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Etudes

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L'Arctique fond plus vite que prévu. L’Arctique est plus sensible que prévu aux changements climatiques selon un récent rapport. Cliquer sur la photo pour agrandir Un récent rapport présenté début mai à Copenhague par l’AMAP (Arctic Monitoring and Assessment Programme) lors de la conférence intitulée The Artic as a Messenger for Global Processes – Climate Change and Pollution enfonce le clou sur les changements rapides subis par tout l’écosystème de cette région polaire et plus particulièrement par la neige et le pergélisol. Le rapport fait le bilan des dernières recherches scientifiques effectuées sur la couverture neigeuse et la fonte du pergélisol dans l’Arctique et les nouvelles ne sont pas bonnes du tout.

On sait que les pôles, et plus spécifiquement l’Arctique, subissent de plein fouet les effets du réchauffement climatique dû principalement aux émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. On peut télécharger en format PDF les résumés des articles présentés lors de cette conférence en cliquant sur ce lien. Sea level's rise and rise is down to melting ice sheets - environment - 11 March 2011. Greenland and Antarctica are losing ice at a faster and faster rate, according to a new study that has tracked the rate of melting in two independent ways. At this rate, melting ice sheets could dominate sea level rise in the 21st century. The most recent report by the Intergovernmental Panel on Climate Change suggested that sea levels could rise by 18 centimetres to 59 cm by 2100 – but that estimate didn't take the Greenland and Antarctic ice sheets into account.

The new study, by Eric Rignot of the University of California, Irvine, and colleagues, could make things clearer. The team studied changes in the two ice sheets between 2002 and 2010 using two techniques. Next, they used a mass balance approach, which involves taking monthly measurements of glacier movement and ice thickness and plugging them into a regional climate model to estimate the net accumulation of snow and ice. Fast ice loss Both techniques broadly agreed on the quantity of ice being lost. More From New Scientist. Ces rochers qui respirent. En Atlantique Nord, le rôle plus important que prévu des courants océaniques dans l'absorption du carbone. La forêt amazonienne cessera-t-elle d’être un puits de carbone? Lien hypertexte vers la nouvelle :...

Selon une étude publiée dans le journal Science, de graves sécheresses en Amazonie, comme celles de 2005 et de 2010, pourraient transformer la plus grande forêt tropicale du monde en émettrice de gaz à effet de serre. « L’étude prévoit que la forêt amazonienne n’absorbera pas les 1,5 milliards de tonnes de dioxyde de carbone habituels en 2010 et en 2011. De plus, les arbres morts ou en train de mourir relâcheront 5 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dans les années à venir ». Cliquer sur la photo pour agrandir. Les émissions humaines de CO2 enregistrées... dans le papier journal. Une mine de charbon à ciel ouvert. © Stephen Codrington, wikipédia Les émissions humaines de CO2 enregistrées... dans le papier journal - 1 Photo Parmi les isotopes de cet atome, le fameux carbone 14 est précieux pour les archéologues mais, comme vient de le montrer Dan Yakir de l’Institut Weizmann en Israel, le carbone 13 trahit l’influence humaine sur la composition de l'atmosphère de la Terre depuis les débuts de la révolution industrielle.

Les plantes, en effet, préfèrent le carbone 12 au carbone 13. Il en résulte que les gisements de charbon possèdent un rapport isotopique 12C/13C plus élevé que celui mesuré dans l’atmosphère. Or, au fur et à mesure que ces gisements ont été exploités, que ce soit pour fondre des métaux, chauffer des habitations ou produire de l’électricité, les atomes de carbone séquestrés dans le sol depuis des centaines de millions d’années ont à nouveau rejoint l’atmosphère et sont entrés dans le cycle du carbone.

A voir aussi sur Internet Sur le même sujet. Non-linéarités du climat : sommes-nous près d’un basculement ? Dislocation d'une plateforme glaciaire en Antarctique. De telles couches de glace flottent sur l'océan au débouché de grands glaciers et en réduisent la vitesse d'écoulement. Quand une telle plateforme se disloque, le glacier qu'elle freinait s'écoule plus rapidement et le front de glace se brise plus facilement, libérant de nombreux icebergs. © Scott Polar Research Institute Non-linéarités du climat : sommes-nous près d’un basculement ?

- 3 Photos À l’horizon de la fin du siècle, les projections du Giec dépendent évidemment de la consommation des combustibles fossiles mais, selon les scénarios, la hausse des températures la plus probable se situerait entre 1,8 et 4 °C par rapport à la moyenne des températures de 1980 à 1999. C'est ce qu'indique le quatrième rapport du Giec (AR4, Assessment Report 4). L’une des conséquences du réchauffement est la hausse du niveau de la mer. Une hausse du niveau des mers de 5 mètres ? Pourquoi de telles différences ? Quel est le risque à court terme ? Que savons-nous du climat ? - Dossiers. Sommaire du dossier La modélisation du climat La prévision d’un réchauffement climatique futur repose sur des principes simples : les gaz à effet de serre constituent une source indéniable de chauffage de l’atmosphère, et ils s’y accumulent avec une efficacité qui tient à leur longue durée de vie (plus de 100 ans pour le CO2). Les modèles numériques couplant atmosphère, océans et continents sont le seul outil permettant d’affiner cette perspective.

