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Des virus en laboratoire

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Laboratoire P4. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir P4. La classification P4 d'un laboratoire signifie pathogène de classe 4 et le rend susceptible d'abriter des micro-organismes très pathogènes. Ces agents de classe 4 sont caractérisés par leur haute dangerosité (taux de mortalité très élevé en cas d'infection), l'absence de vaccin protecteur, l'absence de traitement médical efficace, et la transmission possible par aérosols.

La protection maximale exigée pour manipuler ces germes est désignée par le sigle NSB4 (niveau de sécurité biologique 4). Spécificités[modifier | modifier le code] Principaux agents pathogènes de classe 4[modifier | modifier le code] Les principaux agents de classe 4 sont des virus générant : Origine des laboratoires P4[modifier | modifier le code] L'un de ces premiers laboratoires P4 fut le CDC (Center for Disease Control, ou en français : Centre de Contrôle des Maladies) à Atlanta aux États-Unis.

Localisation[modifier | modifier le code] Reportage laboratoire virologie cryptologie ESIEA. 01net. le 09/06/09 à 10h05 A première vue, personne ne pourrait penser qu'ici, dans les couloirs de cette paisible école d'ingénieurs située en périphérie de Laval (Mayenne), on invente des armes et on élabore des tactiques d'attaque. De cyberattaque, pour être précis. L'analyse et l'étude technique de la guerre informatique sont pourtant l'un des axes de recherche du laboratoire de « cryptologie et virologie opérationnelles » créé en 2008 au sein de l'école Esiea. « Le mot opérationnelles est très important, souligne Eric Filiol, directeur du laboratoire et ancien lieutenant-colonel de l'armée de terre.

Car ici, nous ne nous contentons pas de faire de la théorie, nous voulons que notre travail débouche sur des solutions effectives, qui fonctionnent. » D'ailleurs, le laboratoire est régulièrement consulté par le ministère de la Défense, qui cherche sans cesse à perfectionner son propre arsenal logiciel. Des personnes atypiques, mais créatives. MEDECINE • Des savants fous créent un nouveau virus de la grippe espagnole. Une équipe américaine a combiné le virus de la grippe aviaire avec celui de la grippe espagnole. Le but : étudier sa virulence. Une expérience qui déchaîne les critiques d'une partie de la communauté scientifique. Courrier international 12 juin 2014 | Partager : L'équipe de l'université du Wisconsin-Madison a utilisé la technique de génétique inverse pour construire le virus, à partir de huit gènes d'un virus de grippe aviaire prélevé sur des canards sauvages.

Ils l'ont ensuite fait muter afin de rendre la propagation plus facile, indique The Guardian. Le virus a été testé sur des souris et des furets. Une pure folie "C'est une pure folie. "Ces critiques ne tiennent pas compte des précautions extrêmes que nous avons prises" a rétorqué le professeur Yoshihiro Kawaoka, qui dirige la recherche.

Cette polémique revient régulièrement sur le devant de la scène. Pour mémoire, la grippe espagnole a tué en 1918 50 millions de gens sur la planète. Grippe A(H7N9) : créer un virus plus dangereux en laboratoire ? La grippe A(H7N9) semble relativement peu contagieuse, mais son taux de mortalité est particulièrement élevé. Pour l'instant limitée à la Chine, l'épidémie pourrait devenir une pandémie, surtout si le virus responsable venait à muter. Pour mieux lutter, les chercheurs proposent de faire évoluer le virus en laboratoire, afin d'anticiper au mieux un danger potentiel. © Sanofi Pasteur, Flickr, cc by nc nd 2.0 Grippe A(H7N9) : créer un virus plus dangereux en laboratoire ? - 2 Photos Du nouveau sur le front de la lutte contre le virus grippal A(H7N9). Petit rappel des faits. Entre ces deux dates, sa fille de 32 ans lui a régulièrement rendu visite à l’hôpital, « sans protection spécifique », précisent les auteurs dans le BMJ.

Une grippe A(H7N9) discrète ces derniers temps Gregory Härtl, directeur du département médias de l’OMS, relativise la portée de ce travail. « Il n’apporte rien de nouveau en termes de santé publique. L’appel des virologues pour rendre le virus plus dangereux. Un super virus H5N1 créé en laboratoire inquiète. Une création digne du scénario de Contagion, le dernier film catastrophe de Steven Soderbergh. Des chercheurs du Centre Medical Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, ont mis au point un nouveau virus de la grippe, transmissible d'homme à homme et potentiellement mortel, rapporte Le Parisien ce mardi.

Ce nouveau virus est si dangereux que l’agence de biosécurité américaine (NSABB) a recommandé de bloquer la publication de leur étude, initialement prévue dans le magazine Science. En effet, alors qu’elle cherchait à mieux comprendre le virus de la grippe aviaire (H5N1) pour trouver de nouveaux moyens pour le contrer, l’équipe du professeur Ron Fouchier a fait muter un virus grippal H5N1 et créé, dans le même temps, les conditions idéales de propagation d’homme à homme. Ils ont ainsi fabriqué une forme de H5N1 aussi transmissible que la grippe saisonnière, mais bien plus mortelle. Les mutations en laboratoires ne sont «pas rares» Bérénice Dubuc.