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PATRIARCAT, orgueil et exutoire

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Influence sociale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'influence sociale couvre un champ très vaste. Les phénomènes étudiés peuvent être observés au quotidien. Les normes sociales[modifier | modifier le code] Une norme sociale est définie comme étant une règle implicite ou explicite qui prescrit le comportement adéquat à adopter en société dans des situations bien déterminées.

Ces normes sont donc une source d'influence importante de par le fait qu'elles prescrivent aux gens la façon dont ils devraient se comporter afin de ne pas être catégorisés comme « hors norme ». La crainte d'être catégorisé comme tel engendre une forme d'influence puissante que l'on retrouve par exemple dans le conformisme. Les normes sociales sont influencées par la culture et peuvent donc varier drastiquement d’un pays à l’autre ainsi que toucher des sujets très divers comme la nudité ou la manière de se saluer.

Le rôle social comprend un ensemble de normes attendues sur la façon de se comporter[2]. Influence (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie, l'influence est le processus par lequel une personne fait adopter un point de vue par une autre. L'influence opère une inflexion : celui qui aurait pensé ou agi autrement s'il n'était pas influencé se dirige dans le sens que souhaite l'influent de façon apparemment spontanée. Cette notion d'influence peut recouvrir aussi bien : des phénomènes de persuasion (A convainc B de la vérité d'une proposition X ou de la valeur Y, ou encore il le persuade d'adopter le comportement Z)que des phénomènes d'imitation ou mimesis, au sens où l'on dit, par exemple que B est sous l'influence de A parce qu'il l'admire, qu'il désire l'imiter, gagner sa reconnaissance, partager un peu de son prestige...

L'influence est souvent celle d'un groupe. La mode, l'imitation, le conformisme, mais aussi la conversion en sont des manifestations. Mais la notion d'influence s'emploie dans bien d'autres domaines : G. Influence (politique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'influence est également l'un des 11 facteurs d'intelligence économique, dans le modèle de l'AFDIE (Association française pour le développement de l'intelligence économique).

Lorsqu'il s'agit d'influence à des fins négatives on parle alors de manipulation. Cela suppose souvent des stratégies : elles suscitent l’imitation d’un modèle, ou recherchent la persuasion grâce à une rhétorique efficace, agissant parfois sur les catégories mentales de l'influencé (en le "formatant") ou encore elles organisent la coopération d'acteurs en vue d’une action commune sur l'opinion de l'influencé.

Ce qui correspond à la capacité d’émettre des images, de diffuser des messages persuasifs et d’organiser la synergie de réseaux. Soit, par exemple la politique de prestige d'un pays, une campagne médiatique ou l'action d'un groupe de pression sur les élus. Il est coutumier d'opposer l'influence à l'autorité en politique intérieure. Anthropologie politique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'anthropologie politique étudie les formes politiques des différents peuples du monde, considérant qu'elles sont liées aux structures des sociétés civiles. Généralités[modifier | modifier le code] Le mot politique a pour sens : qui se rapporte à la cité (de polis, la cité en grec). La cité est l'ensemble des citoyens organisés suivant des lois.

Cette organisation est un politeion, mot que l'on peut traduire par constitution (cf. Selon Balandier, l'anthropologie politique « tend à fonder une science du politique, envisageant l'homme sous la forme de l'homo politicus et recherchant les propriétés communes à toutes les organisations politiques reconnues dans leur diversité historique et géographique. »[1] Il s'agit donc d'étudier le gouvernement des hommes et ses institutions, les variétés de régimes dans leur organisation et leur développement, et les discours et représentations symboliques qui permettent ou s'efforcent de les légitimer. Impérialisme culturel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'impérialisme culturel a pour but, dans un premier temps, de modifier les modes de vie pour les faire ressembler à celui de la culture dominante, c’est-à-dire l'assimilation de la population dominée, en imposant sa culture, son système éducatif, sa musique, son mode de pensée et de consommation.

