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Les politiques et les médias

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Sarkozy et l'espionnage de journalistes

COULISSES : France Télévisions : "la liste noire" de Nicolas Sarkozy, actualité Médias 2.0 : Le Point. Évincé de France Télévisions, Patrick de Carolis a gardé le silence sur son tête-à-tête avec Nicolas Sarkozy, en juin, lorsque sa succession se jouait. Malgré tout, on en sait plus désormais sur les exigences du président de la République à l'égard du service public. Le chef de l'État, qui n'a jamais caché son intérêt pour les programmes télévisés, lui avait demandé, en termes abrupts, qu'un certain nombre d'animateurs-producteurs quitte les antennes publiques. La "liste noire" du Président comprend deux "poids lourds" de l'antenne, connus comme étant ses opposants notoires : Laurent Ruquier et Patrick Sébastien. Le premier n'a jamais fait mystère de ses engagements à gauche. Le second, forte tête incontrôlable, est allé jusqu'à fonder, fin mars, son mouvement politique, le Dard (Droit au respect et à la dignité), avant de le dissoudre le 24 juin.

L'animateur avait affirmé avoir subi des pressions. Zemmour dans le collimateur Les favoris du Président. VOUS L'AVEZ DIT : Pouvoir, médias : l'intrusion inutile, actualité Vous l'avez dit : Le Point. Pour Plenel, Sarkozy est un "délinquant constitutionnel" Chaude ambiance ce mardi matin dans les locaux de France-Inter! Invités de la matinale de Bruno Duvic, Yves Thréard, directeur de la rédaction du Figaro, Laurent Neumann, de Marianne et, le fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, se sont livrés à une passe d'armes musclée autour de la priorité accordée par le gouvernement à la sécurité et autour de l'affaire Woerth-Bettencourt.

Au cours de cet échange, Edwy Plenel a qualifié le président Nicolas Sarkozy de "délinquant constitutionnel", estimant que dans son discours de Grenoble il avait "violé la Constitution" en proposant la déchéance de la nationalité pour certains criminels d'origine étrangère. Evoquant un contexte de "crise morale" autour de l'affaire Woerth, le patron de Mediapart a noté une "immense sortie de route de l'homme qui est chargé de veiller au respect de la Constitution et qui la viole par ses paroles de Grenoble". "Nous sommes dans un moment grave, un moment où il faut le rappeler à la loi", a ajouté Edwy Plenel. Avec. Sarkozy et les médias: leurre de vérité. Paris, jeudi 29 mars 2007, au bout du long couloir gris qui, au rez-de-chaussée de France Télévisions, mène au plateau du 19/20. Un à un, il fixe ses interlocuteurs. Regard panoramique, il les dévisage. Silences. «Longs et glaçants», se souvient un témoin de cette scène de western spaghetti.

Et puis il défouraille : «Décidément, il faut que les choses changent. Encore une fois, Nicolas Sarkozy vient de s’engueuler avec Patrick de Carolis et Patrice Duhamel. Plus de trois ans plus tard, croyez-le bien, les choses ont changé : c’est désormais le président de la République en personne qui nomme les patrons de l’audiovisuel public. Depuis, il l’a gavée jusqu’à la gueule et elle commence à se fissurer, la chaudière. L’école du fan Place Beauvau, samedi 24 février 2007, appartement privé du ministre de l’Intérieur.

«Assez peu, répond le candidat, la seule chose qui m’appartienne vraiment, c’est la télévision, le cadeau de Noël de toute la famille.» L’ami des médias Tableau de chasse. AFFAIRE BETTENCOURT : Woerth : "Je subis une lapidation médiatique", actualité Société : Le Point. Marianne traite Sarkozy de voyou : C'est l'effet boomerang. Le quatrième pouvoir en question sur France Inter - Explication de texte ce matin sur les ondes de France Inter. Quel est au juste le rôle de la presse dans la France de Sarkozy, entre crise de l’offre journalistique et crise d’indépendance de l’information, sur fond d’une mutation vers le Net ? Un vrai cas d’école qui se pose avec d’autant plus d’acuité que le quatrième pouvoir semble rentrer dans le rang, pliant l’échine sous les diktats de l’Elysée et de l’audimat.

Avec au cœur du débat le feuilleton à tiroirs « L’affaire Bettencourt/Woerth », trois signatures et patrons de presse se sont affrontés au micro de France Inter, dont Edwy Plenel, Président et fondateur du journal en ligne Mediapart, la nouvelle bête noire du pouvoir, devenu porte-drapeau du contre-pouvoir électronique au nom du « droit de savoir » des citoyens. "La droite veut discréditer la presse et gagner la bataille de l'opinion" - Politique.