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Les autorités réagissent

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Autorités rassurantes. Eric Besson rassurant. Les centrales françaises résisteraient ? Si les conséquences sanitaires de l'accident de Fukushima génèrent pour l'instant peu d'inquiétudes pour la population française, l'accident survenu dans cette centrale nucléaire japonaise à la suite d'un très violent séisme a déjà des conséquences politiques en France. Le cas Fukushima a ainsi relancé la controverse sur l'utilisation du nucléaire civil, qui sert à produire la plus grande partie de l'électricité française.

Avec une question cruciale : ce qui s'est produit au Japon pourrait-il arriver en France ? La construction des centrales japonaises se fait en fonction de normes drastiques, intégrant notamment le risque sismique. Les bâtiments sont censés résister aux secousses les plus violentes. Des marges de sécurité jugées confortables Mais, rétorque l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), la situation française est très différente. Nicolas Sarkozy invite au sang-froid face au drame du Japon. Selon le texte de sa déclaration, diffusée par l'Elysée, le président français a par ailleurs confirmé une prochaine réunion des ministres de l'Energie et de l'Economie du G20 pour évoquer les grandes options énergétiques à la lumière de cette crise.

Les accidents nucléaires en chaîne provoqués au Japon par le séisme et le tsunami de vendredi dernier ont relancé dans le monde, et en particulier en Allemagne et en France, le débat sur le choix de cette source d'énergie. Selon le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a évoqué un impact supérieur à la crise de Tchernobyl, en 1986, si le "pire des scénarios" se confirmait.

"On peut dire aujourd'hui que le scénario du pire est possible et même probable autour de la centrale de Fukushima", a confirmé la ministre à la presse après le conseil. "Le président de la République nous a dit qu'il fallait d'abord prendre conscience du drame, c'est pour ça qu'il a parlé de lucidité. Similaire à Tchernobyl !! La France a abandonné toute prudence oratoire face à l'ampleur de la menace nucléaire au Japon et reconnaît désormais la gravité d'une catastrophe potentiellement pire que celle de Tchernobyl en 1986. Accusé dans un premier temps par l'opposition, écologistes en tête, de sous-évaluer son appréciation des événements, le gouvernement français a commencé à modifier son discours après l'augmentation des émissions radioactives consécutive aux accidents en série dans la centrale de Fukushima-Daiichi. "Dans le pire des scénarios, l'impact sera supérieur à Tchernobyl", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, François Baroin.

"C'est une hypothèse qu'on ne peut pas écarter aujourd'hui. " Après avoir parlé de "risque de catastrophe majeure", la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a évoqué dans la cour de l'Élysée "le scénario du pire" en raison des dégâts sur les réacteurs nucléaires consécutifs au séisme et au tsunami de vendredi dernier dans le nord-est du Japon.