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Finance mondiale

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Responsabiliser la finance mondiale pour éviter une nouvelle crise. La crise financière de la livre turque, qui a menacé de s’étendre aux pays émergents et au secteur bancaire européen, a rappelé la totale interdépendance du système financier mondial. Dix ans après la crise des subprimes, la finance, malgré des progrès importants, ne dispose toujours pas d’une régulation holistique efficace et d’une approche consolidée des risques. Surtout, la dynamique de l’endettement souverain dans un nombre important de pays, les taux d’intérêt proches de zéro, les incertitudes sur la sortie du « QE » comme le développement des fonds vautours, spécialisés dans le rachat de dettes émises par des débiteurs en difficulté, et des fonds activistes qui spéculent sur les sociétés, créent une instabilité dommageable à la stabilisation de l’économie mondiale.

L’incapacité à responsabiliser la finance entretient une instabilité structurelle et pourrait préfigurer une nouvelle crise de grande ampleur. Bertrand Badré Laurence Daziano. La régulation a mis les activités de marchés au régime sec. Emprunts toxiques : analyse d’un cas réel. Fin 2007, pour financer la construction d’un complexe sportif, un village de 3 000 habitants de la banlieue aisée de Grenoble a contracté, sur 30 ans, un emprunt de 3 millions d’euros. Après les élections municipales de 2008, une nouvelle équipe s’est installée à la tête de la mairie et a découvert que cet emprunt était « toxique ».

J’ai obtenu une copie du contrat et j’ai pu l’étudier en détails. Je ne vais pas m’attarder sur la grande habilité de la banque à présenter le produit sous son meilleur jour, à camoufler les éléments importants, à rendre impossible au non-expert une estimation correcte des risques. Je ne vais pas non plus m’étendre sur la « légèreté » des élus qui ont crû (ou voulu croire) en la poule aux œufs d’or. Ce que je souhaite montrer, c’est comment un établissement bancaire utilise les emprunts toxiques. Le contrat « toxique » et son portefeuille « caché » Un contrat « toxique » n’est pas un contrat de prêt classique, même si il lui ressemble à s’y méprendre.

Cible Mainstream. Est ce que les Russes sont derrière les Panama Papers ? Par Clifford G. Gaddy – le 7 avril 2016 – Brookings Institute via chroniquesdugrandjeu.com Note du Saker Francophone Cet article vient de notre ami des chroniquesdugrandjeu.com qui en a traduit des extraits que nous reprenons en complétant les trous pour vous donner la totalité du texte. Le Brooking Institute est un think tank américain proche des milieux mondialistes, ce qui donne une certaine saveur à ce texte.

On est dans le grand jeu, une passe d'arme de haut niveau. A vous de lire entre les lignes. Les Panama Papers ! Début 2015, John Doe a envoyé (venant de nulle part) un courriel au journal allemand Süddeutsche Zeitung (SZ), offrant 11.5 million de documents d’un cabinet d’avocat panaméen relatifs à des compagnies off-shore. La plupart des reportages placent le président russe Vladimir Poutine en tête d’affiche, mais cela pourrait en réalité cacher quelque chose de bien plus profond et tordu.

Le chien qui n’aboyait pas Un peu de contexte (géo)politique est important ici. M.truthdig. Democratic presidential candidate Bernie Sanders. (Gage Skidmore / CC BY-SA 2.0) This piece first appeared at Web of Debt. The world is undergoing a populist revival. From the revolt against austerity led by the Syriza Party in Greece and the Podemos Party in Spain, to Jeremy Corbyn’s surprise victory as Labour leader in the UK, to Donald Trump’s ascendancy in the Republican polls, to Bernie Sanders’ surprisingly strong challenge to Hillary Clinton – contenders with their fingers on the popular pulse are surging ahead of their establishment rivals.

Today’s populist revolt mimics an earlier one that reached its peak in the US in the 1890s. Then it was all about challenging Wall Street, reclaiming the government’s power to create money, curing rampant deflation with US Notes (Greenbacks) or silver coins (then considered the money of the people), nationalizing the banks, and establishing a central bank that actually responded to the will of the people. The Failure of Regulation. Les « trois mensonges » de la finance. La vérité sort de la bouche des banquiers centraux. Dans un discours prononcé le 21 septembre dernier, Mark Carney, actuel gouverneur de la Banque d’Angleterre, a mis en évidence ce qu’il appelle les « trois mensonges » de la finance moderne : faire croire que l’on peut s’endetter infiniment sans risque ; dire que les marchés s’auto-équilibrent ; affirmer que les marchés sont moraux. Une bombe venue d’outre-Manche contre ce qui s’enseigne à Harvard ou nous est répété par Bruxelles ou Bercy.

Premier mensonge : « cette fois-ci, c’est différent » De façon étonnante, Carney commence par faire l’éloge de la politique monétaire britannique des années 1970 et 1980, qu’il juge « responsable démocratiquement » et« hautement efficace » dans la lutte contre l’inflation. En effet, sous les eaux calmes de la stabilité des prix (ceux des biens et services, pas des actifs) grondait le monstre de la dette, qui devait se réveiller avec fracas en 2008. Troisième mensonge : « les marchés sont moraux » Paywall mobile. Cette finance qui parasite l’économie réelle par Michel Santi. Le capitalisme doit redevenir l’affaire de tous car il est aux mains d’une infime minorité qui est aux commandes.

