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Démocratie locale et directe, autogestion et anarchie...

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Démocratie locale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Après des siècles d'États forts et centralisés, la décentralisation des pouvoirs de l'État en transférant certaines compétences à des collectivités locales ou régionales est un mouvement qui se développe dans l'ensemble des pays européens. L'Europe a défini un certain cadre de démocratie locale, de nature essentiellement normative, dans des domaines tels que les relations interterritoriales, le développement durable, l'aménagement du territoire, ou les droits des minorités. Il initie également l'adoption de traités internationaux sous la forme de Conventions et de Chartes, tel que la « Charte de l'autonomie locale », ou la « Charte européenne des langues minoritaires ou régionales ». En France, la démocratie locale n'a longtemps existé que dans le cadre des lois de 1871 et 1884, qui prévoyaient une autonomie très réduite des communes et des départements.

Définition[modifier | modifier le code] En Europe[modifier | modifier le code] Décentralisation en France. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La décentralisation en France (à ne pas confondre avec la déconcentration) est « un processus d’aménagement de l’État unitaire qui consiste à transférer des compétences administratives de l’État vers des entités (ou des collectivités) locales distinctes de lui »[1]. Avec le transfert de certaines compétences à une collectivité, l'État doit aussi transférer les ressources correspondantes[2] Cette décentralisation de la République est inscrite dans la Constitution dont l'article 1 précise « l'organisation [de la République française] est décentralisée »[1].

Auparavant, il existait une très relative autonomie des communes et des départements par rapport à l'État, instaurées par les lois de 1871 et 1884. Les types de décentralisation[modifier | modifier le code] Décentralisation institutionnelle[modifier | modifier le code] Décentralisation fonctionnelle (ou technique)[modifier | modifier le code] En 2013[modifier | modifier le code] Commune de Paris (1871) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En juillet 1870, Napoléon III entreprend contre la Prusse une guerre mal préparée, qui le conduit rapidement à la défaite. Le , à la suite d'une journée d'émeute parisienne, l'Empire est renversé. Un gouvernement de défense nationale s'installe à l'hôtel de ville de Paris officiellement pour poursuivre la guerre contre les États allemands, dont les troupes occupent le nord du pays. Selon certaines interprétations, dont celle de l'historien Henri Guillemin, ce gouvernement issu de la classe dominante aurait surtout œuvré à signer la capitulation et à faire accepter la défaite aux Français dans le but d'enrayer la menace du socialisme parisien, qui sans l'aide des Allemands aurait été incontrôlable[1],[2].

Les événements font monter la tension à Paris au sein du peuple où se retrouve « ce qui a produit la sans-culotterie en 1792-1794 : ébénistes, tanneurs, cordonniers, tailleurs, maçons, charpentiers... »[3]. Thiers gagne Versailles. Autogestion. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article est incomplet dans son développement ou dans l’expression des concepts et des idées. (mars 2016). Son contenu est donc à considérer avec précaution.

Améliorez l’article ou discutez-en. Dans sa définition classique, l’autogestion (du grec autos, « soi-même », et « gestion ») est le fait, pour un groupe d’individus ou une structure considérée, de prendre les décisions concernant ce groupe ou cette structure par l’ensemble des personnes membres du groupe ou de la structure considérée. Il existe cependant une autre définition, plus politique ; y sont intégrés d'autres paramètres avec une certaine variabilité. La suppression de toute distinction entre dirigeants et dirigés,la transparence et la légitimité des décisions,la non-appropriation par certains des richesses produites par la collectivité,l'affirmation de l'aptitude des humains à s'organiser sans dirigeant. Historique[modifier | modifier le code] Ils en parlent : Concepts liés : Anarchie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L’anarchie (du grec ἀναρχία / anarkhia, composé de an, préfixe privatif : absence de, et arkhê, hiérarchie, commandement) désigne la situation d’une société où il n'existe pas de chef, pas d'autorité unique, autrement dit où chaque sujet ne peut prétendre à un pouvoir sur l'autre. Il peut exister une organisation, un pouvoir politique ou même plusieurs, mais pas de domination unique ayant un caractère coercitif. L’anarchie peut, étymologiquement, également être expliquée comme le refus de tout principe premier, de toute cause première, et comme revendication de la multiplicité face à l’unicité. Le mot anarchie est employé tantôt péjorativement, comme synonyme de désordre social dans le sens commun ou courant et qui se rapproche de l’anomie, tantôt comme un but pratique à atteindre dans le cadre d'une idéologie comme c’est le cas pour les anarchistes.

Anarchie et anomie[modifier | modifier le code] Sens courant[modifier | modifier le code] Anarchisme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans une manifestation à Londres le 9 novembre 2011. Le A cerclé, symbole de l'anarchisme Étoile anarchiste. L'anarchisme est un courant de philosophie politique développé depuis le XIXe siècle sur un ensemble de théories et de pratiques anti-autoritaires[1] d'égalité sociale. Depuis 1857, année où Joseph Déjacque a créé ce néologisme pour en renforcer le caractère égalitaire, le terme libertaire est, souvent, utilisé comme synonyme. Fondé sur la négation du principe d'autorité dans l'organisation sociale et le refus de toute contrainte découlant des institutions basées sur ce principe[2], l'anarchisme a pour but de développer une société sans domination et sans exploitation, où les individus-producteurs coopèrent librement dans une dynamique d'autogestion[3] et de fédéralisme.

Pour ses partisans, l’anarchie est donc organisée et structurée : c'est l'ordre moins le pouvoir. Étymologie[modifier | modifier le code] Gouvernance. Politique et démocratie participative. Démocratie directe.