Ils constituent une réplique numérique du monde réel, que l’on reconstruit avec les équations de la physique, de la chimie ou de la biogéochimie. L’ambition, atteinte en grande partie, a été d’utiliser un même formalisme mathématique pour simuler des épisodes aussi variés que le cycle saisonnier, les épisodes El Nino ou les climats très différents du passé. Démonstration : une animation à voir sur le site de l’IPSL Une compréhension constamment affinée Des activités humaines détectables Source : Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) Voir le site. En bref : l'énergie fournie à la Terre par le Soleil est revue à la baisse. En calibrant mieux les données fournies par les instruments mesurant l’ irradiance solaire dans l’espace, deux chercheurs américains pensent avoir montré que le flux d’énergie reçu du Soleil par la Terre est légèrement plus faible que ce que l’ont croyait.

Il faudra en tenir compte pour décrire plus finement les changements du climat. Il ne s’agit pour le moment que d’une estimation brute, sans conséquence directement interprétable sur la modélisation du climat de la Terre et son évolution, mais la « constante » solaire (S), c'est-à-dire la valeur intégrée du spectre solaire d'irradiance sur toutes les longueurs d'onde en W/m², et rapportée à une unité astronomique (U.A.), est un peu plus faible que ce que l’on croyait. La valeur communément admise en 2004 était de 1366.0 ± 1,3 W/m². Rappelons que l’irradiance solaire (I) est définie comme la quantité d'énergie électromagnétique solaire incidente sur une surface par unité de temps et de surface à une longueur d'onde donnée.

Le rapport sur le climat qui affole les populations… est erroné. Les océans induisent la plus grande partie de l'inertie thermique du climat terrestre. © Nasa/Apollo 17 Le rapport sur le climat qui affole les populations… est erroné - 1 Photo Un rapport vient de rencontrer un bon succès sur le Web : émanant d’une ONG très discrète, baptisée FEU-US (Universal Ecological Fund, United States) et née en Argentine en 1990, il prédit une hausse de la température globale de la planète de 2,4°C en 2020.

Le rapport lui-même annonce une série de conséquences catastrophiques, en particulier pour l’agriculture avec de graves sécheresses très étendues. Les productions chuteront dans des proportions considérables et, dès 2025, l’Afrique perdra les deux tiers de ses terres arables, désertifiées. Il est vrai qu’un tel réchauffement, sur une période aussi courte, représente une énergie considérable et bouleverserait profondément la machinerie climatique mondiale. Par ailleurs, le rapport ne s’appuie sur aucune étude nouvelle. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet.

La Nasa va lancer le satellite Glory pour mieux comprendre le réchauffement - Science & Environnement - SCIENCES ET TECHNOLOGIES - ENVIRONNEMENT - - ETATS UNIS- Les Echos.fr. Des carottes de glace dévoilent l'histoire des feux de végétation depuis 650 ans. Le changement climatique augmente-t-il la hauteur des vagues ? - Eco(lo) - Blog LeMonde.fr. Ce sont ce que l'on appelle des vagues scélérates.

Des phénomènes océaniques soudains, extrêmes et rares que l'on a longtemps associés à des légendes maritimes avant de découvrir qu'ils se produisent régulièrement au cours des grandes tempêtes. En 2004, des satellites européens équipés de radar en détectent ainsi dix en moins de trois semaines. Des vagues capables d'engloutir des navires en quelques secondes, atteignant des hauteurs de crête à creux deux fois supérieures à l'état de mer et des pressions phénoménales - jusqu'à 100 tonnes/m2 contre 6 tonnes/m2 pour une vague normale de trois mètres de haut.

Pour les marins comme pour les scientifiques, ces déferlantes se font plus fréquentes avec les années. Et la raison serait à chercher du côté de l'élévation du niveau des mers qui accompagne le changement climatique. Le rapport se penche aussi sur la question de la "vague centenaire", c'est-à-dire la plus haute censée se produire en un siècle. Photo : Flickr/mikebaird. Les résidus d'amiante séquestrent le carbone. Une équipe de la faculté des sciences et de génie de l'Université Laval montre que les déchets issus de l'extraction d'amiante captent le dioxyde de carbone atmosphérique.

Cette découverte pourrait être utilisée dans la lutte contre les changements climatiques. Les mines d'amiante (L’amiante (nom masculin) est un terme désignant des minéraux à texture fibreuse utilisés dans l’industrie. Ce sont des silicates magnésiens ou...) sont encore exploitées au Québec et George Beaudoin, professeur au Département de géologie et de génie géologique de l'université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche), sa conservation et sa...) Laval s'est intéressé, avec son équipe, aux haldes d'amiante, c'est-à-dire aux déchets et stériles restants après l'extraction du minerai.

Les scientifiques avaient remarqué, à la surface (Une surface désigne généralement la couche superficielle d'un objet. Réchauffement climatique et hivers plus rigoureux : explication du paradoxe. Comme le montre cette carte globale de la Terre, le froid, qui a d’abord touché une grande partie de l’Europe et l’est des États-Unis, s’étend jusqu’au continent asiatique. La neige et la glace recouvrent l’hémisphère nord d’un manteau blanc épais de plusieurs centimètres. © Nasa/Noaa/Center for Satellite Applications and Research Réchauffement climatique et hivers plus rigoureux : explication du paradoxe - 1 Photo Parcourez notre dossier sur le réchauffement climatique Pour les scientifiques, hausse des températures et hivers plus rigoureux sont liés. Des chercheurs de l'Institut de recherche climatique de Postdam ont établi une corrélation importante entre de faibles niveaux de recouvrement par la banquise dans la mer de Barents-Kara, au nord de la Norvège et de la Russie et une probabilité accrue d'hivers rigoureux en Europe qui pourraient devenir la norme ces prochaines années.

A voir aussi sur Internet Sur le même sujet. La banquise arctique contrôle la libération du mercure.