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Calligraphie et enluminures

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Tombeau pour sept frères, Amina Saïd, Amina Said, Hassan Massoudy. Le peintre Les créations d'Hassan Massoudy sont le fruit d'une rencontre entre le passé et le présent, entre l'art oriental et l'art occidental, entre la tradition et la modernité.

Tombeau pour sept frères, Amina Saïd, Amina Said, Hassan Massoudy

Il perpétue la tradition de la calligraphie tout en rompant avec elle. Il épure son trait, tend vers une grande simplicité de la ligne. Le contenu : les mots, les phrases qu'il calligraphie, ont été écrits par des poètes, des écrivains du monde entier, ou dits simplement par la sagesse populaire. Son oeuvre est traversée par une culture humaniste. Hassan Massoudy a gardé de sa formation de calligraphe, en Irak, l'esprit noble de l'artisan qui fabrique ou invente ses outils et prépare lui-même ses encres à partir de liants et de pigments colorés.

Il expose ses calligraphies régulièrement et a déjà publié une vingtaine de livres. Hassan MASSOUDY est né en 1944 à Najef, une ville du sud de l'Irak. La caverne pour méditer C. Quelques commentaires sur l'œuvre d'Amina Saïd " Il faut croire Amina Saïd sur parole. . (...) Les plus belles miniatures de Khamseh Nezâmi à la bibliothèque de Londres. Scène du livre des Rois de Ferdowsi, attribué à Soltân Mohammad, Tabriz, XVIe siècle, Bibliothèque de Londres Ces miniatures qui datent du Xe siècle de l’hégire ont été offertes en 1973 à la bibliothèque de Londres.

Les plus belles miniatures de Khamseh Nezâmi à la bibliothèque de Londres

Cinq pages de ce livre se trouvent à la galerie de Baltimore. La bibliothèque anglaise qui a l’une des plus grandes collections de manuscrits au monde dans sa partie asiatique, présente les œuvres les plus célèbres de Nezâmî. Elles furent commandées à Abd-ol-Rahîm en 1595 par le roi Akbar, empereur de l’Inde, à l’époque où Akbar Shâh avait transféré sa cour, son appareil gouvernemental, ses artistes et ses maîtres-artisans à Lâhûr. Dans la présentation de ces œuvres historiques, la bibliothèque anglaise a déclaré qu’il s’agissait des plus belles œuvres de calligraphie iranienne. Dans une des illustrations des dernières pages du livre, l’artiste est représenté au milieu de ses pinceaux et de ses plumes. Ce manuscrit a été offert par C.W. L'enluminure Tazhîb.

L’histoire du tazhîb et ses évolutions au cours des siècles Motifs décoratifs utilisés dans l’ornement des bâtiments La peinture traditionnelle iranienne est un art très ancien dont on peut retrouver les traces dans les cavernes et les rocher de Dusheh, Hamyâneh et Mirmilâs situés dans le Lorestân, dont les dessins remontent à des millénaires avant la naissance de Jésus-Christ.

L'enluminure Tazhîb

Mais c’est certainement à l’époque sassanide et dans les œuvres de Mânî [2], peintre enlumineur très célèbre de cette époque, que la peinture iranienne devint un art bien défini selon des critères précis. La calligraphie persane A travers l'entretien avec M. Heidari, éminent maître calligraphe à l'Association des calligraphes d'Iran. "La calligraphie persane est un art ancien à la chronique mouvementée et aux racines profondément enfouies dans l’Histoire.

La calligraphie persane A travers l'entretien avec M. Heidari, éminent maître calligraphe à l'Association des calligraphes d'Iran

De la naissance de l’écriture coufique à la calligraphie "moderne", l’évolution des différentes formes d’écriture offrent un intérêt esthétique et historique inépuisable. Le style Nasta’liq, par Mohammad Heidari La calligraphie "moderne" commence au Xème siècle avec Ibn Moghleh Beyzavi Shirâzi et sa classification en six branches des différents styles de la calligraphie coufique. Les six styles qu’il a extrait de la calligraphie coufique sont nommés les six calames [1] : le naskh [2], le tholth [3], le roq’a [4], le rehyân [5], le muhaqqaq et le tawqî’. Parmi ces styles, c’est le naskh qui est depuis toujours le plus couramment utilisé, en particulier dans la transcription du Coran. Le style ta’liq, par Mohammad Kâzem Esfahâni Ghalame Golzâr (écriture ornée de fleurs) Le style Mohaqqaq, par Baysanghor Mirzâ Le style Naskh et Reyhân, par Alâ-e-ddin Tabrizi.

Enluminures en Islam. L’entrelacs géométrique C’est dans les traditions de l’Antiquité gréco-romaine tardive, celles des Byzantins et des Sassanides, que viennent puiser les premiers artistes musulmans.

Enluminures en Islam

Reprenant des motifs décoratifs traditionnels, comme la palmette, la feuille d’acanthe ou les rinceaux de vigne, ils les transforment, les stylisent et les associent les uns aux autres, produisant ainsi un art spécifique ; l’entrelacs géométrique et l’arabesque, autrefois secondaires, en constituent le principe organisateur et lui donnent son unité esthétique. S’inspirant du cloisonnement de certains décors antiques, la construction géométrique des décors se développe dans un contexte où l’intérêt pour les mathématiques est largement répandu. Reprenant et complétant les traductions réalisées dès le VIIIe siècle à partir du grec et de l’indien, de nombreux travaux sont consacrés à la géométrie et à ses applications pratiques. Introduction à la calligraphie.