Un glissement imperceptible s’est déroulé depuis le début des années 80: le pouvoir de l’argent étant passé des mains des capitaines d’industrie à ceux de la haute finance. Ce faisant, l’oligarchie financière a progressivement étendu sa domination pour finir, vers le milieu des années 2000, par régner sur l’ensemble de l’économie réelle qui en est devenue totalement accro, via le levier de la financiarisation. Cette sophistication ultime de la finance (ayant accouché de la crise des subprimes dès 2007) a su se rendre indispensable à l’économie en l’arrosant de liquidités. L’ensemble des entreprises et des acteurs économiques a dès lors adopté le marché comme référence suprême sans se rendre compte que cette financiarisation revenait en fait à une monopolisation accrue des pouvoirs. LE GRAND MYSTÈRE DU CALCUL DU RISQUE, par François Leclerc | Blog de Paul Jorion. Billet invité. « Qu’est-ce que les banques européennes ont réellement dans le coffre ? ». La question n’a jamais été résolue et le mystère continue de planer, mais il va falloir encore attendre quatre ans pour connaître la réponse, et ce ne sera que celle que la BCE apportera… Chargée de la supervision de 123 banques européennes considérées comme systémiques – certaines ayant été opportunément écartées de la liste, notamment allemandes – la BCE a trouvé comme prétexte l’ampleur de la tâche à accomplir pour accorder ce délai.

La réglementation laisse la possibilité aux banques d’utiliser, après agrément, des modèles propriétaires de calcul du risque : Risk-weighted Assets (RWA) dont dépendent le montant des fonds propres réglementaires en application des ratios du Comité de Bâle. Lors d’un épisode précédent, la BCE avait mis en évidence des discordances importantes entre ces modèles en les comparant, des actifs identiques étant jugés porteurs de risques différents.

Partager. Chine, ce n’est que le début, l’invariant qui se fracasse ! Les marchés semblent rassérénés par les dernières évolutions Chinoises. Nous pensons qu’ils ont tort, les difficultés du système Chinois ne font que débuter. Comme à l’accoutumée, les analyses et commentaires que l’on entend ici et là restent totalement superficiels. Ils passent à côté de l’essentiel ; cet essentiel, qui est historique, c’est que la gigantesque bulle chinoise est en train d’éclater. Le miracle Chinois était une bulle, c’était un produit des erreurs Américaines, du laxisme monétaire et de la politique délirante menée depuis le début des années 80. Les Américains ont créé, ont produit, ont fabriqué leur concurrent stratégique. Et même si les anticipations de normalisation de la politique monétaire Américaine ne se concrétisent pas, nous affirmons que des dégâts irrémédiables ont été infligés au système Chinois.

La complaisance des observateurs occidentaux et des marchés n’a d’égal que leur ignorance. J'aime : J'aime chargement… Sur le même thème Dans "Carmignac Gestion" Trop de finance casse la croissance et augmente les inégalités. Un système bancaire et financier bien développé est un ingrédient nécessaire à la croissance. Mais à partir d’un certain seuil, un surcroît de finance a des effets négatifs sur l’activité et contribue à augmenter les inégalités. Les liens entre développement de la finance et situation économique ont fait l’objet de nombreuses réflexions de la part des économistes. Les uns ont tendance à mettre en avant les avantages que procure un système bancaire et financier en expansion : la possibilité de financer des investissements au-delà d’un cercle de proches, une allocation optimale de l’épargne, la possibilité d’utiliser le crédit pour lisser ses revenus, une maîtrise des risques qui incite à l’innovation productive, des gains de productivité dans le secteur financier qui se diffuse dans l’ensemble de l’économie, etc.

Face à ces divers arguments théoriques, seules les études empiriques peuvent apporter des éléments permettant de trancher le débat. D’où vient cette prime aux rémunérations ? Est ce que Goldman Sachs va perdre un tentacule. Par Don Quijones, Spain & Mexico – Le 31 Mai 2015 – Source: WOLF STREET Comme Matt Taibbi l’a dit une fois, Goldman Sachs, la banque d’investissement la plus puissante du monde, est comme «un grand vampire des abysses enroulé autour du visage de l’Humanité, aspirant sans relâche notre sang, c’est à dire tout ce qui sent l’argent». Mais de la façon dont les choses se déroulent en Espagne, le céphalopode redouté est peut être sur le point de perdre l’une de ses tentacules. Dans le sillage des élections locales et régionales de la semaine dernière, qui a laissé un grand nombre de conseils régionaux et locaux en Espagne sans gouvernement majoritaire, les deux spectres de l’instabilité politique et de l’incertitude économique ont attisé le chaud-froid de la peur parmi les investisseurs nationaux et internationaux.

Comme un contact d’une agence de chasseurs de têtes basée à Barcelone me l’a dit, «les choses se sont brutalement arrêtées : plus d’appels téléphoniques, plus de mails. Le Trou Noir FinancierOrigine et destinée. Par Dmitri Orlov – Le 30 juin 2015 – Source ClubOrlov Il y a quelque temps, j’ai eu le plaisir d’entendre Sergey Glazyev – économiste, homme politique, membre de l’Académie des sciences, conseiller du Président Poutine – dire quelque chose qui confirme complètement ma propre pensée.

Il a dit que tous ceux qui connaissent les mathématiques peuvent voir que les États-Unis sont au bord de l’effondrement parce que leur dette a augmenté de façon exponentielle. Ce ne sont pas des mots qu’un Américain ou un homme politique européen peut proférer en public, et peut-être même pas chuchoter à leur moitié sous la couette, parce que les oreilles indiscrètes américaines pourraient les entendre. Puis l’homme politique en question obtiendrait le traitement de Dominique Strauss-Kahn (dont la carrière illustre s’est terminée lors d’une visite aux États-Unis, où il a été faussement accusé de viol et arrêté).

Les Russes ne l’ont que trop bien compris à ce jour. Aimez-vous votre trou noir? Dmitri Orlov.