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Historique

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Inside Job - Movie Website. Indépendance des économistes financiers. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Indépendance des économistes financiers porte sur l'existence éventuelle de conflit d'intérêts des économistes universitaires ou liés à des institutions publiques (comme le conseil d'analyse économique) avec l'industrie bancaire et financière. Présentation du risque de conflit d'intérêts chez les économistes[modifier | modifier le code] Les macroéconomistes et économistes financiers constituent une profession d'influence sur le débat politique[1],[2], c'est pourquoi leur indépendance scientifique constitue une question délicate. Plus précisément, un économiste rémunéré par une institution privée peut être sujet à un conflit d'intérêts l'inclinant en faveur de cette institution ou plus généralement en faveur de recommendations ou de réglementations favorisant le secteur financier[3],[4].

Situation aux États-Unis[modifier | modifier le code] Historique[modifier | modifier le code] En raison de ces inquiétudes de l'époque, l'économiste George F. Sur la déontologie des économistes. Il est parfaitement légitime qu'un économiste qui consulte pour telle ou telle entreprise [...] participe aussi au débat public, à condition qu'il soit transparent sur ses activités et se fixe la discipline de signaler tout conflit d'intérêts potentiel. Ce n'est pas toujours le cas. " C'est peu dire que cet appel à plus de déontologie chez les économistes, exprimé il y a un an par Jean Pisani-Ferry, directeur du Centre Bruegel et membre du Conseil d'analyse économique [1] Voir Alternatives Economiques n˚ 287, janvier 2010 [1] , n'a pas suscité un grand débat.

Il a finalement débuté en janvier 2011 aux Etats-Unis, à l'occasion de la réunion annuelle de l'American Economic Association, qui rassemble les économistes américains. On pourrait baptiser ce réveil des Américains l'effet Inside Job, du nom du remarquable documentaire de Charles Ferguson sorti sur les écrans à la fin 2010. Un peu plus d'éthique chez les économistes ne les rendra pas forcément plus pertinents. Notes. Sept 2009 : Frédéric Lemaître. What Were They Thinking? - Francis Fukuyama & Seth Colby. The ideas of economists and political philosophers, both when they are right and when they are wrong, are more powerful than is commonly understood.

—John Maynard Keynes As the dust begins to settle from the current global economic crisis, one of the issues we need to confront is the role of academic economists in promoting ideas that in retrospect were both wrong and dangerous. Economists pride themselves on being simultaneously the most sophisticated social science theorists as well as the most rigorously empirical of the bunch. Yet in the case of financial-sector liberalization economists provided intellectual backing for policies for which evidence of beneficial effects was lacking and, in many cases at least, for which their own theories suggested reasons for caution.

As Keynes noted long ago, the views of academic economists are far more influential than those of virtually any other group of professors. What We Thought We Knew Warning Signs Ignored Ideas and Interests. Les liaisons dangereuses (Gadrey) Dans Le Monde du 5 septembre 2009, Frédéric Lemaître signe un papier « La crise remet en cause le savoir et le statut des économistes ». Pire : il se permet une allusion, appuyée sur une citation de Fukuyama, aux liens forts entre les économistes en vue et les acteurs de la finance, contribuant à rendre les premiers fort peu critiques à l’égard des dérives des seconds. Il termine par une allusion aussi discrète que terrible à ces liaisons dangereuses : « La composition du Conseil d’analyse économique en témoigne ». Trop, c’est trop. Le CAE, temple des économistes reconnus comme les meilleurs par eux-mêmes, par la fraction dominante de la profession et par le pouvoir politique (qui les nomme), est en ébullition.

L’un de ses membres, Patrick Artus, se dévoue pour la cause. Il signe le 10 septembre dans Le Monde une sorte de réponse, intitulée « Si les économistes ont sous-estimé la crise, ce n’est pas par complicité avec les financiers ». Le patron d’abord, Christian de Boissieu. Réponses à Jean Gadrey. Mis en cause sur ce blog, Christian de Boissieu et Jean-Hervé Lorenzi ont souhaité répondre à Jean Gadrey. Réponse de Christian de Boissieu A l’attention du Professeur Jean Gadrey Cher Monsieur, Permettez-moi d’abord de vous dire l’émotion ressentie en lisant votre pamphlet. Je n’avais jamais lu des attaques de cette nature. Sans être exhaustif, je me vois obligé de corriger un certain nombre de contre-vérités et d’apporter des rectifications à vos propos sur plusieurs points. 1) En ce qui concerne la diversité dans la composition du CAE, je n’ai jamais pratiqué la « chasse aux sorcières ». 2) Pour ce qui touche à des erreurs de prévisions sur la conjoncture, admettez que je suis en bonne et nombreuse compagnie. 3) En tant que régulateur, mon rôle à Monaco est de faire en sorte que la Principauté s’aligne le plus rapidement possible sur les standards internationaux dans le domaine prudentiel. 5) Un certain nombre de fonctions auxquelles vous faites référence ne sont pas rémunérées.

Une perte de crédibilité. Devenus incapables de penser les crises, les économistes sortent de celle-ci largement discrédités. Passage en revue des nombreuses critiques auxquelles ils font face. Ce n'est pas l'une des heures les plus glorieuses de la profession. Ce constat désabusé du professeur de Princeton et éditorialiste vedette Paul Krugman résume bien la situation: les économistes ont pris la main bien visible de la crise en pleine figure. Même la reine d'Angleterre, en visite à la célèbre London School of Economics en novembre 2008, n'a pas manqué de les apostropher. Affreux, sales et méchants. Les économistes n'ont pas attendu la crise pour avoir mauvaise presse. Il leur était facilement reproché de se prendre pour des scientifiques, d'ignorer les faits sociaux, d'oublier les acquis des autres disciplines, d'idolâtrer le marché et de négliger les transitions et ce qu'elles comportent de souffrances.

Même les hétérodoxes parmi eux finissaient par être vus comme porteurs de cette science sinistre. De cette triste réputation, nous avions fait notre bannière. Nos potions étaient amères, mais c'était preuve de leur nécessité. La hausse du chômage était le prix du contrôle de l'inflation. La réforme des retraites s'imposait pour préserver l'avenir. Il fallait choisir entre protection de l'emploi et création d'emplois. La crise a d'abord induit un procès en ignorance.

Est venu ensuite le procès en filouterie. La première est d'ordre intellectuel. La seconde est d'ordre déontologique. Nous aurions tort de nous rassurer en croyant que la crise nous rend indispensables. Economistes : vendus et incohérents ? Indépendance des économistes.