie du Québec et, au chapitre du développement durable, permettent une grande part d’autonomie à la population en diminuant les nécessités d’importation. Cliquer sur la photo pour agrandir L’extraction des gaz de schiste nécessite l’utilisation de divers solvants chimiques et de considérables quantités d’eau. Aucune expérimentation légitime, c’est-à-dire par d’autres chercheurs que ceux embauchés par les compagnies minières, n’a toujours pu prouver la préservation des nappes phréatiques et des sous-sols. Stéphanie. Le "WikiLeaks" des gaz de schiste sur la radioactivité. La gigantesque enquête sur les gaz de schiste publiée par le New York Times est une nouvelle bombe lancée sur cette technique d’extraction contre laquelle la mobilisation grandit en France.

Non seulement les preuves d’effets sur la santé se multiplient, mais l’enquête révèle que l’eau rejetée par les puits est radioactive. Le quotidien américain a consacré de gros moyens au déchiffrage des quelque 30 000 pages de documents confidentiels provenant de l’agence américaine de protection de l’environnement, l’EPA, et de différentes sources internes à l’industrie, qu’il s’est procurés. Une méthode « à la manière de WikiLeaks », mais avec le professionnalisme des équipes du journal, qui ont ajouté aux données brutes : La fracturation hydraulique, la technique des mini-séismes Parfois, le forage traverse des nappes phréatiques.

L’eau remontée contient parfois des substances radioactives à des taux qui dépassent plus de mille fois les seuils autorisés pour l’eau potable. Plus de 10.000 personnes, dont José Bové, en Ardèche pour dire "Stop au gaz de schiste" - France - ENERGIE - ENVIRONNEMENT - - Les Echos.fr. Étude du besoin, calcul de la nécessité… Que diriez-vous de l’exploitation d’une nouvelle forme d’énergie? Plusieurs applaudiraient certainement l’initiative après avoir pris connaissance des facteurs influents du dossier. Cependant, au tournant des changements dans les habitudes de consommation, la population, dorénavant bien avertie, recherche un modèle visant le développement durable. Cette nouvelle forme d’énergie, l’exploitation des gaz de schiste, n’y convient pas. Cliquer sur la photo pour agrandir Par définition, la démocratie constitue le système en lequel la population prend part aux décisions qui concerne l’ensemble de sa société.

Stéphanie Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011. Le ministère de l'Ecologie tente d'apaiser le débat - ENVIRONNEMENT. Gaz de shiste : fuites, remous et tentatives de colmatage. Gaz de schiste : le document de Total sur Montélimar - ENERGIE. Gaz de schiste : les projets sont provisoirement suspendus. « Prouvez que vous ne ferez pas cela à l’américaine » : c’est ce que vient de demander la ministre de l’Écologie aux industriels qui s’apprêtent à prospecter les forages potentiels de gaz et d’huile de schiste en France.

L’enjeu économique est considérable mais les risques environnementaux aussi. Et les industriels trop discrets sur leurs méthodes. En 2009, les États-Unis sont passés devant la Russie pour la production de gaz naturelgaz naturel. Pourquoi ? Un véritable tollé a suivi l'annonce de ces projets, généré par des associations de défense de l'environnement (France Nature Environnement notamment) mais aussi d'élus locaux, surpris de les découvrir ainsi. Qu'est-ce donc, au fait, que ces produits géologiques restés jusque-là inexploités ?

Des ressources gigantesques devenues rentables Ces sources ont longtemps été délaissées car elles sont plus difficiles, donc plus coûteuses, à exploiter. Fin de la prospection ? Bris de confiance envers l'industrie des gaz de schiste. Les gaz de schistes (shale gas) : quels enjeux, quel avenir ? Les gaz de schistes (shale gas) ont connu un essor extraordinaire ces dernières années aux États-Unis. En Europe, les compagnies pétrolières commencent seulement à s’intéresser à ces gaz non conventionnels dont les ressources pourraient être importantes. Roland Vially, géologue à IFP Energies nouvelles, nous explique quels sont les enjeux liés à l’exploitation de ces gaz. Les shale gas qu’est-ce que c’est ? R.V. : Du gaz contenu dans des roches sédimentaires argileuses très compactes et très imperméables, qui renferment au moins 5 à 10 % de matière organique. Ces gaz font partie des gaz non conventionnels parce qu’ils ne peuvent pas être exploités avec les modes de production classiques.

Ils sont aujourd’hui produits en grande quantité aux États-Unis où ils représentent 12 % de la production de gaz contre seulement 1 % en 2000. Pourquoi la production s’est-elle ainsi développée aux Etats-Unis ? Ces techniques d’extraction ne posent-elles pas des problèmes environnementaux ?