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Style

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Les expressions françaises décortiquées - Accueil. Zeugma (stylistique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Zeugma. Le zeugma (du grec ancien ζεῦγμα / zeûgma, « joug, lien ») est une figure de style qui consiste à faire dépendre d'un même mot deux termes disparates qui entretiennent avec lui des rapports différents, en sous-entendant un adjectif ou un verbe déjà exprimé.

Il s'agit donc d'une forme d'ellipse. On distingue le zeugma syntaxique, quand le terme non répété est utilisé dans le même sens que déjà exprimé, du zeugme sémantique, où le terme occulté est utilisé dans un sens différent de celui déjà exprimé. Cette dernière figure, appelée également attelage, associe le plus souvent deux compléments d'objet, l'un de sens concret et l'autre de sens abstrait, pour un effet humoristique voire ironique. Il est proche de la syllepse de sens, de l'hendiadys, de la concaténation et de l'anacoluthe. Vêtu de probité candide et de lin blanc (Victor Hugo, Booz endormi) — André Gide — Musset — Guy de Maupassant deux sujets P. Ellipse (rhétorique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Ellipse. L'ellipse (substantif féminin), du grec ancien ἔλλειψις / élleipsis (« manque, défaut, insuffisance »), est une figure de style qui consiste à omettre un ou plusieurs éléments en principe nécessaires à la compréhension du texte, pour produire un effet de raccourci.

Elle oblige le récepteur à rétablir mentalement ce que l’auteur passe sous silence. La brachylogie est une variante brève de l'ellipse. En narratologie, une « ellipse temporelle », également appelée « ellipse narrative », consiste à passer sous silence une période de temps c'est-à-dire à ne pas en raconter les évènements. Il s'agit donc d'une accélération du récit[1]. « Pierre mange des cerises, Paul des fraises » : ellipse du verbe « manger » conjugué« Et pendant des années et encore des années ce fut ainsi chaque jour... » (Aux champs, Guy de Maupassant)« Pris ou non, exécuté ou non, peu importait » (Malraux)« Je n'avance guère. Anacoluthe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’anacoluthe (ou anacoluthon) est une figure stylistique qui, par une rupture voulue de la construction syntaxique, conserve non seulement le sens et la facilité de compréhension mais apporte surtout un avantage à l'expression.

Étymologie[modifier | modifier le code] Le mot anacoluthe, substantif féminin, vient du grec ancien ἀνακόλουθος / anakólouthos (« qui est sans suite »), composé du préfixe privatif ἀ(ν)- / a(n)- et de l'adjectif ἀκόλουθος / akólouthos. Anatole Bailly le trouve chez le rhéteur Denys d'Halicarnasse (Ier siècle av. J. -C.) avec le sens : « inconséquent, sans suite dans le raisonnement » ; avec le sens : « de forme irrégulière » chez le grammairien Apollonios Dyscole (IIe siècle) ; enfin chez Diogène Laërce (IIIe siècle) comme terme de logique, sous la forme nominative ἀνακόλουθον / anakólouthon que nous lui connaissons[1].

Usages[modifier | modifier le code] Les différentes ruptures syntaxiques[modifier | modifier le code] Zeugma (stylistique)