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Bonheur et famille

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Les Françaises font passer la famille avant leur épanouissement personnel. Une étude conduite par l’Institut Ipsos dresse le profil des Françaises d’aujourd’hui. On découvre des femmes prêtes à se sacrifier pour leur famille et qui ont une vision raisonnée du couple. Quelle perception ont les Françaises de leur vie privée ?

L’étude FleishmanHillard "Women Power and Money" réalisée dans plusieurs pays dont la France révèle que les femmes ont tendance à privilégier leur famille au détriment de leur satisfaction personnelle. Une spécificité française comparée à la Chine, les États-Unis, l’Allemagne et l’Angleterre où a aussi été menée l’enquête. "La femme française est tournée vers l’avenir et retenue par un passé dont elle ne s’est pas encore affranchie. Elle a de l’ambition, bataille pour son émancipation, mais demeure encombrée par ses devoirs de "bonne mère", nourricière et gardienne du temple", résume Sophie Cadalen, psychanalyste et spécialiste du couple.

Le premier enfant rend plus heureux. Le deuxième aussi. Mais le troisième... «Famille nombreuse, famille heureuse»? Pas si simple. En fait, la naissance des deux premiers enfants procurerait du bonheur supplémentaire aux parents, mais il semblerait que ce soit moins marqué pour le troisième bambin, selon une étude de la London School of Economics, que relaie le Smithsonian Mag. Les chercheurs se sont fondés sur les données de plus de 7.000 familles, recueillies sur plus de dix ans, à la fois en Allemagne et en Grande-Bretagne.

Ils se sont intéressés à la correspondance entre le niveau de bonheur auto-évalué par les couples et le fait que ces derniers attendent un enfant ou aient eu un bébé récemment. Résultat: il semblerait que la naissance du premier enfant augmente significativement le bonheur de ses heureux géniteurs. Pas de panique, cela ne signifie pas que les parents manquent d’intérêt pour leur troisième rejeton, ni qu’il sera moins heureux que ses frères et soeurs, explique l'un des chercheurs au Washington Post: Avoir des enfants rend-il (plus) heureux ? Barbara Lambert : La théorie qui prédominait jusqu’à présent était que les couples sans enfants étaient plus heureux que les couples avec enfants. Or une étude vient de paraître selon laquelle les couples avec enfants ne seraient pas forcément plus heureux mais « moins malheureux », sur le long terme, que les couples sans enfant.

Avez-vous pu constater une telle évolution dans votre pratique quotidienne ? Valérie Colin Simard : Oui, je constate exactement ce dont vous parlez. La question serait plutôt de savoir si avant, c’était différent. Peut-être que dans la période post-68, il y avait une sorte d’idéal de liberté… En tout cas, aujourd’hui, nous vivons dans un monde où beaucoup n’ont plus de repères, et ont du mal à trouver un sens à leur vie. Certains se le cachent en se mettant dans une situation d’urgence permanente. En même temps, bien des femmes sont malheureuses de ne pas avoir d’enfant… Toutes les femmes ne le sont pas forcément… Bien sûr. C’est un sentiment qui perdure ? Enfants Québec Être parent rend-il heureux?

Crédit: Istockphoto Avoir des enfants apporte-t-il le bonheur? La réponse n’est pas si simple… Pascale Navarro Normand et Isabelle rêvaient de fonder une famille. Quand les parents s’oublientVoilà bien une histoire dans laquelle tous les parents se reconnaissent. Avoir un enfant occupe un espace mental, affectif et physique qu’on ne soupçonne pas. La vie en rose«Avant d’avoir son enfant, on pratique la pensée magique», dit Annie Carpentier, auteure de Quel bonheur d’être une mère heureuse ! «Il faut faire le deuil de l’enfant rêvé, conseille Claudia Écrement, psychologue auprès des jeunes et des familles en clinique privée et collaboratrice au magazine Enfants Québec. L’idéalisme découle bien sûr d’une certaine naïveté. Gérer les attentesCinquante ans après la pilule, on ne devient plus parent pour les mêmes raisons qu’avant.

Autrefois, les enfants arrivaient souvent sans qu’on l’ait vraiment choisi. Par ailleurs, selon Mme Dubé, on saisit peut-être mal ce qu’est le bonheur. Le bonheur est dans la famille, pour les Français. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous permettre de partager du contenu via les boutons de partage de réseaux sociaux, pour vous proposer des publicités ciblées adaptées à vos centres d'intérêts et pour nous permettre de mesurer l'audience.

Pour en savoir plus et paramétrer les cookies Le bonheur est dans la famille, pour les Français La famille est source de joie pour la majorité des Français, loin devant les amis et la vie professionnelle. Franceinfo Mis à jour le , publié le Passer un bon moment entouré de ses proches. Une source de joie inestimable pour plus de deux tiers de Français. Les Français veulent plus de joie Pour les auteurs de l'étude, les Français n'ont donc pas renoncé aux joies du quotidien malgré le contexte anxiogène depuis les attentats. 84% d'entre eux reprochent à leurs concitoyens de ne pas se laisser remplir par cette émotion.

Le JT. «La famille, première clé de l'épanouissement» INTERVIEW - Face à la perte de repères, la famille est plus que jamais perçue comme un espace de bonheur, analyse Marie-José Forissier, présidente de Sociovision-Cofremca. LE FIGARO MAGAZINE. - La famille rime-t-elle avec bonheur aux yeux des Français? Marie-José FORISSIER. - La famille est plus que jamais source de bonheur et d'épanouissement. 89 % des Français interrogés par Sociovision-Cofremca * se disent heureux sur le plan familial, 87 % soulignent que rien ne compte plus à leurs yeux que de partager des moments forts avec leurs proches. La famille est l'une des clés du bonheur des Français, leur réponse à l'adversité ambiante. La crise a-t-elle accentué cette tendance? Elle a joué un rôle d'accélérateur. Les difficultés économiques, la baisse du pouvoir d'achat et l'inquiétude face à la perte de l'emploi sont autant d'invitations à rechercher ce qui peut contribuer à se maintenir au chaud.

Ce retour en force de la famille est-il assimilable à un repli? La famille fait le bonheur des Français «aisés» Elle est pour eux le premier ingrédient d'une vie heureuse. Moins d'un quart d'entre eux considèrent en revanche l'investissement professionnel comme un moteur dans leur existence.

La famille avant tout! Pour 77 % des Français aisés, c'est elle qui contribue le plus au bonheur. Selon une étude réalisée par CSA pour HSBC France (auprès de particuliers détenant plus de 75.000 euros d'avoirs et/ou des revenus de plus de 70.000 euros brut, ou 100.000 euros bruts par ménage), le rôle qu'ils jouent au sein de la cellule familiale est leur plus grande motivation. Mais il s'agit moins d'être entouré que de «veiller au bien être de sa famille» (pour 78 % des sondés) ou de «donner à ses enfants la meilleure éducation» (pour 76 %).

Malgré leur niveau de revenus, la moitié d'entre eux se décrivent comme économes et souhaitent «vivre sans se priver» (44 %). Leur grande ambition dans la vie est de transmettre leurs connaissance (62 %), faire des découvertes, partager des valeurs (63 %).