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Métiers anciens

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GRANGER Jean-Baptiste, une vie dans l'église ... Je vais vous parler aujourd'hui non pas de mes ancêtres, mais d'un ancêtre rencontré dans l'arbre de mon mari.

GRANGER Jean-Baptiste, une vie dans l'église ...

Et oui, en étudiant son arbre en plus du mien, cela fait deux fois plus d'ancêtres à rencontrer ! Grâce à la mise en ligne des archives du Cher, j'ai pu remonter les branches de son arbre. Je me suis notamment attaché à découvrir un couple, Pierre GRANGER scieur de long à Ivoy-le-Pré et Marie Madeleine AULNAY, SOSA 392 et 393. Le métier de cordier. Dans mon arbre je ne compte plus le nombre de laboureurs, cultivateurs, vignerons ou manœuvres.

Le métier de cordier

C'est pourquoi tout autre métier attire mon attention. C'est le cas de Pierre Habert (1674-1744) cordier à Sancerre, fils de Pierre Habert, drapier.Première remarque, on dit bien cordier et non pas cordelier, nom que prirent les franciscains en France (sur leur robe on trouve une "corde liée"). J'ai eut la chance de voir un aperçu de ce métier lors d'une visite au château de Guédelon. Ce métier était répandu dans les zones maritimes car les métiers de la mer nécessitent de nombreuses cordes. Dans notre région, les cordes servaient surtout aux paysans et à quelques autres métiers comme les charpentiers. Dans notre région, le matériau pour fabriquer les cordes étaient le chanvre ; il a été cultivé jusqu'en 1920 dans le Berry.Voici la description de la culture que j'ai trouvé sur le site Berry Passion : La graine de chanvre, le "chènevis", était semée à la volée, fin Avril ou début Mai.

Meunier sur la Belaine. J'ai dans mes ascendants plusieurs meuniers.

Meunier sur la Belaine

Mais il n'est pas toujours précisé dans les actes le lieu précis du moulin ; il faudrait pour se faire dépouiller les recensements ou les archives de notaire. Ce n'est qu'à l'état de projet pour l'instant Heureusement on peut parfois tomber sur ces informations qui permettent de pousser les investigations un peu plus loin. Ainsi, François THOMAS (1776-1817) aurait été meunier à Moulin Alix, sur la commune de Sury-en-Vaux.

Renseignement pris, ce moulin se trouve sur la Belaine.La commune de Sury-en-Vaux était apparemment bien pourvue en moulins : moulins à vent sur les collines ou à eau dans le creux des vallons. Source : Géoportail Carte de Cassini (source : Géoportail) Ceci est un condensé : plus d'informations sur le site ici. Au fond coule la Belaine ... ici au nord du Moulin Granger (source Google Maps - Street View) Profession de femme. Voici de nouveau un article sur les femmes, journée de la femme oblige.

Profession de femme

Cette fois je me suis penchée sur la profession des femmes de mon arbre.Leur profession n'est pas toujours indiquée dans les registres. J'ai ainsi pu calculer que la profession des hommes est renseigné 2,4 fois plus souvent que celle des femmes. Voici le classement décroissant des métiers de mes ancêtres : Ménagère 41Vigneronne 29Manœuvre, journalière 10Couturière 5Domestique 3mais aussi meunière, mendiante, cultivatrice, jardinière, bucheronne. La profession n°1 des femmes reste bien celle de ménagère. Fête du travail ... mais quel travail ? En ce jour de fête du travail, loin de toute polémique sur le "vrai" travail, je souhaite rendre hommage au travail des mes aïeux.

Fête du travail ... mais quel travail ?

Leurs conditions de vie, et de travail, étaient sans nul doute bien moins bonnes que les nôtres. Une page recense leurs métiers, mais je veux aller un peu plus loin que cette simple liste. Je ne parle ici que des métiers des hommes, un billet précédent étant consacré aux femmes. Des vignes ... Sans grande surprise, la majorité de mes ancêtres étaient vignerons. Louis Augustin Raimbault, charron. Les vacances sont enfin l'occasion de me replonger dans l'étude de ma généalogie.

Louis Augustin Raimbault, charron

Au programme : une nouvelle branche, ce qui est déjà un évènement en soi et qui plus est m'a permis de rencontrer un nouveau métier. Un ancêtre, un métier : celui de charron Encyclopédie méthodique. Arts et métiers mécaniques. A comme Agriculture. Agriculture est certainement l'un des mot qui résume le mieux ma généalogie.

A comme Agriculture

En effet, pas de noblesse dans mon arbre (ce que je ne cherchai pas forcément d'ailleurs) mais de petites gens, des paysans. Dans les actes les professions citées vont du manœuvre au laboureur, en passant par le vigneron. Voici la liste que j'avais faite il y a quelques temps : - Vigneron- Garde Vignier - Tonnelier - Cultivateur, laboureur - Jardinier - Propriétaire On retrouve donc sans grande surprise de nombreux métiers liés à la vigne : vigneron, garde vignier (qui garde les vignes ?)

Également de nombreux "jardiniers", mais uniquement en provenance d'un village, Saint-Bouize à l'époque où le château de la Grange était encore habité. F comme Forêt. J'ai pendant longtemps travaillé sur la même branche de mon arbre, qui pousse au milieu des vignes.

F comme Forêt

Et un jour, en en démarrant une autre branche, j'ai "découvert" la forêt. Tout part de Pierre Francisque CHAMPION (1878-1938) qui apparaît dans le livret de famille de mon arrière-grand-père avec comme profession "charbonnier". En voilà une activité pas banale ! Son père Auguste Alexandre CHAMPION (1837-?)

M comme mendiant.