On peut distinguer l'impérialisme culturel, la cause, de la domination culturelle, son effet. En effet, l'impérialisme culturel est une volonté basée sur une idéologie, le sentiment de supériorité de la culture dominante, et le mépris de la culture dominée. Dans un contexte de mondialisation et d'internationalisation, pour d'aucun résultant en une guerre économique, l'impérialisme culturel se manifesterait par l'influence socioculturelle[1]. États-Unis[modifier | modifier le code] L'American way of life serait considéré aujourd'hui comme le mode de vie exerçant le plus sa domination culturelle sur le monde. France[modifier | modifier le code] Biais culturel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un biais culturel est un biais cognitif lié à un type ou niveau de culture[1]. C'est le fait pour une personne de juger et interpréter les choses, les phénomènes, les évènements, les problèmes ou opportunités, les prises de position ou de décision de telle(s) ou telle(s) autre personne(s), etc. à partir uniquement de ses propres références culturelles[2].

Par exemple une personne de culture occidentale aura tendance à penser que, lors d'un enterrement, les personnes s'habillent universellement en noir, alors même que dans la culture orientale, et plus particulièrement dans l'islam, la mort est au contraire symbolisée par le blanc. Conséquences[modifier | modifier le code] Un biais culturel peut aboutir à des aveuglements dans la perception de l'environnement, et donc à des prises de décision fortement inadaptées dans des domaines où un autre type, ou niveau, de culture règne ou est impliqué.

Notes et références[modifier | modifier le code] etc. Pour se défaire des dominations/séparations. Comparaison matriarcat / patriarcat : un clivage de civilisation. Comparaison matriarcat / patriarcat : un clivage de civilisation Qu’est-ce qui distingue le patriarcat du matriarcat ? De prime abord, on a souvent tendance à considérer (à tort) que le système de parenté détermine rapport de domination d’un sexe sur l’autre. Or ce qui distingue le patriarcat du matriarcat, c’est davantage la question des libertés individuelles (pour les deux sexes), et en particulier celle de la liberté sexuelle. En effet, si la future mère n’est pas vierge avant le mariage, comment être certain que l’enfant est bien du père ? C’est un système de répression sexuelle rigoureux qui permet de garantir que l’enfant est bien du père. Patriarcat (sociologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Dans l'entre-deux-guerres, le terme fut employé en Allemagne par les féministes proches du mouvement völkisch afin de mettre en avant la thèse antisémite d'un "complot judéo-patriarcal"[2]. Depuis les années 1970, le concept de patriarcat est utilisé par le courant féministe radical, les universitaires féministes et des men’s studies (en) et les sociologues bourdieusiens, notamment, pour désigner l'oppression systémique des femmes sous toutes ses formes, des plus ouvertes (violence contre les femmes) aux plus diffuses (voir condition féminine). La thèse d'une prépondérance de la femme dans le cadre de la famille et de la société dans les premières sociétés humaines est développée au XIXe siècle par l'anthropologue Lewis Henry Morgan (1818-1881). L'hypothèse de la naissance du système patriarcal en concomitance avec la domestication du cheval chez les populations indo-européennes des Kourganes a été avancée par Marija Gimbutas[4].

Matriarcat. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire et significations de la notion[modifier | modifier le code] En anthropologie, il est distingué une société matrilocale : l'époux va habiter dans le village de l'épouse,d'une société matrilinéaire où la transmission du statut social avec nom et fortune passe par la lignée maternelle. Une société matriarcale est à la fois matrilocale et matrilinéaire. Charles Fourier considérait le « matriarcat » dans son sens de « société matrilinéaire » comme la troisième de ses sept périodes de « l'enfance du genre humain », succédant à la « sauvagerie » et précédant la « barbarie ». Johann Jakob Bachofen utilisa peu après le terme dans son sens actuel de société humaine où la dominance aurait été exercée par les femmes et fondée sur le concept du « droit maternel », c'est-à-dire sur un statut issu de la maternité.

Le matriarcat selon l'évolutionnisme social[modifier | modifier le code] Les origines du matriarcat[modifier | modifier le code]