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Jeux video Hinako

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Les jeux vidéo rendent-ils vraiment violents? JEUX VIDÉO - Un mois après la tuerie de Newtown, Barack Obama a dégainé mercredi 16 janvier son plan visant à restreindre et réguler la vente des armes à feu aux États-Unis. Vingt-trois décrets en tout et pour tout, avec pour volonté de prévenir les fusillades de masse et à réduire, selon ses dires, "l'épidémie galopante de violence armée" aux États-Unis. Dans cette perspective, il a également demandé au Congrès de financer la recherche américaine à hauteur de 10 millions de dollars sur les liens éventuels entre la violence et les médias, au premier rang desquels figurent les jeux vidéo selon la NRA, le puissant lobby américains des armes. "Le Congrès doit financer des recherches sur les effets des jeux vidéo violents sur les jeunes esprits. Nous ne gagnons rien à être dans l’ignorance. Nous ne gagnons rien à ne pas étudier les choses scientifiquement", a notamment déclaré le Président américain.

Un coupable idéal ? Les jeux violents stimulent la réactivité Close. Addiction, violence : est-ce vraiment la faute des jeux vidéo ? Vec ses 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2014, le jeu vidéo pèse lourd en France, où il est devenu la deuxième industrie culturelle derrière le livre, selon le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell). Au début des années 2000, seuls 20% des Français se déclaraient joueurs. Désormais, plus d'un sur deux admet jouer. Devenus incontournables, les jeux vidéo restent toutefois critiqués, voire craints. Si des études commencent à vanter leurs vertus pédagogiques, la liste des reproches reste longue, avec en tête : la violence et l'addiction. "Régulièrement pointés du doigt" "L'utilisation problématique d'Internet, en tant que support pour les jeux en ligne et en tant que média à part entière, a été documentée" en France, écrivait ainsi en début d'année l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé.

Selon cette étude "un élève sur huit aurait un usage problématique des jeux vidéo". "Il n'y a pas d'addiction" Est-ce vraiment le cas ? Petite déconstruction des controverses sur la violence des jeux vidéo. Dans une tribune au « Monde », le psychologue clinicien Thomas Gaon dénonce l’opportunisme des discours contre les jeux vidéo de guerre. Dans Le Monde du 22 décembre 2015 est parue une énième tribune dédiée à l’incitation à la violence par les contenus des œuvres de fiction et en particulier des jeux vidéo de guerre.

Soit un exemple de plus des discours de causalité qui tentent de circonscrire l’effroi d’un drame dont l’ampleur le dispute à l’incompréhension par l’accusation des loisirs médiatiques. Lorsqu’il manque toute expertise en la matière, l’opportunisme de ces discours n’a souvent d’égal que leur faiblesse argumentaire, qu’ils soient produits sous le coup de l’émotion ou par de mesquins calculs politiques faisant passer la régulation d’un loisir populaire pour de la lutte antiterroriste (ainsi Nicolas Sarkozy évoquant la « violence inouïe », Le Monde du 2 décembre 2015). Croyance populaire La carrière professionnelle ou l’expérience personnelle et privée ne sont jamais fortuites. Les jeux vidéo violents, générateurs de stress ? - 7 avril 2015. JEUX VIDÉO. Les chercheurs qui se penchent un peu sur le sujet trouvent de plus en plus de bénéfices à la pratique des jeux vidéo, qu'il s'agisse de travailler ses réflexes, ou de favoriser certaines capacités cognitives et d'apprentissage.

Mais des doutes persistent sur d'éventuels effets néfastes provoqués par le fait de jouer à des jeux violents. Des doutes relancés par des chercheurs grenoblois pour qui ce type de jeux pourrait être une source de stress importante et conduire à des comportements hostiles. En effet, loin d'être un défouloir aux effets apaisant, les jeux vidéo violents augmenteraient le niveau de stress de leurs adeptes selon ces chercheurs en psychologie.

Pour cette étude, quatre-vingt sept étudiants ont été invités à jouer pendant 20 minutes, aléatoirement, soit à un jeu vidéo violent (Condemned 2, Call of Duty 4 ou The Club), soit à un jeu d’action de difficulté équivalente comme une simulation de course de voitures (S2K Superbike, Dirt 2). HJ avec AFP. Non, les jeux vidéos ne rendent pas violent (à quelques conditions) GTA, Call of Duty, Dying Light... Des jeux vidéo, en théorie interdits aux moins de 18 ans, que les enfants n'ont pourtant aucun mal à se procurer sous le manteau (ou tout simplement sur Internet). Au grand dam des parents ! Mais ces jeux réputés violents incitent-ils réellement à la violence ? A en croire les résultats d'une nouvelle étude de l'Université anglaise d'Oxford, les enfants qui jouent à des jeux vidéo pendant plus de trois heures par jour sont plus à même de se bagarrer, d'être hyperactifs ou encore en décrochage scolaire.

Mais ce n'est pas si simple. Le contenu du jeu ne pose pas tant problème que le temps passé à y jouer, soulignent les deux chercheurs. Avec modération, les jeux vidéos seraient même bénéfiques. Enfant agressif ? Les deux chercheurs d'Oxford ont mené des tests auprès de 217 enfants âgés de 12 à 13 ans. Une heure par jour, pas plus !