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La constitution

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Les signe religieux « ostensibles » interdits dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le texte adopté recommande aux députés une tenue vestimentaire « neutre » et une « expression exclusivement orale ».

Les signe religieux « ostensibles » interdits dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale

Une mesure qui va contre la liberté d’expression pour certains élus. De 1945 à 1951, l’abbé Pierre, député (apparenté MRP, c’est-à-dire démocrate-chrétien) de Meurthe-et-Moselle, siégeait en soutane dans l’hémicycle. Une telle situation ne pourra plus se reproduire. Le bureau de l’Assemblée nationale a adopté, mercredi 24 janvier, une mesure interdisant le port de signes religieux « ostensibles » et contraignant les députés à avoir une tenue vestimentaire « neutre ». François de Rugy, le président (La République en marche, LRM) de l’institution, fait d’une pierre deux coups avec cette décision.

Dernier incident en date : François Ruffin, député de la Somme, était monté à la tribune portant un maillot de football pour évoquer la situation des clubs amateurs. Après les propos de Morano, des députés veulent supprimer le mot «race» de la loi. LOI L’Assemblée avait adopté en 2013 une proposition de loi prévoyant de supprimer le mot "race" du code pénal, du code de procédure pénale et de la loi du 29 juillet 1881… 20 Minutes avec AFP.

Après les propos de Morano, des députés veulent supprimer le mot «race» de la loi

Nadine Morano avait-elle le droit de tenir ses propos sur la «race blanche»? En parlant de «race blanche», l’eurodéputée a-t-elle eu des propos discriminatoires qui pourraient être sanctionnés?

Nadine Morano avait-elle le droit de tenir ses propos sur la «race blanche»?

Les interprétations juridiques divergent. Les propos de Nadine Morano sur la race blanche sont-ils légaux et tomberaient-ils sous le coup d’une condamnation pour provocation à la discrimination raciale? Nous avons interrogé trois avocats et compilé des déclarations de deux autres dans la presse. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les avis divergent. Nadine Morano et la "race blanche" : la polémique en cinq actes. Par Elise Lambert Mis à jour le , publié le Elle ne s'excuse pas.

Nadine Morano et la "race blanche" : la polémique en cinq actes

Les procédures législatives spéciales  <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.

Les procédures législatives spéciales 

</p> On peut dégager cinq catégories de textes soumis à une procédure spéciale de vote : les lois constitutionnelles ; les lois organiques ; les lois de finances ; les lois de financement de la Sécurité sociale ; les lois autorisant la ratification d’engagements internationaux. Ces procédures spéciales se caractérisent par le fait que ces différents types de lois possèdent tous un domaine particulier. Ceci justifie un contrôle par le Conseil constitutionnel du respect de ce domaine, notamment contre des amendements élargissant les projets de lois à d’autres objets ’les "cavaliers législatifs ou budgétaires").

Six naïvetés à propos du mot «race» Le projet de suppression du mot «race» de la Constitution française repose sur plusieurs raisonnements implicites qui constituent autant de naïvetés, doublées d’un chantage sous-jacent à la rectitude morale.

Six naïvetés à propos du mot «race»

Tâchons d’y voir plus clair dans ces bêtises argumentatives. 1. S’insurger contre l’idée qu’existeraient des races humaines sous-entend que c’est leur réalité objective qui serait en question. Or, comme toute représentation, les races sont des conceptions de l’esprit humain consistant à agréger d’une certaine façon les faits observés (couleur de peau ou types de chevelures). Elles existent donc bien, mais seulement à titre de modes de catégorisation - exactement comme les «classes» sociales. 2. 3. 4. 5. 6. Arrivés à ce point, la conclusion s’impose : animé des meilleures intentions mais digne des pires régimes totalitaires, ce projet «politiquement correct» de modification autoritaire de la langue est simplement stupide.

Auteur du «Bêtisier du sociologue» (éd. Le mot "race" banni de notre législation : ce terme a toujours eu des visées politiques. Article initialement publié le 12 mars 2012.

Le mot "race" banni de notre législation : ce terme a toujours eu des visées politiques

François Hollande lors d'un meeting de campagne le 14 mars 2012 à Marseille (SEGURAN/SIPA) Débattre de la pertinence ou non de la présence du mot "race" au sein de la législation et de la Constitution françaises a le mérite de nous rappeler que la création de catégories raciales a toujours obéi à des logiques politiques. L’apparition du mot "race", au sens où nous l’entendons aujourd’hui, c’est-à-dire comme légitimant un système de classification, date du XVIIIe siècle. Au siècle suivant, se développe la science des races, l'anthropologie. FRANCE - Pour les députés français, "la République ne reconnaît aucune race" Au moins 10 morts dans une fusillade sur un campus de l'Oregon En savoir plus Raids russes en Syrie : la polémique enfle, Poutine attendu à Paris En savoir plus L'Irak envisage de laisser Moscou frapper l’EI sur son sol En savoir plus Les Taliban affirment avoir abattu un avion militaire américain En savoir plus L'ex-putschiste Diendéré remis aux autorités de la Transition En savoir plus Un couple israélien tué par balles en Cisjordanie occupée En savoir plus Sans surprise, le XV de France domine le Canada et se qualifie pour les quarts En savoir plus "Des Français commettent des crimes graves en Syrie qui restent impunis" En savoir plus Le célèbre journaliste turc Ahmet Hakan agressé devant son domicile En savoir plus Swissleaks : les pays pauvres, premières victimes de l’évasion fiscale En savoir plus "Il faut empêcher que l'affaire Ben Barka meure avec ses protagonistes" En savoir plus.

FRANCE - Pour les députés français, "la République ne reconnaît aucune race"