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Exemple de Google

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Travailler chez Google, ce n'est pas que du bonheur. Une cantine gratuite, des salaires alléchants (88.000 euros par an en moyenne pour un ingénieur), des fauteuils massants ou encore 20% de temps libre pour développer ses projets personnels… A priori, Google paraît l'endroit rêvé pour tout salarié.

Travailler chez Google, ce n'est pas que du bonheur

Ce n'est d'ailleurs pas par hasard que le groupe américain figure régulièrement parmi les premières places des palmarès consacrant les employeurs préférés des jeunes diplômés. Si travailler chez le géant de la Silicon Valley est une expérience très enrichissante, cela peut bizarrement avoir de mauvais côtés. C'est en tout cas le point de vue de certains anciens employés de la firme de Mountain View, qui échangent leurs critiques sur un fil de discussion du site de questions-réponses Quora, repéré par Business Insider. En voici les plus marquants. > Des employés trop qualifiés Vu le nombre de personnes souhaitant travailler chez Google, la firme peut se permettre de ne recruter que les meilleurs éléments. > Esprit start-up, es-tu là ? Classement : le management à la Google plébiscité par ses salariés - 26 mai 2014. "Un environnement de travail tout simplement exceptionnel avec des opportunités incroyables".

Classement : le management à la Google plébiscité par ses salariés - 26 mai 2014

"Un équilibre vie professionnelle et personnelle avec de bonnes chances de faire évoluer sa carrière". "De la nourriture gratuite, des gens incroyables, une stratégie incroyable: rien n'est laissé au hasard dans cette boîte". Comme en témoignent ces salariés sur le site de carrières Glassdoor, Google sait se faire apprécier de son personnel. Pour preuve: outre ces commentaires élogieux, les salariés du groupe de Mountain View ont placé Google en tête des compagnies américaines les plus intéressantes en termes de carrière et de rémunération selon un classement publié jeudi 22 mai.

Quelques 2.200 salariés du groupe dans le monde (sur 50.000) ont jugé Google selon plusieurs critères: les valeurs et la culture d'entreprise, l'équilibre vie professionnelle/personnelle, le management, la rémunération et les avantages ainsi que les opportunités de carrière. Des salaires exorbitants. Le management selon Google. Google: la politique des "20% de temps libre" remise en question? Aux Etats-Unis, un débat agite en ce moment les anciens et les actuels salariés de Google.

Google: la politique des "20% de temps libre" remise en question?

Il porte sur la fameuse politique des "20% de temps libre", qui depuis les débuts de l'entreprise permet à ses salariés, surtout les ingénieurs, de consacrer 20% de leur temps à des projets personnels. Cette largesse a à la fois permis de développer des produits majeurs, comme Gmail et Adsense, et donné à Google une image d'entreprise idéale auprès des jeunes diplômés.

Mais un article sur le site Quartz.com a mis le feu aux poudres en titrant que cette politique était quasiment "morte". Google a répondu officiellement que ce n'était pas le cas, appuyé par d'autres témoignages d'ingénieurs affirmant qu'ils profitaient toujours de cette opportunité. Sur des forums de discussion comme Hacker News, le débat fait rage.

Cette époque est révolue. Une révolution du management : le modèle Google - Les bonnes feuilles. Les psychologues qui s'intéressent au comportement des salariés distinguent les motivations externes ou extrinsèques (on fait des efforts pour obtenir une meilleure rémunération, une récompense…) et les motivations internes ou intrinsèques (c'est la satisfaction d'avoir accompli correctement sa tâche, d'avoir réussi un exploit particulier qui amène à faire des efforts…).

Une révolution du management : le modèle Google - Les bonnes feuilles

Google ne néglige pas plus que d'autres les motivations externes, il n'hésite pas à verser des salaires élevés comme en témoignent les voitures de luxe qui encombrent son parking, mais il fait une large confiance à la motivation intrinsèque. Ce faisant, il suit des exemples célèbres, dont celui de Bill Gates qui disait au début de sa carrière : "Aucun grand programmeur ne peut s'asseoir à sa table et se dire : "Je vais me faire du fric" ou "Je vais en vendre des centaines de milliers".

Tout simplement parce que ce genre de réflexion ne vous aide pas à résoudre les problèmes. " Le management de Google, moteur de son innovation - La Croix. Chez Google, ambiance potache oblige, on ne plaisante pas avec le poisson d'avril. « Ce jour-là, à Zurich, nous avons fait comme si nous étions dans une entreprise normale.

Le management de Google, moteur de son innovation - La Croix

Nous avons mis des costumes, travaillé de 8 heures à 17 heures, payé tout ce que nous avons consommé ! », raconte, amusé, Olivier Bousquet, 32 ans, ingénieur français employé dans le plus grand laboratoire (350 ingénieurs) européen du numéro un mondial de l'Internet. L'entreprise, créée il y a dix ans par deux étudiants de Stanford, Larry Page et Sergey Brin, emploie aujourd'hui 16 000 salariés. Malgré cette croissance fulgurante, la candidature du jeune polytechnicien n'est pas passée à la trappe du million de curriculum vitæ reçus chaque année par Google, qui « ne veut recruter que les meilleurs ».

Tout est fait pour les attirer et les garder. « Google combinait pour moi l'idéal d'un environnement de travail agréable et le fait de travailler sur des sujets intéressants, explique Olivier Bousquet. Aude CARASCO.