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Sortir de la cage

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{Ut-Zic} Déclaration de guerre totale à toutes les autorités et proclamation de ma liberté infinie - Ludovic Bablon. 1/ Je déclare la guerre à toute forme d’autorité qui prétendrait régner sur « moi », mon corps blessé, mon esprit torturé, ma chatte externalisée sous forme de bite, mes poumons gris, mon sang bleu, mon élocution balbutiante, ma pensée cinglante, mon sommeil inquiet, mon appartement en désordre, mes meubles récupérés, mes fringues cheap. 2/ Je proclame que ma liberté est totale, et infinie.

Comme mon intelligence qui consiste non pas en une quantité finie mais en une capacité à générer des oeuvres, ma liberté consiste à générer des actes libres et elle ne peut donc pas être dénombrée ni listée ni contenue dans des cadres définis à l’extérieur de ma liberté. 4/ Aucun Etat, aucune « démocratie », aucun pouvoir extérieur, aucune autorité, légale, politique, médicale, scientifique, médiatique, n’est fondé, n’est légitime, n’est qualifié à brider, limiter, nier, bafouer ma liberté.

Ni la tienne, lectrice, lecteur, cheval, kangourou, poulpe. ). A bon entendeur, salut. PS : j’ai 35 ans. Il est possible de sortir de la Cage. Il est possible de se sortir d'un piège. Toutefois, pour vouloir sortir d'une prison, il faut au préalable avouer que l'on est dans une prison. Le piège est la structure émotionnelle de l'homme, la structure de son caractère. Ce n'est pas très utile d'élaborer des systèmes de pensées pour déterminer la nature du piège, si la seule chose à faire pour en sortir est de le connaître et de trouver la sortie.

La première chose est donc de trouver la sortie du piège. La nature du piège n'a aucun intérêt qui ne soit meilleur que celui d'où se trouve la sortie de ce piège ? On peut décorer un piège pour se rendre la vie plus confortable à l'intérieur. La question cruciale reste encore: trouver la sortie de ce piège. Où est la sortie dans cet espace ouvert sans fin ? La sortie reste cachée. La sortie est clairement visible pour les gens piégés dans le trou.

Du coup le souci n'est pas avec le piège, ou même avec la question de trouver la sortie. Evolution des relations à la mort - Du singe, à l'homme, à l'humain. De l'animal à l'homme, de l'instinct à la conscience Nous partageons Certains points communs avec les autres grands singes. Nous sommes comme eux des vertébrés, mammifères, primates et hominidés. Nous devons avoir envers eux (comme envers toute la création), le plus grand respect. Il nous faut nous efforcer de comprendre leur culture. Leur ressenti et leur conscience. Mais entre nos origines naturelles et l'humanité actuelle, nous devons admettre certaines évolutions. Une de ces évolutions concerne notre rapport à la mort. *Une métamorphose psychique Entre le singe s'enfuyant au premier danger et le moine s'immolant pour contester, il y a évolution. En attendant de devenir des sages De la réaction à l'action, un monde s'est constitué.

L'inconscient : une zone tampon Nos nouvelles facultés cérébrales nous ont permis de prendre conscience de la mort. *Et pourquoi je n'aurais pas droit à un peu de mauvaise poésie ? La mort en effet, n'offre aucune possibilité de logique. L'extase et la mort. Liberté / performance : Notre besoin de consolation est impossible à rassasier | Stig Dagerman. Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée.

Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une chose : le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier. En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l’apercevoir dans la forêt, je tire. Qu’ai-je alors entre mes bras ? Le fil du rasoir est bien étroit. Telle est ma seule consolation. Do you dare to dream?

¿Te atreves a soñar?