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Réussir sa chronique

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Foot et télé. Le football, comme les autres spectacles populaires, relève de l’industrie du divertissement.

Foot et télé

La grande majorité de ses recettes proviennent des droits de diffusion sur le petit écran. De ce point de vue, la Coupe du monde est une poule aux œufs d’or. En constante augmentation, les droits ont rapporté 1 milliard 300 millions de dollars, lors de la coupe du monde de 2006 en Allemagne, 2 milliards 400 millions, lors de celle de 2010 en Afrique du Sud, on ne fait pas de pronostics sur leur montant pour 2014, mais selon toute probabilité, ils frôleront les 3 milliards.

On conçoit que, dans ces conditions, les cadeaux soient peu fréquents. C’est dans ce contexte qu’est tombée, avant-hier, sur le site de L’Express, une info qui a fait trembler le PAF pendant 24 heures. Les noces entre le football et la télévision, comme le rappelle Paul Dietschy, dans son Histoire du football, sont anciennes. Les vrais amateurs ne me jugeront pas trop sévèrement.

Minecraft : pourquoi ce jeu remporte-t-il un tel succès. E-Sport : la revanche des geeks. Les compétitions de jeux électroniques se professionnalisent.

e-Sport : la revanche des geeks

Certains tournois sont organisés dans des stades devant des milliers de spectateurs et des millions d’internautes sur des plateformes de diffusion. À tel point que les organisateurs et les champions de jeux vidéo militent pour que leur pratique soit reconnue comme discipline sportive à part entière. La finale de Dota 2 à Seattle, en août 2015 JASON REDMOND © REUTERS On pourrait s’étonner, voire se moquer, en entendant des champions de jeux vidéo comparer leur pratique à celle d’athlètes de haut niveau. Mais loin du cliché autour de l’adolescent asocial enfermé dans sa chambre, la pratique du jeu vidéo s’est transformée, notamment avec l’avènement d’internet qui a permis la mise en relation des joueurs. Cyril Chomette, président de « Glory 4 Gamers », un organiseur de tournois e-sport en ligne, explique que les meilleurs joueurs d'e-sport n'ont - quasiment - rien à envier aux sportifs de haut niveau : Dans les pixels.

Cette photo qui bouleverse le monde. Chaque matin, l’actualité vu au travers de la presse étrangère.

Cette photo qui bouleverse le monde

Aujourd’hui : l'image de cet enfant syrien de trois ans mort sur une plage turque. Avec aussi un mot-clé sur les réseaux sociaux : l'humanité échouée. "L'enfant de quelqu'un", "L'Europe divisée": deux unes de quotidiens britanniques ce jeudi. Une image et une seule, la même, partout ce matin à la Une de la presse européenne. Du GUARDIAN de Londres à la REPUBBLICA de Rome en passant par le journal madrilène EL PAIS. Dans la nuit de mardi, empruntant l'un des plus courts passages maritimes entre la Turquie et l'Europe, plusieurs bateaux ont chaviré. Sur son site internet, le quotidien britannique The Independent, lequel a choisi de publier la photo sous ce titre "l'enfant de quelqu'un" se justifie : si nous avons décidé de publier cette photo c'est parce qu'avec l'utilisation de mots souvent désincarnés pour parler de la crise des migrants, il est trop facile d'oublier la réalité de situations désespérées parmi les réfugiés.

Malheureux télescopage d’images sur une plage. Alors que le journal Le Monde publiait en Une la photo du corps du jeune Aylan Kurdi sur une plage turque, on trouvait plus loin, une publicité pour une marque de luxe mettant en scène une femme couchée sur le sable.

Malheureux télescopage d’images sur une plage

Retour sur ce télescopage malheureux... Une du journal Le Monde du vendredi 4 septembre 2015 © DR D’abord il y a en Une du journal Le Monde daté de ce vendredi 4 septembre 2015 cette photo, bouleversante, du corps sans vie d’un petit enfant syrien, échoué sur une plage de Turquie. Cette photo, beaucoup s’indignait hier matin de ne pas l’avoir vue ailleurs en Une des grands journaux français, alors qu’elle occupait, bousculait lescouvertures de la presse européenne.

Servi par le fait qu’il demeure un journal du soir, c’est-à-dire qu’il parait l’après-midi, Le Monde a eu la matinée pour selon certains, « sauver l’honneur » de la presse française, et se présenter comme le seul quotidien national à publier cette photo à la Une de son édition du soir.